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La seconde guerre mondiale : une guerre d'anéantissement ?

Étude de cas : La seconde guerre mondiale : une guerre d'anéantissement ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2017  •  Étude de cas  •  1 495 Mots (6 Pages)  •  1 290 Vues

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La Seconde Guerre mondiale (1939-19145) est une guerre d’anéantissement marqué par la forte proportion des civils parmi les victimes de guerre (entre 55% et 65% selon les régions), par le génocide perpétré par les nazis et leurs alliés contre les juifs et les Tziganes, par le nombre de pays qui y ont participer (jamais autant n’avaient participés), par le nombres de victimes qu’il y a eu et par la création de nouvelles armes très puissantes telle que la bombe atomique. C’est le principe d’une guerre d’anéantissement. Une guerre d’anéantissement signifie le désir de détruire systématiquement l’adversaire ou certaine catégorie de population selon une logique idéologique, en mobilisant les moyens d’une guerre total. Commencée en Asie par l’invasion de la Chine du Nord par les armées impériales nippones et poursuivie par l’invasion de la Pologne par les armées nazies (septembre 1939) elle devient véritablement mondiale lors de l’entrée en guerre des États-Unis d’Amérique agressés à Pearl Harbour (7 décembre 1941) mais à cette époque beaucoup de mort sont déjà a déploré. Quels sont les visages de cette guerre ? Nous verrons comment cette guerre d’anéantissement se caractérise d’abord par une violence radicale avant de voir comment cette volonté d’anéantissement culmine avec le génocide perpétré contre les juifs et les Tziganes d’Europe.

La Seconde Guerre mondiale est une guerre d’anéantissement. Son bilan humain effroyable (65 millions de morts). Elle se caractérise de bout en bout par une violence extrême perpétrée par et à l’encontre des populations civiles et militaires. Cette violence extrême est bien sûr le résultat d’une mobilisation humaine, scientifique et économique hors du commun. Près de 90 millions d’hommes sont mobilisés, dont 35 millions pour la seule URSS. La main d’œuvre est également sollicitée : une importante culture de guerre permet d’embrigader des millions d’ouvriers 30 millions en Allemagne et 55 millions aux États-Unis. Les nouvelles armes produites sont de plus en plus puissantes et dangereuses : fusils d’assaut, mines, grenades à main, lance-flammes sont perfectionnés. La fin de la guerre voit l’arrivée des avions à réaction, des bombardiers lourds et évidemment de la bombe atomique. C’est nouvelles armes sont très puissantes et les civils sont les premières victimes des combats 42 millions de morts dont 16,5 millions de Chinois (bombes atomiques) Hiroshima (Japon, 6 août 1945) en tue près de 150000. Les territoires de l’URSS sont particulièrement visés. La guerre à l’Est atteint des degrés de violence inouïs : les Soviétiques exécutent froidement entre 1939 et 1940 près de 15,000 officiers polonais capturés en 1939, les Nazis laissent mourir de faim près de 3,5 millions de prisonniers soviétiques ou alors avec Stalingrad qui fait près de 1 millions de mort soit une des guerres les plus meurtrières de l’histoire. Mais l’horreur est présente partout. Les unités nazies rapatriées entre 1943 et 1944 sur le front de l’Ouest y amènent leurs habitudes de guerre : c’est le massacre des « Fosses ardéatines » ou celui du village d’Oradour-sur-Glane, dont la population est massacrée par la division Waffen SS Das Reich.  Les marins des navires coulés par les torpilles des sous-marins sont abandonnés à leur sort comme quoi il n’y a pas que sur Terre qu’il y a des morts mais aussi sur les flottes c’est vraiment un massacre. Systématiquement les « lois de la guerre » ne sont pas respectées. C’est une culture de guerre de la « victoire à tous prix », la Seconde Guerre mondiale est une guerre d’anéantissement car elle est une guerre idéologique. Contrairement à la Première Guerre mondiale qui pouvait encore passer pour une guerre impérialiste, la Seconde Guerre mondiale voit s’affronter des idéologies violemment opposées (La Nazisme contre le bolchévisme, la dictature contre la démocratie) et qui ne voient de salut que dans l’anéantissement de l’ennemi d’où le nombre de mort dans cette guerre. Mais la guerre d’anéantissement menée par les Alliés (États-Unis, Grande-Bretagne, URSS, Chine, France et leurs alliés), où il s’agit d’anéantir les supports politiques et économiques d’une idéologie abhorrée, ne vise pas l’anéantissement des populations. L’anéantissement est une idée de l’axe avec les génocides juifs et Tziganes.

