L'alimentation Et L'hygiène Dans Les Tranchées. Première Guerre Mondiale

L’alimentation dans les tranchées :

Durant toute la guerre, la nourriture obsédait tous les esprits des soldats.

Par jours, 10 tonnes de viande et 14 tonnes de pain étaient livrés à une division de 20 000 hommes.

Pour qu’ils soient rapidement acheminés, on les transportait dans des autobus parisiens mobilisés par l’armée.

La nourriture était apportée aux soldats par des hommes surnommés « hommes de soupe » de l’arrière où se trouvaient les cuisines appelées « roulantes » aux premières lignes, où se trouvaient les combattants. Mais cette nourriture arrivait généralement froide et parfois infecte à cause de la pluie et de la boue qui la souillaient.

En cas d’offensive de l’ennemi, le ravitaillement était interrompu, mais les soldats avaient leur ration réglementaire qui est composé de biscuits, de sucre, de « café », de bouillon comprimé et de viande de bœuf en conserve qu’ils appelait viande de « singe ».

Malgré le fait que les cuisiniers étaient « privilégiés », car on ne les envoyait pas en première ligne, ils n’échappaient pas au danger omniprésent. Beaucoup sont morts lors de l’exercice de leur fonction.

Les officiers français eux avaient le droit à un bon déjeuner.

L’hygiène de vie :

L’hygiène dans les tranchées était misérable. La boue, les rats qui rongeaient les cadavres et mangeait la nourriture, entrainaient de nombreuses maladies. Il n’y avait pas d’eau « pure ». Ils utilisaient la même eau pour boire, se laver … et cette eau provenait des tranchées (pluies).

Vu que les soldats ne pouvaient pas se raser, en France on les a surnommés « Poilus », mais après une réforme du gouvernement, ils ont été obligés, car on estimait qu’ils étaient trop crasseux.

Ils pouvaient rester jusqu’à un mois en première ligne sans prendre soin d’eux. Après quelques temps en première lignes, ils étaient relayés par d’autres et pouvaient retourner à l’arrière et prendre des douches. Ces « douches étaient très peu aménagées avec le strict minimum. Exemple : martinet pour dépoussiérer les uniformes, matériel pour recoudre les boutons, boîtes de pansements et quelques très rares fois une brosse à dent et du dentifrice et des « salons de coiffure ».

Les latrines étaient inexistantes, ils faisaient leurs besoins soit derrière des arbres ou en plein air.

D-M

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