Poète suisse naturalisé français, Blaise Cendrars (1887-1961) s’engage dans la légion étrangère ; il est blessé au front en 1915, ce qui lui vaut d’être amputé du bras droit.
Commentaire de texte : Poète suisse naturalisé français, Blaise Cendrars (1887-1961) s’engage dans la légion étrangère ; il est blessé au front en 1915, ce qui lui vaut d’être amputé du bras droit.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nathan.. • 25 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 1 173 Mots (5 Pages) • 813 Vues
La Première Guerre mondiale est un conflit qui opposa des pays de toutes les régions de la planète entre le 28 juillet 1914 et le 11 novembre 1918. Ce conflit, dont la majeure partie des batailles se déroula sur le continent européen, opposa les Alliés, coalition formée autour de la Triple-Entente (France, Royaume-Uni et Russie), aux Empires centraux (Allemagne et Autriche-Hongrie). C'est une guerre très violente et sanglante, notamment à cause des combats qui se déroulaient essentiellement dans des tranchées. Les conditions de vie des soldats, surnommés les Poilus, étaient particulièrement dures et insalubres. Ce conflit aura des conséquences et des implications qui ne se limiterons pas aux champs de bataille, mais qui toucherons l'ensemble des sociétés des pays mobilisés. Le document proposé ici est un récit intitulé « J’ai tué » et écrit en 1918 par Cendrars, ce texte nous raconte l’ampleur de la 1ère guerre mondiale et ces répercussions sur la vie des participants. Frédéric Louis Sauser, dit Blaise Cendrars, est un écrivain francophone (naturalisé) d'origine suisse, né le 1er septembre 1887 à La Chaux-de-Fonds (Suisse) et mort le 21 janvier 1961 à Paris. Il fût gravement blessé lors de la Première Guerre mondiale, ce qui lui vaudra l’amputation d’un bras. C’est après cette blessure qu’il publiera en 1916 « La Guerre au Luxembourg », un poème, puis, en 1918, un court texte en prose : « J'ai tué » exposant ainsi sa vision et son expérience du conflit. On se demandera ainsi en quoi ce texte montre que la Première Guerre mondiale est une guerre totale à l’origine d’une expérience combattante nouvelle et traumatisante. Une guerre totale étant une guerre qui mobilise toutes les ressources des Etats belligérants. Ainsi, en premier lieu, l’on verra que ce conflit et une guerre est totale et en second lieu que ce conflit va générer une nouvelle expérience des combats.
Dans cet extrait, on peut voir que la Première Guerre mondiale est décrite comme une guerre totale. L’ampleur du conflit y est exposée : « cette immense machine de guerre ». On y décrit ainsi l’effort de guerre et la mobilisation des esprits.
Dans cet extrait, on peut voir que la Première Guerre mondiale est décrite comme une guerre totale. En effet, l’on observe que les Etats font appel à toute la main d’œuvre possible : « Des femmes », « peuple d’ouvriers » pour remplacer les combattants et maintenir la production : « Sur toute]… [la terre on ne travaille que pour moi ». On peut voir ici que toutes les aptitudes de chacun sont nécessitées pour le conflit : « Mille millions d’individus m’ont consacré]…[leur force, leur talent, leur science, leur intelligence, leurs habitudes, leurs sentiments, leur cœur ». Les Etats contrôlent l’économie, ils font ainsi appel à leurs biens financiers : « La richesse d’un siècle de travail intensif » pour pallier aux lourds coûts du conflit. Les historiens estiment qu’avec ce qu’à coûter la 1ère guerre mondiale, on aurait pu construire une maison pour chaque S.D.F dans le monde. On observe également que le conflit fait l’objet de propagandes intensives. En effet, les Etats contrôlent les médias : « La foule des grandes villes se rue au ciné et s’arrache les journaux » et s’en servent à des fins stratégiques. Ces campagnes de propagande auront ainsi pour but de soutenir le moral des civils : « des âmes prient », de renforcer le sentiment patriotique en diabolisant l’ennemi : « le Boche » et de convaincre par tous les moyens de participer à l’effort de guerre : « Je revendique alors l’honneur de toucher un couteau à cran
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