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La liberté n’est-elle qu’une idée ?

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Par   •  7 Mars 2023  •  Dissertation  •  3 928 Mots (16 Pages)  •  301 Vues

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Philosophie : « La liberté n’est-elle qu’une idée ? »

  • (Pour Kant, faire son devoir c’est lutter contre les impulsions sensibles. Faire son devoir pour Kant, c’est être libre.)

Problématique : LA LIBERTE INTERIEURE EXISTE-ELLE ?

I)De la liberté extérieure à la liberté intérieure : la liberté négative

        a) La liberté extérieur comme absence d’obstacle

        b) La liberté intérieure comme maitrise de soi
        c) La liberté de choix : le libre arbitre

II) L’illusion de la liberté : le déterminisme

  1. Le déterminisme social
  2. L’inconscient comme déterminisme psychique
  3. L’inconscient cognitif
  4. Déterminisme et Fatalisme

III) La valeur morale de la liberté : la liberté comme croyance nécessaire

  1. Liberté et responsabilité morale
  2. « L’homme est condamné à être libre » : responsabilité absolue et la mauvaise foi (Sartre XXe)

Dans la vie courante, la liberté désigne le pouvoir de faire ce que l’on veut et désir. La liberté s’oppose à la contrainte : nous somme libre quand nous n’avons plus ou pas de contrainte (liberté extérieure / liberté de mouvement). Pas de contrainte physique de mouvement, pas d’obstacle. Toute fois elle n’est jamais absolue, totale. C’est-à-dire que je ne peux jamais faire tout ce que je veux et désir. Comme par exemple : les obstacles physiques (la gravité), contrainte juridique, contrainte morale (s’interdire soit même de faire des choses). Ainsi la liberté extérieure s’oppose à la contrainte qui empêche le moment. Or la liberté extérieure semble insuffisante pour définir ce qu’est la liberté (le mouvement des ailes d’un moulin s’il ne rencontre pas d’obstacles mais le moulin n’a pas choisi sont mouvement). Pour l’homme la liberté extérieure est conditionné en amont par un choix qui est à l’origine de l’action. Cette capacité à faire des choix est la liberté intérieure / libre arbitre. Une action est libre quand elle provient de ma seule volonté et non d’une contrainte extérieure (le moulin n’est en mouvement que par le moyen de l’action extérieure du vent). Or, cela ne va pas de soit d’écarter des circonstances. En effet, si nous décidons de faire quelque chose cela provient peut-être des circonstances. C’est-à-dire des causes extérieures (regard de l’autre) ou des causes intérieures (instinct). C’est cause peuvent être plus ou moins inconscientes. On appelle le déterminisme la théorie selon laquelle toutes nos actions s’expliquent par des causes. Le déterminisme est une théorie défendue par les scientifiques. Tout évènement peut être expliqué par une ou des causes selon le déterminisme l’homme n’échappe pas au déterminisme (le destin). En ce sens la liberté n’est qu’une idée : je crois pouvoir choisir alors que le résultat est déjà déterminé à l’avance. Dans le cas de la liberté intérieure je peux savoir qu’elle n’existe pas tout en aillant l’impression d’être libre, ou faire des choix. Donc ce que je crois faire par choix n’est qu’une impression. La liberté intérieure existe-t-elle indépendamment des causes, ou suis-je déterminais par de nombreuses causes c’est-à-dire que la liberté intérieure n’est qu’une idée ? Mais dans ce cas comment fonder la responsabilité. En effet la responsabilité repose sur la liberté intérieure.

