Plan détaillé du commentaire de texte sur Louis Simon

TD Histoire Moderne – Commentaire du Document/Exposé.

« Il devient ensuite comme le paysan qui a labouré, semé, veillé aux récoltes. Qu'il y ait ou non des intempéries, il n'a aucun regret, car il a fait de son mieux. », cette citation du philosophe, écrivain et journaliste français Jean-François Revel sonne comme une vérité de ce qu’est la vie paysanne. Les paysans ont travaillé, travaille et travailleront toujours, qu’importe que ce soit un jour de bon ou de mauvais temps, que la misère fasse rage ou que la vie soit rude comme au XVIIIe siècle durant l’Ancien Régime. Cette période peut être définie par l’absolutisme royal ainsi que par la quintessence des privilèges, qui donnent en conséquence le dessin d’une société profondément inégale entre les différents niveaux de la hiérarchie. La noblesse et la bourgeoisie usaient de leurs privilèges sur le Royaume de France et vivaient, en majorité, avec allégresse tandis que la vie des paysans étaient rudes, croulant sous les impôts et subissant la misère. Grâce au récit autobiographie de Louis Simon, né en 1741 et mort en 1820, étaminier de son état, c'est-à-dire tisserand de laine fine, puis Maire de la commune de La Fontaine-Saint-Martin, nous connaissons mieux le point de vue des paysans qui étaient très peu présent dans la littérature de cette époque. En effet, il fût l’un des rarissimes paysans à écrire ses mémoires. Dedans, il y raconte sa vie et les évènements marquants qui y sont liés. Il y dépeint également le portrait du peuple lors des périodes de misère et de révoltes, qu’a connu le XVIIIe siècle. C’est dans le livre « Louis Simon étaminier dans son village du Haut-Maine au siècle des Lumières », d’Anne Fillon paru en 1996, que l’on retrouve l’intégralité de ses mémoires destinées probablement à ses enfants datant de 1809 et ceci rapporté de façon modernisée.

Nous allons analyser les pages 66 et 67 du livre et nous demander :

En quoi l’extrait de l’autobiographie de Louis Simon illustre-t-il la vie miséreuse des paysans malgré des améliorations durant le XVIIIe siècle ?

I. Les obligations de la vie paysanne

A. Le travail obligatoire

* Infrastructures routières privilégiées par le pouvoir

🡪Travaux sont effectués sous la corvée

🡪Techniques de construction archaïques

* Corvée royale est imposée au peuple pour la construction et l’entretien des routes

🡪Seuls les fermiers et les métayers sont mobilisés

🡪Pas rémunérés

🡪Autre corps de métiers exemptés

* L’état des routes déplorables à causes des guerres

L’État manquait de finances donc beaucoup de frais pour les paysans

* Beaucoup de contestations (paysannes et nobles)

1738, année de généralisation de la corvée

B. B. Les charges à payer

* Charges importantes à cause du coût de la corvée royale

Corvée royale non faite = indemnisation à fournir à l’Etat

* Fait rare : seuls les tailleurs sont payés

Les autres travaux harassants non

* Sous Louis XIV, beaucoup de charges à cause de la guerre a financé

* Des conditions dures : des hivers glaciaux ; peste et disette

🡪 Conséquences : épuisement physique et financier

II. Amélioration

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