La guerre 14-18
Cours : La guerre 14-18. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Mars 2013 • Cours • 725 Mots (3 Pages) • 943 Vues
Je me présente, Moi, Julien Cumeau, jeune journaliste français, tout nouveau dans le milieu …
Cela fait plusieurs mois que la Guerre est officiellement déclarée. Il y a quelque semaines, mon directeur m’a annoncé la « Bonne nouvelle » : c'est-à-dire qu’il m’a informé que je serai un des journalistes, ayant l’opportunité de pouvoir me rendre sur les lieux de la bataille de Verdun, en pleine action. Je crois qu’il est le seul à percevoir cela comme « une opportunité ».
J’ai quand même accepté, ne me demandez même pas pourquoi .. Tout ce qui importe c’est que j’ai dit oui . Alors, me voilà aujourd’hui, le 24 Octobre 1916, au beau milieu de ce champ de bataille, en train de rédiger cette lettre . Je n’ai même pas la moindre idée de ce qui me pousse à écrire ça …
Cela fait maintenant plus de deux mois que je suis encerclé par toute cette horreur, enfin, il me semble . C’est que, dans ces conditions plus personne n’a vraiment encore la notion du temps . Nous savons juste que ça fait longtemps que nous sommes là, beaucoup trop longtemps ..
Vous savez, il n’y a même pas de mots pour décrire tout ce que je peut apercevoir autour de moi, rien qu’à cet instant même où j’écris. Ou tout ce que j’ai déjà put observer.. Je ne sais même par où commencer…
J’en profite, là, maintenant, dans ce moment de creux, pour tenter d’écrire en paix …
Je me dit qu’écrire m’aidera peut être à aller mieux ..
Il est rare d’avoir un tel silence, dans nos tranchés …
A présent, les coups de feu sont devenu un bruit de fond habituel, même plus choquant . Les soldats s’étalant par terre à cause des balles sont devenus des chutes presque naturels . Les corps déchirés par les explosions, les pleures des soldats en détresse me sont familier. La panique chez tout ces hommes, tout ces actes devenus mécaniques, tout ces blessés espérant presque que leur dernier soupire arrive le plus vite possible, les cris de souffrance des soldats de toute nationalités qu’il soient, sont devenus des sons fréquents ..
En parlant de nationalités, elle n’a plus aucune importance, elle n’en a pas eut longtemps. L’homme n’a plus qu’une idée en tête : détruire celui qu’on lui à dit de neutraliser.
Mais qui est « celui » … Qui est l’intrus .. Qui est l’homme en face de nous … Juste, un humain .. De simples humains .. Aussi vivants que n’importe qui d’autre sur cette Terre … Qu’ils soient Allemand ou Français .. Et c’est ça qui est d’autant plus désespérant et déroutant …
Le caporal principal de notre tranchée est de plus en plus dure envers les soldats …
Mais l’incompréhension et la panique peut clairement se lire dans chacun de leurs yeux.
A tout cela, s’ajoute les conditions atroces de vie que doivent supporter jours après jours, semaines après semaines, tout les soldats. Le sol de chaque tranchés ne ressemble plus qu’à une immense flac de boue, sale, aussi bien du coté Français que du coté Allemand ..
Et ce froid, ce vent glacial de plus en plus fréquent, l’hiver est là, et ce n’est que le début de l’hiver. La
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