Parler de la liberté négative signifie que l’on définisse la liberté comme l’absence de contrainte. Par exemple, le prisonnier enfermé entre ses quatre murs n’est pas maitre de faire ce qu’il désire. Hobbes définit la liberté extérieure comme absence d’opposition au mouvement. Cette liberté concerne tous les êtres capables de mouvement, un mouvement est libre quand il peut se déployer dans l’espace sans être entraver par des obstacles (physiques ou juridiques) extérieurs. Si les obstacles sont intérieur, on ne parle pas de manque de liberté. Par exemple, le malade n’est pas moins libre qu’auparavant car il est plus capable de mouvement. Mais aussi les obstacles extérieurs ne change pas c’est la force qui baisse. Pour résumer, la liberté est négative au sens ou elle est pour un être capable de mouvement une absence de contrainte extérieure. Hobbes critique la liberté intérieure, c’est-à-dire ce qu’il nomme la libre volonté. En effet pour Hobbes la liberté intérieure contredit les lois de la physique à savoir que toute action se produit par l’effet de cause extérieure en vertu des propriétés internes du corps. L’homme n’échappe pas au déterminisme. A savoir que le déterminisme est compatible à la liberté. Pour Hobbes une action volontaire est une action qui résulte d’une délibération. Or, délibérer est un ensemble de penser mécanique. Quand je délibère l’imagine les conséquences de l’action. Si les conséquences positives l’emportent sur les conséquences négatives je fais l’action. Quand j’imagine les conséquences mauvaises je ressens des aversions. La volonté n’est pas libre dans la délibération car il s’agit d’un mécanisme qui oppose des mouvements contraires. Dernier cas, la plupart du temps le choix porte sur le dernier élément de la délibération. Par conséquent, pour Hobbes la volonté n’est pas libre. Elle est également en mouvement par des causes (mécanisme intérieur). Le problème c’est que la liberté extérieure ne prend pas en compte l’origine du mouvement. Tout est mouvement mécanique c’est pourquoi il faut distinguer mouvement mécanique et mouvement volontaire indépendant des causes extérieures.

L’homme est un être naturel il est donc soumis aux lois de la nature. Mais jusqu’où va cette soumission ? Epictète, était un philosophe grec stoïcien. Il a été un esclave affranchi 5O ans avant J-C (pas de liberté extérieure) mais selon lui il a gardé la liberté intérieure. Il distingue deux choses : ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. D’une part, ce qui ne dépend pas de nous, ce sont les choses extérieures c’est-à-dire tout ce qui doit arriver, arrivera. Pour Epictète c’est le destin. Me concernant la mort va arriver un jour nous sommes mortel, la santé, le corps ne dépendent pas de nous. Je peux faire tout ce qui est en mon pouvoir pour maitriser mon corps mais je ne peux pas le maitriser totalement. Pour Epictète, il faut apprendre à se défaire de ce qui ne dépend pas de nous. En effet, celui qui se préoccupe de ce qu’il ne dépend pas de lui finis pas s’exposer au malheur. Par exemple l’homme obsédé par la richesse et la gloire reste à la merci de ce qui ne dépend) pas de lui. Il faut apprendre à se défaire de ce qui ne dépend pas de nous car celui qui s’en préoccupe fini par s’exposer au malheur. D’une autre part, ce qui dépend de nous sont les choses intérieures à notre esprit, c’est-à-dire tout se qui passe dans notre tête, nos désirs, nos opinions, nos jugements sur le monde et sur les autres. Cela signifie que nous avons un pouvoir de contrôler toutes nos pensées. En effet, rien ni personne ne peut me forcer à penser, à désirer, à juger d’une autre façon que je veux. La liberté intérieure est comme une citadelle capable de résister aux influences extérieures. Il faut insister sur l’idée de possibilité à savoir que je veux échapper aux influences extérieures, mais je peux être dans l’incapacité d’y arriver. Par exemple, la plupart du temps nous ne sommes pas maitre de nos désirs et il faut apprendre à les maitriser, et cela est difficile. La liberté intérieure, consiste alors à donner du sens aux évènements qui nous arrivent (si j’ai peurs de l’araignée, ce n’est pas l’araignée qui produit la peur, c’est l’image que nous nous faisons). Ainsi plus généralement, se ne sont pas les choses elle-même qui nous trouble mais le jugement que nous portons à elle. Et c’est se jugement qui dépend de nous. Autre exemple d’Epictète, quand je perçois en pleine mer le tonnerre et les vents violents et bien je ressens alors de la peur. Cette peur renvoie à la peur de la mort, certes je ne peux pas supprimer cette peur mais je peux apprendre à me rendre indifférent à cette peur. Ainsi, j’évite que ma peur prenne le dessus sur moi. Être stoïque c’est être impassible devant l’évènement c’est-à-dire être maitre de ses émotions. La liberté intérieure consiste à maitriser tout ce qui dépend de nous et aussi savoir se détacher de se qui ne dépend pas de nous. C’est la liberté de choix.

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