Marie-Antoinette Et La Mode
Mémoires Gratuits : Marie-Antoinette Et La Mode. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Libellule0 • 8 Février 2013 • 689 Mots (3 Pages) • 1 572 Vues
Lors de le rencontre de sa future épouse, Louis XVI dit avoir a faire à une femme aux goûts complément démodés. Aujourd’hui personne ne se permettra de parler ainsi de cette femme qui a révolutionné le vêtement féminin du XVIIIe siècle.
Elle a tout lancé, tant l'habit de fantaisie que celui de ville. Je vous parle de la première femme à la pointe de la création, la première fashion-victim, celle qui déclenche une mode et qui fait rêver encore et toujours.
Marie-Antoinette oublie vite ses origines autrichienne pour être rapidement influencée par l'habit français. Sa parurière et marchande de modes, la demoiselle Rose Bertin, orchestre les vas et viens vestimentaires de la jeune souveraine durant toute sa vie.
Tout y est passé ; la robe à la polonaise en frac, aux ailes et à la coque
luchon, le pierrot, les tissus «bouquet de milieu», «larmes indiscrètes», «cuisse de nymphe» et «soufre tendre», la couleur puce, les grandes plumes, les bonnets à la Genlis, à l’égyptienne, à la capricieuse, à la laitière, le pouf à papillon renversé, et l’Aristote.
A la vu des tableaux on devine une grande femme, admirablement bien faite, grosse sans l'être trop.
Nul ne porte comme elle le peignoir ou le nœud de chignon, ses faiblesses à elle sont les souliers taillés dans des matériaux précieux et fragiles incrustés de pierres fines, les robes de cour parées à l’infini de glands, de paillons, de guirlandes, de franges, de zéphyrs, de fraises, de bouillons et de ruchés, les colifichets en forme de marguerites, de jacinthes, de coquelicots, de boutons de rose et d’œillets…
La reine a même été chargée par son mari d’organiser les plaisirs de la cour, et grâce à elle Versailles est une fête qui nécessite toutes sortes de costumes et de toilettes.
S’habiller est devenu une préoccupation quotidienne, évidente et toujours plus innovante au fil des jours . Mlle Bertin lui a fait découvrir les nouvelles étoffes, la laine, le crêpe, le caprice de blonde, autant de tissus légers, faciles à travailler et à produire, dont la reine fait un usage sans limites. Un monde enivrant d’accessoires s’est ouvert à elle, celui des gants, des collerettes, des fichus de linon, des barbes de dentelle, des éventails et des rubans.
Il lui arrive de dessiner elle-même certaines de ses robes. Aux modèles lourds d’or et de perles, elle préfère les habits dits de ville, plus légers. En effet la reine démocratise la tenue féminine par le souhait de ne pas porter systématiquement le corset à balai qui pigeonnait les seins, serait la taille et empêchait de virevolter à son envie.
Son coiffeur, au nom de Léonard, conçoit à son intention des gigantesques coiffures hautes de trois pieds, soutenues par une armature de fils d'acier contenant un multiples de babioles plus farfelus les unes que les autres, comme des bateaux qui viennent s’arrimer ou encore des forêts, des plumes blanches et roses, des chapeaux prétentieux et des jardins à l’anglaise. Il attribut à ses célèbres coiffures des noms ridicules que la reine s'amuse à employer.
Ses tenues sont toutes des modèles uniques, bientôt princesses, duchesses et comtesses se livrent à une surenchère ruineuse dans l’espoir (vain) de lui ressembler. «La dépense
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