Les jésuites Lyonnais
Compte Rendu : Les jésuites Lyonnais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar stephpit • 7 Avril 2014 • 1 231 Mots (5 Pages) • 601 Vues
Compte rendu d'article
Introduction :
« Les jésuites lyonnais et l'espace Européen de la presse savante » est écrit par Stephane Van Damme. Il est professeur en histoire moderne à Sciences Po, il enseigne au département d'histoire et à la chaire des humanités scientifiques. Agrégé d’histoire et docteur de l’université de Paris I (2000), habilité à diriger des recherches (EHESS, 2010), Stéphane Van Damme a été chargé de recherche au CNRS puis Associate Professor in French Modern History à l’université de Warwick (Grande-Bretagne) et directeur du Warwick Centre for Eighteenth-Century Studies. Il est membre du comité éditorial de "Studies on Voltaire and Eighteenth-Century" publiées par la Voltaire Foundation (Oxford). Il a dirigé le programme collectif "Sciences et capitales européennes" de l'ANR (2006-2009). Il co-anime à Sciences Po avec Romain Bertrand (CERI) le séminaire "L'épreuves des Indes" qui tente de nouer un dialogue critique entre histoire européenne, histoire globale et histoire des "aires culturelles" autour de la circulation des savoirs.
Il a écrit Le temple de la sagesse. Savoirs, écriture et sociabilité urbaine (Lyon, 17-18esiècles),
L’Epreuve libertine. Morale, soupçon et pouvoirs dans la France baroque ou encore des articles tels que « La mobilité intellectuelle en Méditerranéen, de l’Antiquité à l’époque moderne »
L'article « Les jésuite Lyonnais et l'espace Européen de la presse savante » est tiré de la revue Dix-septième siècle.
Synthèse :
L'auteur analyse, en premier lieu, le journal de Trévoux ( Les Mémoires de Trévoux ou Journal de Trévoux, sont un important recueil de critique littéraire, puis scientifique, historique, géographique, ethnologique et religieux, fondés par des jésuites en 1701 à Trévoux dans la principauté de Dombes, alors indépendante) comme un moyen de comprendre les différentes dynamiques et mobilités des jésuites tant au niveau Européenne régionale que locale. La mobilité des jésuites se fait également grâce à l'approche et à la priorité nouvelle des enseignants de la Compagnie. La création de ce journal ne provient pas seulement d'une volonté de rependre la foi, mais elle a également un but savant, intellectuel.
Au XVIIIs, les échangent entre Lyon et Paris (capital culturelle) se densifient. Lyon rêve de rivaliser avec Paris dans la gestion de l'information littéraire.
Stephane Van Damme dans son analyse, se centrera sur la fin du XVIIe siècle début XVIIIe à la création du Journal de Trévoux. L existe à cette période un dynamisme international visant à agrandir la reconnaissance intellectuelle de la Compagnie de Jésus.
Il séparera son analyse en 3 parties :
– Les jésuites Lyonnais et la République des Lettres :
Stephane Van damme nous explique qu'au XVIIe siècle, c'est le corps de professeurs lyonnais du collège de la Trinité qui va contribuer en grande partie contribuer à faire des jésuites les porte paroles de l'intellectualité lyonnaise en Europe. Il appuie ses dire grâce à l'étude des échanges épistolaires entre les savants jésuites et la république des lettres
Il établit 3 catégorie de massifs documentaires pour analyser les échanges internationaux, nationaux et régionaux, et au sein même de la compagnie dans cette partie :
– au niveau international on peut étudier des échanges entre les érudits renommés du XVIIe et des intellectuels lyonnais tels que des professeur du collège de la Trinité.
– au niveau des échanges à l'échelle nationale et régionale, on rencontre la trace des érudits lyonnais dans des correspondance parisiennes. Les jésuites lyonnais ne restent pas insensibles aux échanges entre Lyon et Paris. Ils apparaissent comme très actifs au niveau régional.
– Au sein même de la compagnie, on ne trouve pas de trace de vastes correspondance. Cela proviendrait, selon Stephane Van Damme, de nouveaux moyens de communication intellectuels tels que des médiateurs...
Les savants jésuites sont reconnus par les correspondants de la république des Lettres et par les principales académies de la seconde moitié du XVIIe siècle. Ainsi ils se maintiennent dans le réseaux long de la République des Lettres et confirme leur présence par des correspondances avec des
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