Les Etats européens au XVIème siècle.
Cours : Les Etats européens au XVIème siècle.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rébecca Lept • 1 Février 2017 • Cours • 2 230 Mots (9 Pages) • 752 Vues
Définition :
- Pourquoi l’histoire moderne ? C’est l’histoire des temps moderne (qui sont définis par rapport à l’histoire médiévale)
- Quand ? les dates varient selon les ouvrages et les historiens : 1453 (pour certains) pourquoi ? fin de la guerre de Cents ans (France/Angleterre), bataille de Castillon (Bordeaux) et conquête de la ville de Constantinople par le peuple ottoman (prise d’Istanbul par les trucs), disparition de l’Empire byzantin (ancien Empire romain de l’Antiquité et Médiévale) - 1482 (date classique) découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, début de la mondialisation (désenclavement planétaire)
- Jusqu’à ? 1789 : rupture dans l’histoire de France - 1799 : histoire de France (Bonaparte fait un coup d’Etat et prends le pouvoir) – 1815 : fin de l’empire Napoléonien et donc nouvelle carte des états européens – 1848 : ensemble de révolution en Europe, début de la Révolution industrielle.
Autre terme : l’Ancien Régime (expression définie par rapport à la Révolution de 1789) période qui comprend les XVIème, XVIIème et XVIIème siècles – terme propre à la France.
Nombreuses modifications :
- Monarchies occidentales : Angleterre, France et Espagne
- Empires : Germanique et Ottoman
- Cas particulier : le cas de l’Italie (morcelées en plusieurs états et possessions)
I. Les monarchies occidentales.
1. La France.
a) Le roi.
Le royaume de France au XVIème compte 16 millions d’habitants et est l’Etat le plus peuplé d’Europe.
Le royaume de France est une monarchie de droit divin avec à sa tête un roi, qui se défini comme le lieutenant de Dieu sur terre. Les sujets considèrent et le roi se considère comme un intermédiaire entre Dieu et les sujets, une seule religion : le catholicisme (obligation de suivre la religion du roi). Le pouvoir du roi est donné par Dieu au moment d’une cérémonie religieuse : le Sacre, il a lieu dans la ville de Reins (cathédrale)
- Pourquoi Reins ? C’est dans cette ville qu’a été baptisé le premier roi catholique (Clovis en 496), les rois de France pas toujours été sacré, le premier à l’avoir été est Pépin le Bref en 751 (père de Charlemagne).
- Pourquoi se faire sacré roi ? Dynastie des Carolingiens – premier roi de cette dynastie qui a pris le pouvoir en évinçant l’ancien – pour être reconnu. Tous les rois de France sont sacrés à Reins sauf Henri IV qui se fait sacré dans la ville de Chartres (guerre civiles – de religion à ce moment) – essentiel du début du sacre car le roi prête plusieurs serrement (protéger son royaume contre les adversaires et aussi de maintenir l’unité religieuse de son royaume et de lutter ainsi contre les hérésies (croyances religieuses différentes), le roi reçoit tout un ensemble d’insigne, d’objets qui montre son pouvoir (couronne, manteau avec la fleur de lys, épée (roi de guerre – à la tête de ses armées), spectre (bâton représentant le pouvoir de commandement), la main de justice (bâton avec une main, signifie que le roi est source de toute justice, toute décision est rendue au nom du roi)) le sacre s’achève par une cérémonie pendant laquelle le roi guérit des malade, comme en Angleterre : roi thaumaturge (guéri les malades) en particulier des écrouelles (maladie tuberculose) « le roi de France te touche, Dieu te guéri » (expression prononcée), une seule modification sur l’expression : le dernier roi (Louis 16 - 1774) « le roi de France te touche, que Dieu te guérisse ».
Image du roi de France : tous les pouvoirs, c’est faux, il doit obéir à certaines règles en particulier les lois fondamentales : règles écrites ou non écrites que le roi de France s’engage à respecter
- La première : la règle de succession (primogéniture mâle), les femmes sont écartées de cette regèle de succession et les femmes ne peuvent pas transmettre le sang royal (sa descendance est donc écartée du trône) le souci, une fille du roi de France était mariée au roi d’Angleterre, son fils ayant réclamé la couronne de France – éviter que le roi d’Angleterre ne devienne roi de France. C’est donc le fils ainé qui succède au père, si pas de fils, parent le plus proche qui succède au roi décédé. L’héritier doit être un fils légitime (né d’un mariage légitime du roi de France, le fils d’une maitrise ne peut pas être roi. Exemple de Louis XIV (mort en 1715) : Louis XV (arrière-petit-fils). Modifiant les règles de succession : les enfants nés de façon illégitime peuvent succéder au roi, cette loi n’aurait jamais été appliquée car en contradiction avec les lois fondamentales). La majorité du roi de France est de 13 ans, si moins de 13 ans il est roi mais ne détiens pas l’autorité royale (confié à un régent ou une régente qui va diriger le pays au nom du roi jusqu’à sa majorité, la régence est considérée comme une période de l’affaiblissement royale car le roi n’est pas encore sacré, il sera sacré une fois sa majorité obtenue – souvent des révoltes au sein du royaume de France).
- Le roi de France doit être un roi catholique (n’existe pas au XVIème siècle), loi fondamentale qui date de 1588, loi écrite, en 1588, l’héritier au trône n’est pas catholique (Henri de Navarre – Henri IV, il est protestant)
- L’inaliénabilité du domaine royal : domaine royal est l’ensemble de terres et de droits appartenant en propre au roi en tant que propriétaire et seigneur direct. Le roi n’a pas le droit de vendre, le roi est le suzerain (seigneur des seigneurs), il a en dessous de lui des vassaux. L’objectif du roi de France depuis le 13eme : les … cas de la Bretagne : il y’a un Duc est une Duchesse de Bretagne, le roi de France n’est pas encore le seigneur, la Bretagne est rattachée en 1532 au domaine royal (Bretagne + Loire-Atlantique actuelle).
-> Le roi est donc un roi de guerre et un roi justicier.
- Deux sortes de justices :
Justice déléguée : le roi délègue son pouvoir a des … et des …
Justice retenue : toutes les décisions judiciaire prise par le roi lui-même (droit de grâce), il rédige une lettre de cachet (demande l’emprisonnement de tel ou tel personne sans qu’il n’y ait de procès –
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