On voit bien que cette guerre est une guerre d’anéantissements avec un grand nombre de morts un génocide et un seul but : remporter cette guerre, donc près a tout pour la gagnés.  

  Entre 1939 et 1945 50% de la population juive mondiale et 75% de la population Rom ont été exterminés par l’Axe. La volonté délibérée de détruire un peuple et sa culture caractérisent le crime de génocide. Plus de 6 millions de juifs européens et de Tziganes (240,000) sont morts pendant la Seconde Guerre mondiale, victimes de génocide (Dont 50% pour la seule année 1942). La répression contre les Tziganes a commencé tôt : en Allemagne dès la conquête du pouvoir par les Nazis, les Tziganes sont victimes de persécution, arrêtés et finalement exécutés par la faim, le surtravail ou les exécutions sommaires. Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en Europe (septembre 1939, invasion de la Pologne par les Nazis et les Soviétiques) donne une autre ampleur à la politique d’extermination des juifs et des Tziganes pensés par les Nazis La conquête rapide d’immenses territoires à l’Est (1941-1942) a jeté dans les bras des Nazis des millions de juifs européens (Pologne, Biélorussie, Russie). L’intention de détruire les juifs est flagrante : les Einsatzgruppen (Bataillons de gendarmes, de soldats et de policiers encadrés par des membres de la SS) et leurs Sonderkommandos (Compagnies chargées des exécutions de masses) suivent les armées allemandes. Ces unités de tuerie mobiles tuent 1,5 millions de personne. Depuis la prise du pouvoir par les Nazis la machine génocidaire s’est progressivement renforcée : la création du RSHA (Office Central de Sécurité du Reich) met entre les mains des fanatiques du régime les instruments de répression. HEYDRICH et HIMMLER commandent l’ensemble des forces de police et d’espionnage du Reich dont la tristement célèbre GESTAPO (Police Secrète d’État). Des hommes obscurs mais zélés orchestrent au sein du RSHA l’identification des juifs (septembre 1941, port de l’étoile jaune), l’exclusion des juifs de leurs communautés nationales (Lois de Nuremberg, 1935), leur déportation puis leur exécution dans dès les camps de concentrations. Chaque étape amène son lot de victimes. La vie dans les ghettos est effroyable et ceux de Lublin et de Varsovie (Pologne) sont de véritables mouroirs. Les voyages en train entraînent souvent des taux de mortalité de plus de 20%, la folie guettant les survivant dans des voyages de près de 10 jours où les morts et les vivants se côtoient au milieu des déjections. À l’arrivée une sélection envoie les femmes, les vieillards et tous les enfants immédiatement vers les chambres à gaz.  Des détenus sont chargés d’emporter les corps délestés de leurs dents en or et de leurs cheveux vers les crématoriums (Auschwitz) ou les fosses (Treblinka) pour réduire les corps en poussière. Le système de mort industrielle a largement été conçu par Rudolf HÖSS, commandant du camp d’Auschwitz. Les Nazis tiennent particulièrement à réutiliser (détourner de leur fonction d’origine) victimes : des cheveux les nazis font des tissus, des cendres du savon. Comme si les juifs ne pouvaient servir que morts. La conférence tenue à Wannsee, dans la banlieue chic de Berlin, définit les objectifs de la « Solution finale du problème juif », c’est-à-dire l’extermination de la population juive d’Europe. Les populations non-juives sont, la plupart du temps, passives car le vieux fond antisémite et anti judaïque européen est encore très fort. Les populations juives ainsi isolées tentent des évasions et des révoltent mais sans espoir. En 1943 une centaine de jeunes combattants juifs polonais du ghetto de Varsovie se soulèvent. En 1944 alors que tout est perdu Auschwitz exécute encore 440,000 victimes. Quand les armées alliées s’approchent des camps les SS emmènent les détenus dans de longues marches qui voient encore des dizaines de milliers de détenus mourir. Seule la fin de la guerre marque la fin du processus d’extermination qui ont fait près de 7 millions de morts juifs et Tziganes se fut un vrai massacre qui a été nommé comme un crime contre l’humanité et qui restera a jamais comme la période la plus horrible de tous les temps.

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