Lettre tirée du livre « Lettres de poilus »
Fiche de lecture : Lettre tirée du livre « Lettres de poilus ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jebrille • 18 Décembre 2014 • Fiche de lecture • 771 Mots (4 Pages) • 1 916 Vues
Corrigé évaluation histoire :
Présentation du document :
Nature : lettre de soldat (développer sur l’importance de la correspondance pendant la 1ère GM). Lettre tirée du livre « Lettres de poilus » paru en 1998.
Auteur : Gaston Biron, 29 ans en 1914 (donc 31 ans). Un simple soldat, non gradé, un poilu. Il meurt quelques mois après en septembre.
Destinataire : sa mère dont il est visiblement très proche. Correspondance régulière.
Date : 25 mars 1916. En effet il est mort en 1916 et il fait référence à verdun.
Contexte : la bataille de Verdun. Bataille symbole de la 1ère GM. Bataille qui démarre en février 1916 par une attaque Allemande et s’achève en décembre de la même année. Bataille extrêmement meurtrière (environ 300 000 morts), bataille d’une guerre totale (des moyens matériels et humains considérables…), bataille d’un type nouveau : une guerre d’usure.
Idée principale : dans cette lettre le soldat parle de son expérience combattante et témoigne des souffrances endurées par les soldats (il emploie à 3 reprises ce terme). Ces souffrances sont dues à la nature des combats, ce sont des souffrances physiques et morales.
Analyse du document : Cette lettre apporte un témoignage sur les souffrances des soldats :
Des combats très meurtriers :
Les pertes énormes : 300 survivants sur 1200 après un assaut. Verdun un bataille extrêmement meurtrière. Des assauts contre les lignes ennemies qui se soldent par de lourdes pertes.
L’enfer du champs de bataille :« pareille fournaise », « enfer » : les obus et l’artillerie (le feu , le bruit …)
Vulnérabilité des soldats : les soldats attendent, ils subissent la guerre. Il ne peut se défendre par aucun moyen face aux armes nouvelles . Fatalité de la mort. Il semble attendre impuissant (une guerre d’un type nouveau : guerre d’usure). Il n’évoque pas la part qu’il prend pendant le combat.
« 8 jours » au front : des batailles longues, peu de relève, les soldats passent des jours sous le feu ennemi sans répits.
Souffrances physiques (liées à la vie dans les tranchées) :
La fatigue physique : « Longues nuits sans dormir » (à cause du bruit des canons, de la peur…)
Manque d’alimentation : « Huit jours sans boire et presque sans manger » ; Au front les soldats sont mal approvisionnés à cause des difficultés pour acheminer la nourriture sous les bombardements.
Les tranchées de 1ère ligne qui ne sont pas nettoyées: « vivre au milieu de charnier humain, couchant au milieu des cadavres…. ». Ainsi on apprend que les corps ne sont pas ramassés et que les soldats sont confrontés à la dure présence de la mort… Les lois de la guerre ne sont pas respectées, il n’y a pas de trêve pour ramasser les corps et les blessés.
Souffrances morales :
La mort omniprésente :
Le « deuil de nos
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