La Première Guerre mondiale
Chronologie : La Première Guerre mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alex92 • 12 Octobre 2014 • Chronologie • 2 725 Mots (11 Pages) • 808 Vues
En octobre 1914, la première guerre mondiale devient une guerre de position, ce qui donne naissance aux tranchées. Mais l’organisation de la bataille de la Somme ne débute qu’à partir du 6 décembre 1915. Cependant, l’offensive des alliés ne commence que le 1er Juillet 1916. Las anglais attaquent les premiers. C'est un échec cuisant au nord, mais au sud, les anglais parviennent à prendre Mametz et Montauban. Les Français progressent.
Le 14 juillet a lieu la deuxième attaque d'envergure. Les Britanniques visent la 2ème ligne allemande sur un front plus restreint. Les Sud-Africains attaquent au Bois Delville.
Le 23 juillet; attaque britannique de Guillemont à Pozières, pris par les Australiens le 25.
Le 3 septembre, une attaque générale alliée depuis la rivière Ancre jusqu'à Chilly. Les Britanniques s'emparent de Guillemont, les Français de Soyécourt.
Le 5 septembre, les Canadiens relèvent les Australiens devant la ferme du Mouquet.
Le 9 septembre, Ginchy est pris définitivement par la 16e division irlandaise.
Le 15septembre, c'est la troisième grande poussée avec la première apparition des chars dans la bataille entre Courcelette et Flers.
Le 26 septembre marque le début d'une offensive générale franco-britannique, de Martinpuich à la rivière Somme. Thiepval et Combles sont aux mains des Alliés.
Le 7 octobre, une offensive alliée se fait de Courcelette à Bouchavesnes. Les Britanniques se rendent maîtres de Le Sars. Mais la pluie ralentit la progression des troupes. C'est une guerre d'usure.
La bataille de la Somme se termine enfin, le 18 Novembre 1916 avec un million de victimes. L’offensive générale alliée en Picardie se déroule le 8 Août et le 11 Novembre 1918, les allemands signent l’armistice. Ce dossier retranscrit notre visite sur le terrain.
La Somme fut donc une terrible bataille puisqu’elle a fait énormément de morts et de blessés, chez les alliés, mais aussi chez l'ennemi. Cette bataille, constituée d’une série d’affrontements qui s’étalèrent sur plusieurs mois de l’année 1916, fut l’un des lieux les plus sanglants de cette Grande Guerre.
Notons également que le principe de la guerre d’usure peut avoir un effet démoralisant pour des troupes d’assaut. Les soldats durent attaquer à maintes reprises les mêmes objectifs, où la vue des cadavres et des blessés des assauts précédents n’améliora en rien leur moral. Il en va de même pour les Allemands qui appliquèrent le concept de la contre-attaque systématique avec des résultats qui furent loin d’être heureux. Trop souvent, ces assauts répétés étaient improvisés et ils manquaient de préparation, notamment au niveau de l’utilisation de l’artillerie.
C’est aussi un acte de bravoure, de courage qu'ont accomplis ces soldats en allant au front, se faire tuer pour la patrie. Cela montre aussi que la France n’était pas seule face à l’Allemagne, et qu’elle avait de nombreux alliés.
Suite à cette visite, ces lieux de mémoire permettent de rendre hommage et surtout de ne pas oublier ceux qui sont morts pour notre patrie, pour la paix. Cette journée, très enrichissante, nous a permis de comprendre la situation quotidienne des soldats dans les tranchées à travers la visite du musée (leurs conditions de vie, leurs armes...).
Mais aucun résultat stratégique n'avait été acquis, aucun objectif d'importance atteint; la guerre continuait; le doute et la déception succédaient aux espoirs de juillet.
Même si la bataille de la Somme est considérée comme une victoire, l'avancée des troupes alliées ne semble pas justifier la perte d'autant d'hommes.
1) Le musée s’appelle « Somme 1916 » à cause de la bataille de la Somme qui a eu lieu en 1916.
Le souterrain date du XIIIème siècle.
Le Musée Somme 1916 d'Albert, aménagé (en 1938) dans un souterrain qui servit d'abri anti-aérien -pour protéger les habitants en cas de bombardements- pendant la Seconde guerre mondiale, d'où son nom primitif : Musée des Abris. Il retrace la vie militaire pendant la Première Guerre mondiale dans la Somme.
Albert (anciennement Encre ou Ancre) est une commune française, située dans le département de la Somme en région Picardie. Elle est située au nord-est du département de la Somme, à l'intersection de la rivière Ancre1 et de l'ancienne voie romaine reliant Amiens(à 30 km) à Bapaume (à 20 km environ), devenue aujourd'hui la R. d. 929.
L'entrée du musée est située à droite de la basilique Notre-Dame de Brebières.
2) Les Français ont d’abord creusé de simples trous individuels, reliés tant bien que mal entre eux (par des boyaux). Face aux blockhaus allemands, ils se mettent à construire des positions en profondeur, des parallèles et des zigzags afin que deux rangées de tranchées ne puissent être soumises au même bombardement. Cela signifiait qu'un soldat ne pouvait voir à plus de 9 m. La nature du sol joue un rôle important. Quand on ne peut creuser profondément, on édifie du côté de l’ennemi une banquette de tir. Dans les terrains humides, les parois sont renforcées par des claies (treillage en bois ou en fer) et des fascines (assemblage de branchages). La bande de terre sur le côté de la tranchée face à l'ennemi était appelée le parapet et possédait des ouvertures destinées au tir. Le monticule de l'autre côté de la tranchée était appelé le parados et protégeait la tranchée des obus tombant derrière elle. La partie supérieure du parapet est consolidée par des sacs de terre. Le fond de la tranchée était communément recouvert de caillebotis pour éviter de marcher dans la boue. La défense immédiate de la tranchée est assurée par des réseaux de fil de fer barbelé et des chevaux de frise. L’espace qui sépare les deux premières lignes, le no man’s land, n’est jamais très large : un kilomètre au maximum en plaine. Une deuxième, voire une troisième ligne, a été creusée à l’arrière. Le soldat, au début, ne dispose que d’un abri individuel, surnommé la « niche à chien ». Puis des abris plus profonds, creusés du côté de l’ennemi pour éviter l’impact des balles, sont installés. Dans les positions de réserve, l’abri devient souterrain, et on y accède par un escalier. Les tranchées alliées n’égaleront jamais la qualité des tranchées allemandes. Les tranchées étaient cependant très différentes selon les
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