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Fiche de révision - Les religions du Japon

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Par   •  3 Janvier 2024  •  Synthèse  •  1 381 Mots (6 Pages)  •  141 Vues

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Fiche de révisions 4. - Les religions du Japon

Dates

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  • 1872 : mise en place de la doctrine du Grand enseignement - 大教.
  • 1873 : interdiction de persécution et de discriminations envers les chrétiens.

Personnages

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  • Mori Arinori : ministre de l’éducation de 1885 à 1889, il est considéré comme le fondateur du système éducatif moderne au Japon. En effet, c’est le premier à proposer l’enseignement de l’anglais en tant que langue primaire à la place du japonais.
  • Shimaji Mokurai : moine bouddhiste adepte du courant de la Véritable Terre pure qui a vécu le choc de l’anti-bouddhisme, et pour pallier à cette dégradation, il fait de nombreux voyages afin de comprendre les dynamiques des religions et comment la religion ailleurs parvient à tenir une telle importance.
  • Minata Kumagusu : écrivain polyglotte, ethnologue et naturaliste japonais connu pour ses études relatives à la mycologie. Il est notamment célèbre pour s’être opposé à l'unification des sanctuaires et à la politique d’éradication des cultes locaux par le gouvernement.
  • Shaku Sōen : moine bouddhiste du courant Rinzai dans la confession zen, il a été le premier maître bouddhiste zen à enseigner aux États-Unis et fut également le maître et l'enseignant de D.T. Suzuki. Parallèlement, il entreprend des pèlerinages au Sri Lanka afin de remonter aux origines du Bouddhisme pour étudier le Petit véhicule, totalement méconnu au Japon.
  • Takakusu Junjirō : considéré comme le plus grand bouddhologue de l’époque et professeur émérite à l'Université de Tokyo, c’est un spécialiste du sanskrit, connu pour avoir intégralement traduit le canon bouddhique chinois en japonais.
  • Daisetsu Teitaro Suzuki : plus souvent connu sous son surnom D.T. Suzuki, est un érudit et penseur à qui l'on doit de nombreux ouvrages et articles sur le bouddhisme et sur le zen qui ont joué un rôle important dans l'intérêt porté au zen en Occident s'élargissant au rang mondial et non plus qu’à la sphère japonaise.
  • Uchimura Kanzō : écrivain et évangéliste révolté contre le Shinto d'État, il est à l’origine d’une école chrétienne qui repose sur un enseignement du dogme chrétien sans l’appui d’une institution ou d’une organisation cléricale.
  • Inoue Enryō : est un philosophe, pédagogue et penseur bouddhique japonais, spécialiste des religions et des phénomènes étranges.
  • Arishima Takeo : influencé par Uchimura avec lequel il partage ses années d’étude à l’Université d’agriculture de Sapporo, il se convertit au christianisme. C’est un écrivain ayant fait partie du mouvement Shirakaba et connu pour avoir écrit une nouvelle témoignant de l’amour paternel sous la vision chrétienne avec la figure du père aimant, sensible et affectueux.
  • Nitobe Inazō : éducateur, docteur en agronomie et en droit. Il a réalisé de nombreux écrits, dont le plus célèbre est Bushidō, l'âme du Japon. Converti au quakerisme via sa rencontre avec son épouse américaine et influencé par Sir Clark à l’Université d’agriculture de Sapporo, il a aussi siégé à la SDN en tant que secrétaire général adjoint.

