La révolution de 1789
Cours : La révolution de 1789. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar selma_smnc • 6 Mars 2023 • Cours • 720 Mots (3 Pages) • 200 Vues
Lorsque Louis XVI accède au trône en 1774, le royaume français est confronté à de grandes difficultés économiques. En pleine monarchie absolue, les trois ordres s’endettent, notamment avec l’interdiction de travailler pour les nobles. Ce déficit budgétaire chronique se creuse dans le soutien qu’apporte Louis XVI aux insurgés américains lors de leur guerre d’indépendance. Pour rééquilibrer les comptes du royaume, les ministres des finances successifs élaborent des projets visant à augmenter les impôts et à taxer les nobles, qui refusent catégoriquement de céder à leurs privilèges. Partout en France, des cahiers de doléances sont alors rédigés pour receuillir les plaintes de chaque paroisse. C’est suite à cela que le 5 mai 1789, le roi convoque les Etats Généraux : assemblée qui réunit les représentants des trois ordres et dans lequel le roi donne son avis et enregistre les décisions royales. Cependant, le tiers état est sous représenté lors du vote, alors même qu’ils représentent 97% du peuple français. Cela les amène à demander un vote par tête, mais aussi une constitution. Le 17 juin, suite au refus du roi, ils s’autoproclament Assemblée Nationale et légitime de la Souveraineté Nationale. Trois jours plus tard, ayant trouvé une salle à Versailles, ils prêtent le serment du jeu de paume, nom de la salle. Avec certains députés de la noblesse et du tiers état, ils font la promesse de rester « unis jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie. »
Viennent alors les révoltes populaires, dont la première fut la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 et les plus marquantes celles lors de la Grande Peur, qui se résume en une violence dans les campagnes, comprenant pillages et brulages des registres ségniauriaux, après que les aristocrates soient accusés d’être en train de s’armer contre la Révolution. Finalement, est votée la fin des droits ségniauriaux la nuit du 4 aout 1789, qui marque l’abolition des privilèges en France. En une nuit, ce qui avait été établi pendant des siècles se démolit.
La fin de la Monarchie absolue se définit lorsqu’un petit groupe de députés, avec à la tête le général Lafayette, actent « la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen » le 26 aout 1789. Ils s’inspirent de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis actée le 4 juillet 1789 et des textes fondamentaux des philosophes des Lumières : Diderot, Montesquieu, Beaumarchais, Voltaire… ce texte est capital car il affirme des droits naturels mais aussi, et surtout, la Souveraineté Nationale : principe selon lequel la Nation, c’est-à-dire l’ensemble des Citoyens, est la source de l’autorité politique. La fin de la Monarchie absolue est synonyme de Nouvelle France. C’est pourquoi, après avoir réorganisé les territoires, on décide de réorganiser le clergé, qui est alors la plus puissante fortune de France. On commence par libérer les filles du couvent pus par confisquer et revendre les biens de l’église, que ce soient les terres, l’argent ou les bâtiments. Enfin, on met en place une Constitution Civile du Clergé le 22 octobre 1790 qui impose notamment aux prêtres de soutenir la Révolution. C’est ce qui crée une scission chez les prêtres avec d’un côté les prêtres jureurs et de l’autre, ceux qui refusent le serment, les prêtres clandestins, aussi appels réfracteurs, majoritairement situés au Sud de la France comme en Vendée ou en Bretagne.
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