Biographie de George Sand
Synthèse : Biographie de George Sand. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louis Darrasse • 5 Juin 2023 • Synthèse • 985 Mots (4 Pages) • 348 Vues
GEORGES SAND
George Sand est une écrivaine et femme engagée française. Aurore Dupin de son vrai nom est née le 1er juillet 1804. Son père fait partie de la haute aristocratie et sa mère est parisienne. Elle est connue pour ses romans comme Indiana, Lélia ou Le Meunier d’Angibault. Outre son talent littéraire, George Sand est très engagée politiquement durant la Deuxième République. En effet, elle méprise la monarchie et partage les valeurs républicaines. Son soutien aux insurgés de 1830 marque ses premier engagements politiques. Elle est antimonarchique et participe activement à la jeune Deuxième République notamment en prenant part au gouvernement provisoire. Pour diffuser ses idées libérales elle usa de nombreux moyens, profitant de ses atouts d’écrivaines.
Quels sont les différents aspects de l’engagement politique de George Sand ?
Dans un premier temps nous verrons quelles sont ses idées politiques puis ses moyens de diffusion.
George Sand a tout d’abord des idées républicaines et libérales. En effet elle prône les libertés individuelles et collectives comme la liberté d’expression, de penser ou de la presse qu’on peut résumer par « le droit de vivre ». Politiquement, elle donne de l’importance à la souveraineté populaire avec le droit de voter et celui d’élire ses représentants. Ce cadre républicain permet de créer une fraternité idéalisée et désirée qui dépasserait les limites des classes sociales. Elle s’oppose donc contre toute forme de monarchie car pour elle, un régime royal ne peut mettre en place de telles libertés.
Une république permet aussi la création d’un nouvel ordre social plus féministe et égalitaire. George Sand souhaite un pays équitable. Elle voudrait jusqu’à la suppression des classes sociales. Dans Hier et Aujourd’hui publié le 7 mars 1848 elle dit « La forme républicaine rayera le mot même de classes du livre de l’humanité nouvelle ». Premièrement on remarque qu’elle associe la société républicaine à une « humanité nouvelle » ce qui marque réellement le renouveau, la révolution sociale qu’espère Sand. De plus elle utilise le mot rayer qui marque un changement brutale et unique comparé aux époques monarchiques. Dans cette même idée d’égalité, l’écrivaine est une vraie féministe. Elle se bat pour l’égalité de genres ce qui devrait passer avant tout par la suppression de la loi de tutelle qui rend la femme dépendante de son mari ou de son père. George Sand préconise de ne pas brûler les étapes. Elle assure que l’égalité ne se fera pas immédiatement mais rêve de droits civiques et politiques pour les femmes.
Les idées politiques de George Sand ne sont pas forcément les plus répandues. En tant que femme il était assez difficile de se faire une place majeure. De Plus, la scène politique est encore remplie de nombreux monarchistes, antirépublicains ou d’antiféministes. Alors George Sand utilise de divers moyens pour faire entendre sa voix.
L’un des moyens principaux est l’écriture que ce soit par la littérature, le théâtre ou encore le journalisme. Les romans de George Sand qui ne sont pas toujours à visée politiques transmettent tout de même les idées de l’écrivaine. Elle compose des poèmes pour exalter la république ou les révolutionnaires comme dans Hier et Aujourd’hui publié le 7 mars 1848. Elle rédige des pièces de théâtre ou réalise des mises en scène comme au théâtre Français. Elle rédige un prologue pour le Gouvernement provisoire. Une Marseillaise y est chantée, symbolisant ses idées politiques. Le XIXème siècle est aussi ponctué d’innovations et d’amélioration techniques et technologiques. On remarque un développement de la presse inégalé. Les classes populaires y ont maintenant accès. Les journaux deviennent un moyen privilégié pour les politiciens ou les penseurs de partager leurs idées. Elle fonde deux Journaux : un local appelé L’Éclaire de l’Indre et La Cause du peuple qui ne survit que pour trois numéros. Elle publia des articles et des tribunes dans de nombreux journaux comme La Réforme, Les Bulletins de la République ou La Vraie République.
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