Marie Antoinette
Compte Rendu : Marie Antoinette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar moi044 • 14 Février 2014 • 364 Mots (2 Pages) • 793 Vues
Marie-Antoinette est la quinzième et avant-dernière enfant de l’empereur germanique François Ier de Lorraine et de l’archiduchesse d’Autriche, reine de Hongrie et de Bohême Marie-Thérèse dite « la Grande », au milieu de leurs cinq fils (Joseph l’héritier du trône, Léopold, Charles, Ferdinand et Maximilien) et de leurs huit filles (Marie-Anne, Marie-Christine, Marie-Élisabeth, Marie-Amélie, Marie-Jeanne, Jeanne-Gabrielle, Marie-Josèphe, Marie-Caroline)[1].
Elle naît le 2 novembre 1755, au palais de la Hofburg, à Vienne[a 1]. Ses parrain et marraine sont le roi Joseph Ier de Portugal et son épouse la reine Marie Anne Victoire d'Espagne[a 2]. On apprend quelques jours plus tard qu'un tremblement de terre a ravagé Lisbonne la veille de la naissance de l'archiduchesse, jour de la Toussaint[a 2]. D'aucuns y verront — surtout après coup — un mauvais présage.
L'archiduchesse est baptisée sous les prénoms de Maria Antonia Josepha Joanna[a 2]. Elle est aussitôt confiée aux « ayas », les gouvernantes de la famille royale comme Mme de Brandeis[b 1] et partage son enfance entre le palais de la Hofburg à Vienne et le château de Schönbrunn[a 3]. La légende voudrait que la jeune Marie-Antoinette ait rencontré le tout jeune enfant prodige Mozart à la cour de son père, et qu’il l’aurait alors demandée en mariage[a 4],[b 2],[2].
Marie-Antoinette reçoit une éducation où le maintien, la danse, la musique et le paraître occupent l’essentiel de son temps et ne bénéficie d’aucune instruction politique. Cependant, à l'âge de dix ans, elle a encore du mal à lire ainsi qu’à écrire en allemand, parle peu et difficilement le français, et très peu l’italien – trois langues qui étaient alors parlées couramment dans la famille impériale, sans compter son apprentissage des rudiments de latin[a 5]. Mme de Brandeis, rendue responsable par l'impératrice du retard de la jeune princesse, est congédiée et est remplacée par Mme de Lerchenfeld[a 6], plus sévère.
À cette époque, la cour d’Autriche possède une étiquette beaucoup moins stricte que celle de Versailles : les danses y sont moins complexes, le luxe y est moindre et la foule moins nombreuse. La jeune Maria Antonia Josepha est très proche de sa plus jeune sœur aînée, Marie-Caroline, qui deviendra reine consort de Naples en épousant Ferdinand Ier des Deux-Siciles[b 3].
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