La Première Guerre Mondiale
Analyse sectorielle : La Première Guerre Mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lol38 • 19 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 598 Mots (3 Pages) • 758 Vues
La guerre ne se gagne pas seulement sur les champs de bataille, l’Histoire omet souvent de prendre en compte une donnée importante du conflit de 14-18 : les moyens de télécommunications. L’importance des transmissions pendant les affrontements est d’autant plus à signaler en raison de la durée des combats, et de la mondialisation du conflit qu’incomba la Première Guerre mondiale. Le corpus de document auquel nous faisons face s’en fait directement l’écho. Il s’agit de quatre documents qui soulèvent la question des télécommunications lors de la Grande Guerre, et plus particulièrement celle du téléphone.
[...] Dans ses usages autant que dans son établissement, le téléphone rencontre des difficultés. D’un point de vue militaire, toute interaction entre militaires induit un rapport hiérarchique très strict. Or l’avènement du téléphone déstabilise ce rapport, une communication téléphonique place ses interlocuteurs sur un pied d’égalité entre un simple soldat et un haut gradé. Les entretiens téléphoniques abolissent cette mise en supériorité d’un dignitaire. Le capitaine Tardieu en fait écho à la ligne 6 en parlant de communication personnelle avec un correspondant. [...]
[...] En effet, les moyens de communication au début de la guerre sont multiples et variés. On utilise encore la signalisation optique comme le souligne le document les fanions et héliographes, qui dépendent bien entendu de la météo et de l’évolution des opérations, ou encore les pigeons voyageurs, agents et chiens de liaison. En Allemagne, dès 1914, la deuxième génération d’équipement à grande distance avec bobines Pupin et tubes amplificateurs commence à être utilisée. Au début de la guerre, un nombre limité de lignes sont cédées à l’armée pour son usage exclusif comme l’illustre le document 2. [...]
[...] L’administration elle-même réfléchie à comment améliorer ce service, de nombreux rapports en témoignent. La première crise du téléphone éclate en 1900. Alexandre Millerand, député socialiste jusqu’en 1919, stigmatise le sous-équipement du pays et la qualité déplorable du service, autant que le capitaine Tardieu, dans son discours qui souligne que cela tient à ce que devant l’afflux des communications le réseau français s’est trouvé insuffisant (l. 16). Des crédits sont votés en 1904 et en 1906, sous la pression des chambres de commerce mécontentes, mais restent insuffisants pour redresser la situation comme le constate le capitaine Toché à la ligne 17, dans bien des cas on a dû compléter le réseau civil. [...]
[...] Ces possibilités trouvent un champ d’exploitation très intense lors du conflit militaire mondial. Un champ d’exploitation dont ce corpus de document se fait explicitement l’écho. En effet, le document au travers des lignes 1 à met en exergue la méfiance du service de télégraphie militaire au sujet du téléphone. Ensuite les lignes 3 à 5 montrent comment établir les responsabilités d’utilisation du téléphone. Le texte se poursuit jusqu’à la ligne 8 en traitant des différents services rendus par le téléphone et qui permirent de remporter la victoire. [...]
[...] Ils mettent en échec le plan Schlieffen allemand et inscrivent la guerre dans la durée, et l’immobilisme. On comprend alors les mots
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