Selon Karl Marx, le travail permet-il à l’homme d’être libre ?

CÉGEP À DISTANCE

DEVOIR 3D

L’ÊTRE HUMAIN

TRAVAIL PRÉSENTÉ

À MONSIEUR YVES JALBERT

PAR JUSTINE BEAUVAIS

23 AVRIL 2023

Selon Karl Marx, le travail permet-il à l’homme d’être libre ?

Depuis toujours, une oppression est présente entre les gens supérieurs et ceux inférieurs. Cette situation est due aux classes sociales établies dans une société. Il y a la classe des riches comme les rois, seigneurs, monarques, etc. Ceux-ci ont toujours eu plus de pouvoir que la classe bourgeoise, car  les pauvres travaillent  pour la classe des riches. Ainsi, la classe bourgeoise se traduit par des agriculteurs, femmes de ménage, servantes, cuisiniers, esclaves, etc. Les pauvres font donc face à l’obligation d’être obéissants envers leur patron ; la classe des riches. S’ils ne sont pas obéissant, ils sont soumis à des sanctions. Pour expliquer en quoi le travail permet ou non à l’homme d’être libre selon Karl Marx, ce travail portera une mise en contexte de l’époque où Karl Marx a implanté  sa pensée philosophique, de la problématique de l’aliénation, de l’exploitation du travailleur et une décision finale pour ma prise de position sur la question demandée ; selon Karl Marx, le travail permet-il à l’homme d’être libre ?

Au 19e siècle, c’est l’époque du développement industriel soit, la Révolution industrielle. Cette révolution se caractérise par l’expansion des usines dans les milieux urbains. Ce phénomène amène la population à quitter les milieux ruraux pour aller vers la ville. Certaines familles d’agriculteurs se tournent vers les milieux urbains pour essayer d’avoir de meilleures conditions de vie, en ayant du travail dans les usines en expansion. Ce qui définit l’exode rural soit un déplacement des gens de la campagne vers les milieux urbains pour le travail en demande dans les usines. Cette vague de travailleurs permet aux propriétaires d’usines de tirer profit sur les travailleurs en leur amenant un salaire très pauvre. De plus, les conditions de travail sont attristantes et très difficiles. Par exemple, il y a le travail des enfants, les travailleurs font beaucoup d’heures sans repos, machinerie aucunement sécuritaire peuvent mener à la mort du travailleur, conditions très insalubres, aucune électricité ou chauffage, langue étrangère ; anglais, etc. Les travailleurs dans les usines peuvent se classer dans la classe ouvrière. Cette situation fonctionne selon une économie capitaliste. Ce système capitalisme a été révisé à l’époque de Karl Marx, selon lui la société était tirée vers le bas avec ce genre de système. Ce philosophe explique que le capitalisme est séparé en deux classes, soit : la bourgeoisie, celle qui possède les moyens de production ; et le prolétariat, celle qui doit vendre sa force de travail pour survivre, c’est ce qu’il nomme comme étant l’exploitation de l’homme par l’homme. La philosophie de Karl Marx, celle du matérialisme historique, explique que les conditions matérielles ; conditions économiques et sociales, définit la réalité de l’homme et de son existence. Il caractérise ces conditions par l’aliénation et l’exploitation des travailleurs.

Par la suite, l’aliénation consiste en une dépossession de l’identité propre à chacun. Le travail est considéré comme l’une des sources d’aliénation, car c’est s’oublier en allant à l’encontre de sa nature et le travail est  « avant tout produire et contribuer au profit de l’entreprise, parce qu’il est pris dans un travail morcelé et dans lequel il est condamné à répéter les mêmes gestes du matin au soir, l’homme ne peut se réaliser pleinement. »^[1]. Selon Marx, la division du travail condamne l’ouvrier à une tâche répétitive qui empêche l’atteinte de son plein potentiel. Le travailleur perd sa vie à créer des objets qui lui sont étrangers.  Comme mentionné un peu plus haut, c’est dû à la recherche du profit des propriétaires d’usines que constitue la base de l’économie capitaliste et à l’exploitation de la classe bourgeoise. Le propriétaire donne un salaire pauvre soit inférieur au montant du produit qu’ils fabriquent, donc il se fait nettement un profit considérable en donnant un salaire sous-payé aux employés. Ainsi, l’homme n’est donc plus libre d’être ce qu’il est, il devient d’un accessoire ou matériel pour son employeur.

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