La résistance française entre 1940-1945
Commentaire de texte : La résistance française entre 1940-1945. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar toto1405 • 1 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 1 362 Mots (6 Pages) • 847 Vues
COMPOSITON D’HISTOIRE
Sujet : La Résistance française entre 1940-1945
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GUILLEREZ
Thomas
1re L
Entre mai et juin 1940, la France est victime d’une humiliante défaite face à l’Allemagne. Cette défaite aura pour conséquence, l’occupation de l’adversaire sur son territoire. La France sera divisée en deux espaces : la zone occupée, dirigé par le Reich de Hitler et la zone libre dirigée par l’Etat français de Vichy du Maréchal Pétain. Le territoire occupé est soumis à de multiples condition, instauré par l’Allemagne. La présence allemande sur le territoire français fera émerger dans le cœur de certain citoyens un sentiment de lutte et de s’affranchir de la présence du nazisme. Cela fera naître un mouvement de résistance, dans la métropole mais aussi dans quelques colonies et à Londres où se tient le Général de Gaulle, qui incite les français à lutter. Il a pour objectifs de libérer la France et de restaurer la république. C’est avec les FFI, les FFL et les autres résistants que de Gaulle tente de poursuivre ses objectifs, avec des renseignements, informations et filière d’évasion mais aussi à grâce aux sabotages, attaques et assassinats. Tous cela mènera en 1945 à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, à la libération du territoire, à la victoire contre le nazisme et au retour d’une IV République en France. Il serait désormais intéressant, de se demander, en quoi la Résistance joue-t-elle un rôle important en France entre 1940 et 1945. En premier lieu, j’évoquerai l’émergence d’une résistance née de la défaite et de ses conséquences. Dans un second temps, j’aborderai la résistance qui mobilise divers acteurs, pour des actions et objectifs nombreux et variés. Et pour finir, je présenterai une résistance qui atteint ses objectifs militaire et politiques.
Le 3 septembre 1939, la France déclare la guerre à l’Allemagne mais pendant une durée de huit mois, il n’y a aucun combat entre les deux pays, on qualifiera cela de « drôle de guerre ». Les français sont certains que l’ennemie ne pénétrera pas dans leur territoire, ils sont sûr de l’inébranlabilité de la Ligne Maginot, érigé dans les années 20, le long de la frontière franco-allemande et qui empêcherait toutes intrusions. Mais, c’est un coup de théâtre, puisque le 10 mai 1940, les troupes allemande, dirigées par Hitler, envahissent la France, en ayant contourné la Ligne Maginot par la Belgique. C’est alors qu’à partir de cette date de multiples batailles opposant la Wehrmacht et les troupes français auront lieux, comme la bataille de Montcornet, le 17 mai 1940 et d’autres encore. L’avancée allemande se fera de plus en plus rapidement, on qualifiera cette avancée de « Blitzkrieg ». Mais après mainte et mainte tentative de repoussement de l’ennemie, les troupes allemande et Hitler entrent dans la Paris le 14 juin 1940. Conscient de la situation, le président Albert Lebrun nomme Philipe Pétain alors maréchale, président du Conseil. Désormais, même si Albert Lebrun n’a pas démissionné, il n’exerce plus aucun pouvoir. Dès son ascension au pouvoir Pétain met fin à la IIIe République et s’octroie les pleins pouvoirs avec de nombreux actes constitutionnels. Pétain signe avec Hitler l’arrêt des combats, le 22 juin 1940. Cet armistice fait plonger la France dans les bras allemands, qui ré annexeront l’Alsace et la Moselle au Reichland et le reste du pays est mit en pièce et rattaché aux différents commandements. Tandis que le reste est divisé en deux : la zone occupé, dirigé par les allemands et la zone libre où Pétain fixe son gouvernement à Vichy, sous le nom de l’Etat Français de Vichy
Dès son accession au pouvoir, on qualifie le maréchal Pétain de défaitiste. En effet, au lendemain de cela, Pétain appelle en vain les français à cesser le combat et signe avec Hitler un armistice, le 22 juin 1940 à Rethondes dans le wagon de train où fut signé l’armistice le 11 novembre 1918. Battu et humilié par cet armistice Pétain accepte la défaite et se range du côté adverse et s’engage dans la collaboration avec l’Allemagne le 24 octobre 1940 à Montoire. Car Pétain pense atténuer les exigences des allemandes, car Pétain veut récupérer les prisonniers, Hitler propose d’échanger un prisonnier contre deux ouvriers français pour travailler dans les usines allemandes mais cette relève est échec. C’est pour cela qu’en 1942, Pétain instaure la S.T.O., qui enverra plusieurs milliers de français travailler en Allemagne avec la livraison de produits industriels et agricole, par exemple des productions de Louis Renault seront envoyées en Allemagne. Mais ce n’est pas qu’une collaboration industrielle, elle est également militaire et policière, avec la création de la L.V.F., 5 800 français aidant à permettre ou faciliter le mouvement des troupes allemandes et empêcher celui des forces ennemies. La gendarmerie et la police sont désormais obligés de travailler avec la Gestapo. Enfin la création de la Milice française, qui a pour but d’arrêter les résistant considérés comme traites aux yeux de Pétain. Mais aussi une collaboration politique et idéologique, Vichy se range du côté de Hitler concernant la façon de traiter les Juifs, avec « Le statut des Juifs » de 1940 », qui copie les Lois de Nuremberg de 1935, par exemple la rafle du Vel d’hiv, qui à arrêter 1300 juifs dont 4000 enfants dans les rues de Paris, c’est la plus grande arrestation massive de juifs durant la Seconde Guerre Mondiale. Pétain est considéré comme le héros sauvant la nation par certains français, contrairement à d’autres qui restent opposé à lui.
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