Les Problèmes réligieux Au Xviie Siècle

PLAN DE L’EXPOSE

Introduction……………………………………………………page 2

I. La religion en Allemagne……………………………………...page 3

1. Les origines de la guerre de trente ans………………..page 3

2. L’émergence du piétisme……………………………...page 4

II. Les protestants en France et en Angleterre…………………..page 4

1. Les protestants sous le règne de Louis XIII et Louis XIV…..page 5

2. Les puritains et catholiques d’Angleterre…………….page 9

III. Les Morisques et les Juifs convertis d’Espagne……………...page 10 1. L’expulsion des morisques……………………………..page 10 2. La situation des juifs convertis………………………....page 11 Conclusion………………………………………………………..page 13 BIBLIOGRAPHIE………………………………………………..page 14

INTRODUCTION A la suite de la prédication de Martin Luther au XVIe Siècle, l’Europe se voit divisé entre deux courants religieux que sont le catholicisme au sud et le protestantisme au nord qui vont se livrer des guerres atroces et désastreuses par l’ampleur des dégâts tout au long de ce siècle. En 1555 en Allemagne puis en 1598 en France sont signés respectivement les traités d’Augsbourg et l’Edit de Nantes qui instaurent une paix considérable dans les principaux points de conflits de l’Europe mais celle-ci ne sera que de courte durée. Ainsi le XVIIe Siècle verra reprendre ces hostilités un peu partout en Europe notamment la guerre de 30 ans en Al-lemagne, la persécution continue des protestants et des juifs en France et en Espagne ainsi que la situation des minorités religieuses en Angleterre sans oublier le désir absolutiste en matière religieuse de Louis XIV. C’est dans ce contexte que nous est posée cette question à savoir quelles sont les ca-ractères des différents problèmes religieux survenus au XVIIe siècle en Europe ? Ainsi dans l’exposé qui suivra il s’agira pour nous de montrer les caractères des diffé-rents conflits religieux qui se sont manifestés en Europe au XVIIe Siècle.

I-_LA RELIGION EN ALLEMAGNE

1_les origines de la guerre de trente ans La guerre de Trente Ans est tout d’abord une suite de conflits qui enflamment l’Europe de 1618 à 1648. À la suite de la prédication de Martin Luther, de nombreux états allemands adoptent le protestantisme. L’empire est alors divisé en deux camps qui vont s’opposer militairement suite au mouvement de Contre Réforme dirigé par la Maison de Habsbourg pour restaurer le pouvoir du camp catholique. C’est la paix d’Augsbourg, en 1555, qui met fin aux combats entre Catholiques et Luthériens des états allemands. Mais les ten-sions, tant politiques que religieuses ou économiques, croissent entre les puissances euro-péennes au début du XVIIème siècle. D’autant plus que le calvinisme, nouvelle religion, com-mence à se propager en Allemagne.

L’Espagne est concernée par les affaires allemandes car son roi, Philippe III, est un

Habsbourg et qu’il possède des territoires proches de certains états allemands. Les deux

branches de la famille des Habsbourg sont si étroitement liées que leur politique extérieure est

commune, mais c’est le roi d’Espagne qui en est le chef véritable. La France s’intéresse aussi aux affaires allemandes car elle surveille avec méfiance et inquiétude son encerclement par les territoires soumis aux Habsbourg. La Suède et le Danemark ne sont non plus pas indifférents aux affaires de l’Allemagne du nord, car tous bordent la mer Baltique.

C’est dès 1606 qu’ont lieu les nouveaux premiers heurts entre Catholiques et Protes-tants, dans la petite ville allemande de Donauwerth à cause de l’empêchement fait à une pro-cession luthérienne. Après que ces combats aient cessé, encore peu nombreux en Allemagne, les Calvinistes fondent la Ligue de l’Union Évangélique. En retour, le duc Maximilien de Ba-vière prend la tête de la Sainte Ligue Catholique en 1609. L’empereur Matthias Ier, qui est aussi le roi de Bohême, est sans descendance. Il nomme alors Ferdinand de Habsbourg comme roi de Bohême, à sa place, en 1617. Ferdinand II veut voir revenir la Bohême au sein de l’Église catholique alors qu’elle a reçu, par lettre de majesté en 1609, des garanties concernant sa liberté religieuse. Construit en vertu de la lettre de majesté, un temple est rasé sous l’ordre de l’archevêque de Prague. Suite à cet incident survenu entre ce dernier et les protestants, Ferdinand II leur envoie deux conseillers : Martinitz et Slavata et un secrétaire Fabricius. Ceux-ci sont passés par la fenêtre du château sans être sérieusement blessés car ils tombent sur un tas d’ordures.

Cet évènement mineur est appelé la « Défénestration de Prague » et il marque le début de la

Guerre de Trente Ans. La révolte de la Bohême est accompagnée par celles des états voisins

de Moravie, Silésie et Lusace. Le 20 mars 1619, l’empereur Matthias meurt. Les Bohémiens

en profitent pour déposer leur roi Ferdinand II, le 19 août, et élire à sa place dès le 26 août

Frédéric IV, électeur palatin mais surtout ardent calviniste. Mais, sans connaître les évène-ments bohémiens, Ferdinand II est élu à la dignité impériale à Francfort le 28 août. Le

Nouvel empereur va s’appuyer sur la Sainte Ligue et son cousin Philippe III, le roi d’Espagne,

pour mater

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