Expression écrite 1er Guerre Mondiale

Le 28 juin 1914, jour de l’attentat de Francois Ferdinand, héritier du trône d’Autriche, marque le début d’un conflit mondial qui se termine en 1919 suite à la signature du traité de Versailles. A l’origine, un désaccord oppose l’Autriche-Hongrie et la Serbie, les jeux d’alliances l’enveniment et le conflit devient mondial. L’Europe est alors divisé en deux coalitions : La triple Entente composée de la Russie, le Royaume-Unis et la France ; et la triple Alliance composée de l’Empire allemand, L’Autriche-Hongrie et l’Italie. On dit de la première Guerre Mondiale que c‘est une Guerre Totale. Pour en témoigner, je m’appuie sur les faits qui se sont déroulés sur les fronts de l’Est et de l’Ouest.

Pour la plus part, les soldats partent confiants, « la guerre ne durera pas bien longtemps, nous serons bientôt de retour ! » Or, le combat a changé. Les usines travaillent dures pour créer de nouvelles armes. Ainsi apparaissent sur le champs de bataille les mitrailleuses, les mines, les obus dont la terre garde encore les marques, les lances-flammes et les armes chimiques comme le célèbre gaz moutard aussi appelé gaz de Ypres, du nom de la ville où il a été utilisé pour la première fois. Dans les tranchées, les conditions de vie sont déplorables ! Les poilus manquent d’eau et de nourriture. L’hygiène est quasi inexistante et le froid, la pluie, l’humidité, use les pauvres soldats. Le plus difficile reste le stress, l’impression qu’on peut mourir à tout moment ! De jour comme de nuit, les combats, les bombardements ne cessent jamais ! La boule au ventre, les soldats ne dorment plus… La pression psychologique est intenable !

A l’arrière, les populations participent aussi parties à l’effort de guerre. Les femmes et les enfants restés à domicile prennent le rôle des hommes partis aux combats. Dans les campagnes, les labours et les récoltes sont assurés. Dans les villes, les travaux à l’usine sont effectués par ses femmes appelées maintenant les « munitionnettes » car elles produisent principalement des uniformes et des équipements militaires. Grâce à cette main d’œuvre, la France marche malgré les grèves menées par ces femmes épuisées car le rythme de travail est intense et pourtant peu rémunéré. Les hommes, trop âgés ou invalides, sont eux aussi mis à la tache. Tout comme, les coloniaux venant d’Asie et d’Afrique bien que la majorité d’entre eux est envoyée au combat comme « chair à canon ».

Face à la nécessité d’être équipé en armes, uniformes et véhicules militaires, les usines modifient leur production. Par exemple, l’usine Renault fabrique alors des obus et des camions. En plus d’approvisionner son pays, les usines vendent une part de leur production aux américains ce qui fait tourner l’économie.

En effet, la France compte déjà 4 emprunts de guerre fait aux Etat-Unis. Le gouvernement sollicite la contribution financière du peuple avec des affiches de propagande faisant appel au patriotisme de la population. 

Ces affiches de propagande sont aussi utilisées pour entretenir la haine de l’allemand. Représenté comme un montre, un animal, un sauvage, tout est bon pour créer une mauvaise image de l’ennemi ! Dans les journaux, des histoires cruelles inventées de toute pièce sont contées afin d’effrayer les familles.

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