La Première Guerre Mondiale
Étude de cas : La Première Guerre Mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Juin 2013 • Étude de cas • 1 270 Mots (6 Pages) • 798 Vues
La Première Guerre mondiale.
Plan.
1. Les causes.
2. Les grandes étapes.
3. Les caractéristiques.
4. Les conséquences.
5. Les buts et les limites des traités de paix.
6. La SDN, un espoir de sécurité collective.
1. Les causes.
a) Deux systèmes d'alliances de poids équivalent: la triplice et la triple
entente.
b) Des rivalités nationales: des partis nationalistes à l'intérieur
des Etats vantent exagérément les
valeurs nationales.
c) L'impérialisme: différentes rivalités opposent pour la possession de
nouvelles terres les Etats, exemple: Anglais et Russes en
Afghanistan, Français et Anglais au Soudan, Allemands et
Français au Maroc (crises de 1905 et 1911), Français,
Allemands, Russes et Japonais se disputent la Chine.
d) La course aux armements : recherche effrénée d'armes en tout genre
aussi bien offensives que défensives.
e) Les milieux dirigeants: ils veulent calmer l'agitation sociale ou les
revendications nationalistes de leurs minorités:
exemple : l'Empire austro-hongrois.
f) Le 28 juin 1914 : assassinat de l'héritier du trône de l'Empire austro
-hongrois à Sarajevo en Bosnie récemment rattachée
à l'Empire. Ultimatum autrichien à la Serbie soutenu par l’Allemagne.
28 juillet, déclaration de guerre à la Serbie par l’Autriche.
L’engrenage : 29 juillet, la Russie mobilise, le jeu des alliances entre en action,
mobilisation de l’Allemagne et de la France ; 1 août, l’Allemagne déclare la guerre
à la Russie, le 3 à la France, le 4 elle envahit la Belgique neutre, entrée en guerre de l’Angleterre. L’Italie attend.
2. Les grandes étapes.
a) 1914:la guerre de mouvement. Application du plan sclieffen qui consiste à tourner les armées françaises ; pendant un mois, c’est ce qui se passa, le général Moltke le confirme.
Septembre : contre-attaque sur la Marne du général Joffre, arrêt de l’avancée allemande.
Semaines suivantes : « course à la mer », tentative de débordement par l’ouest, mais échec, début de l’hiver 1915, front va de la Suisse à la Flandre le long duquel des tranchées sont creusées.
Front oriental : attaque à la mi-août des Russes, les Allemands surpris reculent.
Le général Hindenburg contre-attaque et remporte une victoire complète sur les Russes à Tannenberg. Les troupes se stabilisent.
b) 1915-1918 : la guerre de position. Front occidental : le conflit s’enlise pendant 3 ans dans une longue guerre d’usure dans des tranchées. Celle-ci est entrecoupée d’offensives destinées à percer le front adverse. Les hécatombes d’hommes sont gigantesques et les gains de terres dérisoires.
Front oriental : il est plus mouvant, c’est une guerre de tranchées avec des offensives qui réussissent. En janvier et en été 1915 les armées austro-allemandes font reculer les armées russes. Les Russes reprennent l’offensive, mais elle est arrêtée en 1916.
La stratégie du point faible : les deux camps essaient de déstabiliser l’ennemi en l’attaquant indirectement ou en appliquant une stratégie d’asphyxie économique.
L’Entente maîtrise la domination des mers, elle fait le blocus des côtes allemandes ; les Allemands répondent en 1915 par la guerre sous-marine pour rompre le blocus et empêcher le ravitaillement de l’Angleterre.
L’Empire turc, allié de la Triplice, est un maillon faible du dispositif allemand. En 1915, l’Entente veut prendre le contrôle du détroit des Dardanelles ; les Turcs repoussent l’offensive, mais l’Entente prend pied à Salonique.
Les Arabes soumis à l’Empire turc se révoltent à l’initiative des Anglais qui occupent Bagdad en 1917.
Les Allemands provoquent des troubles en Irlande et dans les autres colonies anglaises.
Les deux camps tentent de faire entrer en guerre les pays neutres : la Bulgarie va intervenir en faveur des Allemands en 1915. L’Italie rejoindra les troupes de l’Entente qui
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