Seconde Guerre Mondiale : la guerre d'anéantissement sur le front de l'Est

A partir des documents, comment la guerre sur le front de l’Est démontre la logique d’une guerre d’anéantissement ?

La Seconde guerre mondiale est une guerre décrite comme totale, mais l’opération Barbarossa, mais sur le front de l’Est, a été une bataille d’une extrême violence, visant à l’anéantissement. L’opération Barbarossa désigne l’invasion de l’URSS par l’Allemagne nazie en 1941. Cette guerre a été terrible car elle ne visait pas seulement l’armée soviétique, mais aussi les populations et les infrastructures soviétiques. C’est pour cela que cette guerre a été dite d’anéantissement car une guerre d’anéantissement est un conflit qui dépasse la simple défaite de l’ennemi, le but est de le détruire entièrement, y compris sa population et sa culture. Le nom Barbarossa vient de Frédéric 1er Barberousse qui était un empereur de l’empire romain germanique, il était considéré comme l’un des souverains les plus puissants du Moyen-Age. C’est donc le 22 juin 1941 qui l’Allemagne brise le pacte germano-soviétique, signé en 1939, et lance l’opération Barbarossa. Cette opération mobilise plus de 3 millions de soldats allemands et se caractérise par une violence inouïe. Nous allons nous demander comment la guerre sur le front de l’Est démontre la logique d’une guerre d’anéantissement. Pour répondre à cette problématique nous verrons d’abord la guerre sur le front de l’Est menée par l’Allemagne nazie puis la mobilisation soviétique totale contre l’anéantissement.

La guerre, lancée par l’Allemagne nazie, a des objectifs racistes et idéologiques. Une guerre d’anéantissement commence. Le mot d’ordre est donné aux soldats, c’est l’anéantissement de l’ennemi. En effet, au long du premier document, l’armée rouge est décrite comme déloyale : l.1-3 « Soldats ! Vous allez combattre un ennemi duquel vous ne pouvez attendre des méthodes de combat [dignes d’un] combat chevaleresque » Le document, servant de propagande, donné aux soldats parle de l’Armée rouge de manière extrêmement négative afin d’attiser la haine au cœur de l’armée allemande pour qu’ils n’aient pas de mal à tuer tous les Bolchéviks. Le texte dit aux soldats de se méfier des Bolchéviks car ils sont prêts à tout : de l. 10 « reprendre le combat dans [leurs] dos » ou bien de déguiser des soldats l.13 « parachutistes […] civils » afin qu’ils l.13-14 « combatt[ent] dans [leurs] dos ». Il est dit que l.4 « L’Armée rouge bolchévik sait qu’elle va au-devant d’un anéantissement certain par l’armée allemande » alors que le pacte germano-soviétique incluait un pacte de non-agression. Cela permet peut être de faire croire aux troupes allemandes que si ils tuent des Bolchéviks, ce n’est pas grave car les Bolchéviks savaient qu’il allaient se faire envahir. De manière plus générale, les soldats ont pour ordre de tuer les Bolchéviks l.18 « peu importe qu’il s’agisse de civils ou de soldats ». Cela nous montre le but qui est l’anéantissement de toute la population de l’URSS.

Une violence est donc faite contre les civils. Comme dit précédemment, les soldats de l’Allemagne nazie doivent liquider toute l’URSS, aussi bien les soldats, que les civils. Cependant, ils ne se sont pas arrêtés à l’anéantissement de l’URSS. La vidéo d’Arte nous parle de Babi Yar, un massacre de masse près de Kiev, en Ukraine en 1941. Les nazis ont organisé des fusillades de Juifs, ils en ont tué environ 30 000. Les Juifs, qu’ils soient homme, femme, enfants étaient amenés a pieds a Babi Yar. Ils étaient ensuite dépouillés de tous leurs biens puis déshabillés et enfin assassinés par les einsatzgruppen. Les corps étaient jetés dans le ravin, où des fosses communes étaient creusées. En plus des Juifs, il y a eu des milliers d’autres victimes assassinées : des prisonniers de guerre soviétique, des Roms, des

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