Selon Karl Marx, le travail permet-il à l’homme d’être libre ?
Dissertation : Selon Karl Marx, le travail permet-il à l’homme d’être libre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emmy Goyette • 16 Janvier 2023 • Dissertation • 901 Mots (4 Pages) • 530 Vues
Depuis le début des temps jusqu’au moyen âge, la société se divisait en trois groupes. Les Labores, étaient composés de ceux qui travaillaient, les Bellatores étaient les chevaliers et les seigneurs. Ainsi que les Oratores se trouvaient être les hommes d’Église. Les chevaliers, les seigneurs, les vassaux, etc., possédaient davantage de force et de pouvoir au sein de la société, comparément aux pauvres qui étaient les paysans et les esclaves. Depuis quelques années, le travail sert à rapporter de l’argent à la famille afin de pouvoir bien vivre. Le travail est également pour tout le monde, pas seulement aux Labores comme au moyen âge. Donc, selon Karl Marx, le travail permit-il à l’homme d’être libre? Pour ma part, je crois que non, car l’homme ne peut pas décider ce qu’il veut lorsqu’il est au travail.
Le 19e siècle a été marqué par l’industrialisation. Cette révolution industrielle avait permis l’expansion de plusieurs usines situées dans les milieux urbains. Ce qui a poussé les personnes qui habitaient à la campagne de quitter leur demeure afin de venir s’installer en ville afin de se trouver un emploi. Pendant cette période d’achalandage, les propriétaires des usines en profiteront pour exploiter les nombreux travailleurs à faible coût. C’est alors que Karl Marx voyait à quel point la société de cette époque souffrait de cette structure sociale (capitalisme). Selon lui, le capitalisme se différencie en deux classes sociales : celle qui exploite; la bourgeoisie et celle qui se fait exploiter; le prolétariat. Pour Karl Marx, le domaine de la liberté commence là où cesse le travail. Cela veut donc dire que ce dernier ne croit pas que le travail ne soit signe de liberté. Il croit également que le travail et la liberté sont incompatibles. Il croit que la liberté est incompatible avec le travail, car le travail nous maintient sous dépendance. Ce sera un signe d’étrangeté ou associé à l’idée d’aliénation et non à celle de la liberté.
Pour commencer, selon Marx, le travail ne permet pas à l’homme d’être libre . Premièrement, une perte d’identité par la personne qui appartient à l’entreprise et qui dépend de son travail pour vivre est une aliénation. Le travailleur doit avant tout produire et contribuer au profit de l’entreprise puisqu’il est condamné à suivre les consignes du patron. Cette caractérisation du travailleur, qui éxecute les mêmes faits et gestes pour la fabrication du produit chaque jour, représente la déshumanisation de l’homme par le travail. Deuxièmement, le travail est devenu une punition, l’homme ne travaille plus pour le plaisir, mais bel et bien pour le salaire. Troisièmement, le travailleur est dépossédé de l’objet qu’il fabrique. Il perd donc sa vie à fabriquer des objets qui ne lui appartiennent pas. Donc, l’homme ne peut se réaliser pleinement, et ne peut être libre. De plus, les employeurs exploitent leurs employés afin de faire le plus de profits possible. Les capitalistes sont constamment à la recherche de moyens pour faire augmenter la production. Par contre, ils se soucient peu de leurs employés. Les employeurs font un gros profit avec la production, mais exploitent leurs employés avec un salaire de crève-faim. Les employés doivent donc consacrer leur repos, leur liberté et leur bonheur afin d’être en mesure de subvenir
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