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Violence De Guerre

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Par   •  20 Mai 2013  •  1 773 Mots (8 Pages)  •  2 717 Vues

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Les deux guerres mondiales (1914-1918 et 1939-1945) sont des guerres d’un nouveau type : moderne, totale, d’anéantissement. Elles marquent la fin de la définition classique de la guerre comme « prolongement de la politique par d’autres moyens ». En effet, avec des violences nombreuses et inédites, chacun des deux conflits marque le franchissement de seuil de violence.

En quoi les deux guerres amènent-elles à des nouvelles définitions de violences ?

Tout d’abord nous aborderons l’expérience combattante. Ensuite nous étudierons les violences faites contre les civils. Enfin nous verrons que le bilan humain est de plus en plus lourd et traumatisant.

La 1ere guerre mondiale se caractérise par une guerre de position longue, pour la première fois, les soldats vivent dans des tranchés. Lors de l’assaut, la sortie des tranchées est particulièrement redoutée des combattants, qui avancent alors découverts, exposés au feu ennemi (mitrailleuse, grenade, mortiers). Car les progrès techniques dans l’artillerie aboutissent à l’utilisation de nouvelles armes très destructrices, notamment les armes dites « sales ». Les shrapnells défigurent un bon nombre d’hommes appelés par la suite « gueules cassées ». L’ypérite dit aussi « gaz moutarde » fragilise définitivement les poumons, d’autres gaz aveuglent à vie les hommes. Beaucoup d’hommes sont brulés par les lances flammes. Ces armes plus efficaces et donc plus mortelles font de nombreux dégâts : les corps sont déchiquetés, volatilisés et gisent dans la boue ou sur les barbelés dans des postures tragiques. Ils y restent parfois plusieurs jours exposés à la vue des soldats qui sont psychologiquement traumatisés. En plus du côtoiement quotidien de la mort, il règne dans les tranchées un stress permanent.

Les soldats, lassés et insupportés de ces violences physiques et morales quotidiennes se révoltent faces aux ordres des officiers qui les commandent lors de mutineries, ils sont alors lourdement sanctionnés et peuvent être punis de mort pour l’exemple.

Pendant la première guerre mondiale, règne une violence quotidienne nouvelle et sans trêve. La seconde guerre mondiale, elle, se caractérise par des capacités de destruction sans précédents.

En effet durant la seconde guerre mondiale, un nouveau seuil de violence est franchit grâce aux nouveaux moyens technologiques. C’est la guerre qui accélère les innovations technologiques comme le radar, le moteur à réaction, et met en œuvre des moyens de destructions de plus en plus puissants comme les chars, les fusées V1 puis V2 allemandes... On compte aussi parmi ces nouvelles armes les bombes au phosphore, on parle alors de guerre bactériologique (essentiellement au Japon et en Chine). On assiste à une véritable modernisation de la guerre avec les chars d’assaut, les fusils mitrailleurs, les mines et les obus. L’aviation est introduite dans le combat, les attentats suicide dit kamikazes font des ravages, les bombardements sont omniprésents. La mitrailleuse est toujours utilisée. Cependant un pas décisif est franchi avec la mise au point par les Etats-Unis de l’arme nucléaire aux capacités de destruction inégalées.

Ces progrès scientifiques dans l’armement rendent possibles les massacres à grande échelle.

La guerre de mouvement reprend lors de ce deuxième conflit mondial, le front s’étend sur des milliers de kilomètres où se trouve un climat et une population hostile. Dans le pacifique, les conditions de vie sont déplorables avec la jungle et les maladies.

Le sort des prisonniers de guerre, particulièrement dans l’Est de l’Europe et en Asie, est terrible. Par exemple l’armée allemande est sans pitié envers les prisonniers de guerre soviétiques et on estime qu’en 1941 sur 3 millions de prisonniers, 2 millions meurent de faim, d’épuisement ou sont liquidés.

Dans cette deuxième guerre mondiale les violences physiques et morales sont toujours aussi forte envers les soldats. Cependant ce ne sont pas les seuls, les civils sont eux aussi prit pour cibles dans le conflit.

Les civils commencent à être pris pour cible dès la 1ere guerre mondiale. Tout d’abord, ils sont victimes de pénuries, de réquisitions et de privations dans les états belligérants. Le rationnement est particulièrement douloureux en Allemagne où la population souffre du blocus organisé par les alliés dès l’automne 1914.

La situation des populations occupées se dégrade, en particulier en Belgique, France et Serbie où les civils sont contraint au travail forcé. Les soldats peuvent exercer leur violence envers les civils, les femmes sont leur première victimes : de nombreux viols ont lieu. Tous les civils deviennent ensuite des cibles : les bombardements sur l’arrière front se multiplient. Les lieux de combat et les espaces civils sont de moins en moins distincts. Paris est bombardé par des canons de mars à août 1918. Des bombardiers allemands pilonnent les quartiers industriels de Londres au printemps 1917.

Durant la première guerre mondiale née un premier génocide : celui envers les Arméniens en 1915. Minorités chrétienne de l’empire ottoman, ils sont considérés comme des ennemis de l’intérieur. Tout d’abord les élites de cette minorité sont arrêtées et mises à mort, ensuite a lieu une vaste déportation. En tout plus d’un million d’Arméniens trouve la mort lors de ce génocide.

Durant cette première guerre mondiale, malgré des exemples de violences, les civils sont globalement épargnés. Cependant, lors de la deuxième guerre mondiale les violences contre les civils se généralisent.

Premièrement avec le génocide des juifs et des tziganes né du régime nazi

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