La Première Guerre Mondiale
Dissertation : La Première Guerre Mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zouuuz • 2 Avril 2013 • 1 314 Mots (6 Pages) • 925 Vues
La première guerre mondiale
La 1ère GM est d’abord un affrontement des principales puissances européennes en un temps où l’Europe domine le monde (les hommes des pays colonisés sont enrôlés dans les armées de leurs colonisateurs respectifs). Les fronts majeurs du conflit se situent en Europe. Le conflit se généralise, toutefois, avec l’entrée plus tardive dans le conflit des E.U (1917) et du Japon et de la Chine, au côté de l’Entente.
Dés le début du siècle, les signes d’un affrontement généralisé sont présents. Le R.U. inquiet de la montée en puissance de l’Allemagne rejoint l’alliance franco-russe déjà constituée, en 1905. La France se prépare à la revanche (défaite de 1871) ; la Russie soutient le nationalisme slave contre la domination autrichienne. Cette coalition (appelée Entente) intègre aussi d’autres pays : la Roumanie, la Grèce, la Serbie. En face, on trouve la Triplice : Empire allemand, austro-hongrois, royaume d’Italie (qui rejoindra l’Entente en 1915) et leurs alliés, Bulgares et Turcs. Chaque camp s’est lancé dans la course aux armements et la tension est montée lors de la crise marocaine (1905) et des guerres balkaniques. C’est précisément, dans cette région que l’étincelle éclate. Un nationaliste Serbe assassine à Sarajevo l’héritier de l’Empereur d’Autriche. L’Autriche, après un ultimatum préalable, déclare la guerre à la Serbie ; celle-ci est soutenu par la Russie : le mécanisme des alliances s’enclenche alors inexorablement.
I. Une guerre qui s’étend et qui dure
A. L'échec des offensives en 1914
Début août, les principaux pays européens entrent en guerre. Les populations font davantage preuve de résignation que d'enthousiasme. Cependant, le patriotisme l'emporte sur le pacifisme. En France, les socialistes et la CGT, qui avaient proclamé avant 1914 qu'ils appelleraient à la grève générale si la guerre éclatait, se rallient dès le mois d'août à « l'Union sacrée ». Pour éviter une guerre sur deux fronts, les Allemands cherchent à vaincre rapidement la France et lancent, à travers la Belgique, une offensive qu'ils espèrent victorieuse avant de se retourner contre la Russie.
Tous les chefs militaires sont persuadés que la guerre sera courte. À l'Ouest, l'offensive allemande surprend les Français, mais, sous le commandement du général Joffre, la situation est rétablie début septembre 1914 lors de la bataille de la Marne. Puis, les deux armées essayent de se déborder mutuellement. Cette « course à la mer » s'achève sur le rivage de la mer du Nord sans résultat décisif. A l’Est, les offensives russes contre l'Allemagne et autrichiennes contre la Serbie et la Russie échouent également.
Depuis la fin du XIXe, dans toutes les armées, la puissance de feu a été décuplée par l'utilisation de mitrailleuses et de canons à tir rapide, armes très meurtrières face à une offensive en terrain découvert. Cette forte puissance de feu donne l'avantage à la défensive sur l'offensive. Pour éviter de lourdes pertes, on s'enterre pour se protéger ; la guerre change alors de visage : on passe d’une guerre de mouvement à une guerre de position.
B. La guerre de position
Sur le front, les soldats creusent des tranchées afin de se protéger des tirs ennemis. De la mer du Nord à la Suisse, fin 1914, et de la mer Baltique à la mer Noire fin 1915, les armées se font face : on s'enterre sur place afin de ne pas perdre un m2 de terrain conquis.
A l'Ouest comme à l'Est, chacun des deux camps cherche à percer le front adverse en lançant des attaques après de puissantes préparations d'artillerie. À l'Ouest, les principales attaques de 1915 sont françaises, en Artois et en Champagne. En février 1916, les Allemands attaquent les lignes françaises à Verdun ; leur offensive se poursuit jusqu'en juillet 1916. Cependant, les troupes françaises résistent : le front tient aux prix d’un sacrifice humain considérable. En juillet 1916, les Britanniques lancent une offensive sur la Somme. Cette offensive est aussi un échec. Le front allemand n'est pas plus rompu dans la Somme que le front français à Verdun.
Les Alliés tentent d'ouvrir de nouveaux fronts en 1915 (entrée en guerre de l'Italie, attaque pour le contrôle du
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