Termes & concepts

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  • 権現 - avatars : divinités marquant les manifestations d’un principe, ayant à la fois des caractères shintō et bouddhique, symbolisant une sorte d’apparition provisoire du Bouddha.
  • 三教 - les 3 enseignements : l’équivalent du terme “religion” qui à l’époque n’existait pas encore et qui désigne les 3 courants religieux majoritaires de l’époque à savoir | Le Bouddhisme / le Néo-confucianisme / le Taoïsme.
  • 隠れキリシタン - chrétiens cachés : est un terme qui désigne un membre de l'église catholique japonaise de l'époque d'Edo qui entre dans la clandestinité en pratiquant sa foi et sa dévotion en cachette.
  • 神祇官 - Ministère des Cultes et des rites : office chargé des affaires religieuses dont l’organisme même s’appuie sur la présence de lettrés nationalistes et de fervents prêtres shintō.
  • 神仏分離 - séparation shinto-bouddhique : expression utilisée dans le cadre de l’opération servant à détruire l’unicité de ce syncrétisme mis en place au profit d’une religion authentiquement japonaise et non plus d’un mélange hétéroclite. Ce terme renvoie également aux efforts déployés par le gouvernement japonais pour créer une division claire entre les croyances autochtones shinto et bouddhisme d'un côté, et entre les temples bouddhistes et les sanctuaires shinto de l'autre.
  • 宗教 - religion : terme qui désigne initialement l’enseignement d’une école, le plus souvent bouddhique est le terme utilisé pour transposer officiellement la traduction du mot religion.
  • 国家神道 - Shintō d’Etat : désigne un ensemble de mesures qui, liées à la Constitution, tisseraient une sorte de canon étatique du shintō comme outil de soumission et de militarisation. C’est la volonté de créer une religion nationale se traduisant par la mise en place de ce shintō central et omniprésent en tant que religion unique. Il trouve son point de départ au sein des études nationales.
  • 国学 - études nationales : école de philosophie et de philologie apparue à l’époque d’Edo ayant pour sujet de recherche tout ce qui concerne le Japon ; ses origines et ses fondements en essayant de chercher la nature de ce qui est profondément et authentiquement propre à l’archipel.
  • 信仰 - croyance : aussi connu comme étant la foi, il s’agit de la confiance et de l’admiration qu’on éprouve à l’égard d’une personne, d’un culte ou d’une doctrine en particulier.
  • 迷信 - superstitions : fait de croire que certains actes, certains signes entraînent mystérieusement des conséquences bonnes ou mauvaises ; croyance aux présages, aux signes.

Courants (littéraires, de pensée, politiques, économiques…)

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  • 神仏習合 - syncrétisme shinto-bouddhique : religion principalement majoritaire à la fin de l’époque d’Edo qui se fonde à la fois sur des éléments du bouddhisme (la mort, etc.) et à la fois sur le shintoïsme (rythme de la vie, mariages, etc).
  • 本地垂迹 : doctrine qui prend appui sur la théorie consistant à affirmer que les divinités sont des traces des bouddhas originels. C’est sur cette doctrine que se fonde le syncrétisme shinto-bouddhique.
  • 仏教 - Bouddhisme : doctrine philosophique et religieuse fondée par Siddhartha Gautama, le bouddha originel et dont les traits les plus marquants sont la bienveillance, la tolérance, le respect de la vie sous toutes ses formes.
  • 儒教 - Néo-confucianisme : courant philosophique extrême-oriental qui prit son essor sous la dynastie chinoise Song et devint la version officielle du confucianisme du XIVème siècle jusqu’au tout début du XXème siècle.
  • 道教 - Taoïsme  : doctrine religieuse et philosophique chinoise fondée par Lao Tseu, qui enseigne la solidarité totale entre la nature et l'homme.
  • 大教 - grand enseignement : doctrine au sein de cette volonté de séparation fraîchement installée qui se veut comme la nouvelle doctrine religieuse à adopter et qui repose sur 3 piliers fondamentaux :
  • Respecter les kami et chérir la patrie ;
  • Comprendre le Principe céleste et la Voie de l’homme ;
  • Vénérer l’Empereur et obéir à la Cour.

Ce mouvement se solde néanmoins sur un échec, car non adapté à la réalité du monde moderne.

  • 祭政一致 - unité du religieux et du politique : courant de pensée qui voyait dans les responsabilités religieuses du souverain le principe fondamental de son pouvoir politique.
  • 廃仏毀釈 : est un terme qui désigne un courant de pensée continue dans l'histoire du Japon et qui prône l'expulsion du bouddhisme en dehors du pays. De façon plus restreinte, il renvoie également à un mouvement historique particulier et à des événements historiques précis basés sur l'idéologie qui, pendant la restauration de Meiji, entraîne la destruction des temples, des images et des textes bouddhistes ainsi que le retour forcé à la vie laïque des moines bouddhistes.
  • Véritable École de la Terre pure : est une école du bouddhisme japonais. Fondée par Shinran, un ancien moine Tendai, elle s'inscrit dans le courant amidiste et est la forme de bouddhisme la plus répandue et pratiquée sur le territoire japonais.
  • Ecole Rinzai : est l'une des trois écoles du bouddhisme zen japonais avec Sōtō et Ōbaku. Rinzai est la branche japonaise de l'école chinoise Linji, fondée par Linji Yixuan sous la dynastie Tang, elle-même venant de l'école chan.

Oeuvres

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  • Chūō Kōron - 中央公論 : célèbre magazine japonais qui était au départ une revue bouddhiste du nom de Hansei Zasshi lors de sa première publication. Il devient rapidement l'un des plus importants magazines généralistes japonais et a été cité comme ayant profondément influencé plusieurs intellectuels japonais.

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