Le mouvement Nazi, le NSDAP.
Cours : Le mouvement Nazi, le NSDAP.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cyrine98 • 10 Avril 2016 • Cours • 2 028 Mots (9 Pages) • 774 Vues
Après la première guerre mondiale, l’Allemagne est au plus bas d’un point de vue économique. En novembre 1918 a lieu la proclamation de la république dite « république de Weimar ». Cependant, une double opposition politique très virulente s’effectuait entre d’un côté, l’extrême droite pour qui la république est un synonyme de trahison, d’humiliation et, de l’autre côté, l’extrême gauche pour qui la république représente l’oppression capitaliste.
Presque la moitié des Allemands déteste cette république et veut sa destruction. Entre les deux extrêmes, les parties du gouvernement doivent former des alliances fragiles. Celles-ci constituent une composante du régime parlementaire.
Dans les années 20, il règne donc une atmosphère trouble et violente.
L’Allemagne sort en partie ruinée de la première guerre mondiale. En 1923, l’Allemagne ne peut pas payer les réparations induites par la défaite de la première guerre mondiale.
Le traité de paix signé à Versailles entraine l’occupation de la « Ruhr » par les Français et donc tout ça aboutit à l’effondrement de la monnaie allemande.
Ce non remboursement de la dette et des intérêts à des conséquences sur la valeur de la monnaie allemande, il s’ensuit une crise qui entraîna la ruine des épargnants, la ruine des commerçants ainsi qu’un profond traumatisme dans la tête des Allemands.
Pour résoudre cette crise économique puis sociale, la triple entente diminue le montant des réparations et les banques américaines placent de fortes sommes en Allemagne afin de balayer les effets négatifs sur la population.
Entre 1924 et 1929, la croissance reprend dès 1929 où survient le « crash de Wall Street » qui entraîne le retrait des capitaux américains d’Allemagne et donc par la suite, survient une nouvelle crise économique et sociale mondiale. Celle-ci est très forte et très profonde.
En 1932, le point culminant de la crise est atteint. Il y’a environ 6 millions de chômeurs en Allemagne. De nombreuses petites entreprises font faillites.
Les classes moyennes, la petite bourgeoisie sont une fois de plus touchées par une crise. La production industrielle est stoppée donc la consommation aussi, les prêts ne sont plus remboursés aux banques…
Il y’a une dévaluation du reichsmark. En plus de cela l’Allemagne doit payer les réparations imposées par le « diktat » de Versailles. A ce moment-là, l’Allemagne est au plus bas d’un point de vue économique et relationnel entre ces différentes composantes.
La population allemande cherche un parti politique capable de faire sortir l’Allemagne de la crise. Cette crise économique favorise le mouvement Nazi avec Hitler, alors appelé parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP).
Celui-ci propose des solutions toutes faites :
• une politique de réarmement,
• une forte intervention de l’Etat dans les dépenses et,
• un discours populiste.
Le parti Nazi désigne des boucs-émissaires pour mobiliser la population Allemande contre un ennemi commun.
D’ un côté les coupables extérieurs:
• les alliés dont la France qui ont imposé le « diktat » de Versailles et,
• les américains responsables de la crise économique.
De l’autre côté, les coupables intérieurs :
• les communistes (parti de l’URSS) et,
• les juifs appelés « parasites » exploitent l’Allemagne pour leur propre compte et intérêt général.
Chaque crise provoque une augmentation des voix pour ce parti politique Nazi.
Le parti Nazi attire surtout les classes moyennes, la petite bourgeoisie, très touchées par les crises de 1923 et 1929 et, très sensible aux discours anti-juifs.
Hitler cherche l’appui de la grande bourgeoisie : patrons d’industrie et aussi chefs de l’armée comme Hindenburg (président de la république élu en 1925 et réélu en 1932). Hitler passe un accord secret avec les plus hauts dignitaires du peuple allemand. Ils fournissent au parti Nazi un soutien financier.
En échange, Hitler leur promet de favoriser les intérêts de leur catégorie sociale c’est-à-dire de la grande bourgeoisie. Grace à ces propos et ces différentes ressources, l’influence politique d’Hitler progresse.
B/L’instauration de la dictature
Né dans des conditions parfaitement légales, le IIIème Reich s’écarte rapidement de l’Etat de droit pour instaurer une véritable dictature qui doit permettre la réalisation des vastes desseins exprimés par Hitler dans « Mein Kampf ».
La sélection naturelle s’opérant au bénéfice des plus forts, les germains, peuple élu, imposeront leur hégémonie par la force. Il s’agit donc pour l’Allemagne de rompre d’abord les chaînes imposées par le « Diktat » de Versailles et de restaurer sa puissance militaire.
Désigné comme le chancelier par le vieux président Hindenburg, le 30 janvier 1933, Hitler se trouve à la tête d’une coalition (WSDAP et DNVP) coalition chargée de mener une politique de redressement national.
Le gouvernement ne compte que deux Nazis Frick et Göring en plus du chancelier alors que les hommes de la droite classique semblent pouvoir contrôler les nationaux socialistes, voir même « apprivoiser » Hitler.
En fait, derrière cette apparence les Nazis entendent bien s’imposer rapidement, une révolution totale.
Malgré l’opposition d’Hindenburg, chef du DNVP, Hitler obtient la dissolution du Reichstag dès le 1er février. Il s’agit pour lui de pouvoir disposer d’une majorité parlementaire pendant la campagne électorale qui se déroule dans un climat d’insécurité.
Hitler annonce un nouveau régime qui relèvera l’honneur national, rétablira l’unité spirituelle du peuple allemand, restaurera le christianisme, la famille etc.
Il s’assure l’appui financier de la grande industrie et organise une campagne de terreur contre les sociaux-démocrates et les communistes. L’incendie du Reichstag, le 27 février, est imputé aux communistes, ce qui lui permet de mettre le parti
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