Etude de doc de "Napoléon Le Petit", de Victor Hugo rédigé en 1852
Étude de cas : Etude de doc de "Napoléon Le Petit", de Victor Hugo rédigé en 1852. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pasteque13 • 19 Juin 2024 • Étude de cas • 678 Mots (3 Pages) • 117 Vues
Louis-Napoléon Bonaparte (neveu de Napoléon 1er), élu président de la République française le 20 décembre 1848, a pris le pouvoir absolu après un coup d'État sanglant le 2 décembre 1851. Malgré son apparence de régime démocratique, le régime de Louis-Napoléon Bonaparte était en réalité autoritaire et a suscité de nombreuses oppositions.
Afin d'appuyer cette affirmation, nous reviendrons sur l'élection et la prise de pouvoir de Napoléon III, puis nous enchaînerons sur l’autoritarisme de son régime, avant de nous pencher sur les oppositions qui ont fait face à ce régime, tout en s'appuyant sur la préface de Napoléon Le Petit, de Victor Hugo rédigé en 1852 .
Tout d’abord, Louis-Napoléon Bonaparte est élu président de la république, pour un mandat de 4 ans, le 10 décembre par 74,5% des voix, du suffrage universel masculin de l’époque. Élection qu’il doit majoritairement au soutien des Orléanistes et des légitimistes ainsi qu’au prestige lié à son oncle et à l’impopularité de son principal concurrent, Cavaignac, auprès des ouvriers. Suite à une série de décisions conservatrices et anti-démocratiques de l’Assemblée nationale, qui possède l’essentiel du pouvoir sous la 3e République, tels que la restriction du corps électoral en 1850, enlevant le droit de vote aux ouvriers ou la limitation du droit de réunion, et le refus de la prolongation du mandat de LNB, Napoléon décide d’un coup d’État le 2 décembre 1851. LNB a donc pris le pouvoir sous forme démocratique, en consultant le peuple.
Par la suite, LNB va modeler, à partir du régime démocratique, un régime autoritaire. En effet, suite à son coup d’État, LNB organise, les 20 et 21 décembre 1851, un plébiscite, qui demandera au peuple de valider son coup d’État et de lui céder un grand nombre de pouvoirs. Suite à la validation de son plébiscite, LNB commence par promulguer sa constitution qui le nomme chef d’État pendant 10 ans et qui concentre en lui tous les pouvoirs. Par la suite, il fait arrêter ses opposants, avec plus de 20 000 personnes condamnées, supprimer les libertés publiques ainsi que celles de la presse, et instaure une loi permettant d'arrêter et déporter tous les suspects sans jugement. De surcroît, il rétablit le suffrage universel masculin mais le limite à l’élection du corps législatif et aux plébiscites, votes qu’il va décider de truquer de différentes manières telles que l’affiche blanche ou la corruption. Ainsi il emporte toutes les élections et les plébiscite à sa faveur, affichant en apparence un respect du peuple et de la démocratie, mais cachant la quasi-disparition des libertés publiques.
Enfin, le régime de Louis-Napoléon Bonaparte connaît de nombreuses oppositions. En un premier lieu, beaucoup d’opposants se sont exilées face à la répression ou par refus de ce régime, c’est le cas de Victor Hugo, exilé pendant près de 20 ans, dans son pamphlet “Napoléon le Petit”, celui-ci attaque directement le chef d’État, en le “présentant sous son vrai jour”, en expliquant sa démarche pour obtenir le résultat de “tout permettre à M.Bonaparte”, en qualifiant ses actes de “nullités” et en présentant la tombé du masque du 2 décembre 1851 comme le but de son livre. Hugo n’oublie pas de
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