Montrez à partir de deux documents qu’un des points communs entre le nazisme et le communisme soviétique est le fait de se définir un ennemi intérieur, puis montrez la différence de nature qui existe entre le communisme et le nazisme.

Etude critique de deux documents d’histoire :

Sujet

Montrez à partir de deux documents qu’un des points communs entre le nazisme et le communisme soviétique est le fait de se définir un ennemi intérieur, puis montrez la différence de nature qui existe entre le communisme et le nazisme.

Nous allons essayer de répondre à la problématique suivante : en quoi le nazisme et le communisme essayent de se trouver un ennemi intérieur et quel sont leurs différences ?

Dans une première partie, nous allons montrer quels sont les enjeux des lois du document 1. Dans une deuxième partie, les enjeux de l’affiche soviétique et dans une troisième partie nous expliciterons les différences entre l’ennemi du nazisme et celui du communisme.

Le document 1 montre un extrait des lois de Nuremberg du 15 septembre 1935. La grande majorité des lois présentent les droits que peuvent avoir les citoyens allemands et les juifs. A cette époque, on constate que les citoyens allemands ont plus de droits que les autres. Ils ont par exemple tous les droits politiques. Par contre, les juifs sont exclus, ils n’ont pas le droit d’avoir de liaisons avec des citoyens allemands, car dans l’Allemagne nazi, les juifs étaient considérés comme une race dite « inférieure » alors que les allemands étaient de race dite « supérieure ». Ils croyaient au mythe de la race aryenne, comme quoi les premiers peuple d’Europe et leurs descendances constituaient une race suprême. Ils n’avaient donc pas le droit de mélanger leurs sangs. Il était aussi interdit aux juifs de faire travailler des citoyens allemands à leurs services sauf sous certaines conditions et de porter les couleurs du Reich.

Tout ceci nous montre bien que l’Allemagne nazi était antisémite, c’est-à-dire qu’ils avaient un sentiment de supériorité. En excluant les juifs de la société Allemande, ils en ont créé un ennemi intérieur un bouc émissaire soi-disant responsable des difficultés économiques et sociales de l’après première guerre mondiale. Ces lois visaient donc à bannir les juifs et à en faire des martyres des malheurs du pays. En réalité, les Allemands sont en grande partie responsables de leur propre sort de l’entre-deux guerre parce qu’ils ont voulu faire une guerre « jusqu’au-boutiste ». Ils se sont obstinés, ont perdu et se sont retrouvés ensuite dans une crise économique et sociale extrême.

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