Le peuple kanak

- I) Evolution des propriétés foncières depuis la colonisation

La terre est un symbole d’identité chez les kanaks. Elle représente bien plus que le simple périmètre foncier. Elle définit son rapport avec l’ancêtre fondateur et sa place actuelle dans le clan. L’ancienneté de l’individu dans la région fonde l’autorité.

Dès la prise de possession de la NC par la France en 1853, le gouvernement s’approprie les terres qui sont dites « non occupées ». Ces espaces sont en réalité des terres cultivées par les kanaks. On créera des « réserves » (périmètre réservé uniquement au Kanak la plupart du temps dans la chaîne).

Ils seront déplacés dans des lieu ou ils étaient considérés comme étranger. Mais le système coutumier kanak respecte l’intégration des étrangers.

C’est pour cela que l’on considère que la colonisation a eu peu d’influence sur l’organisation sociale kanak.

Les colons qui avaient tout d’abord misés sur des cultures de cafés développeront ensuite de grandes exploitations bovines sur les plaines de la côtes Ouest. Pour les kanaks la terre ne peut être vendu et pour le cas de ces colons, les propriétaires coutumiers ont prête des terres sans quitter leur statut de possesseur de la terre.

Quelques révoltes éclatent par la suite lors de la mise en valeur du nickel dans la chaîne. L’espace de vie des kanaks se retrouve alors restreint (limité à la fois par les colons dans les plaines et le développement des mines sur les territoires attribués au kanaks).

Le dépouillement fonciers des kanaks est vécu comme un choc ce qui explique aujourd’hui la violence des conflits pendant les évènements pour la possession foncière. Ces revendications sont mise en avant avec l’arrivé des kanaks en politique dans les années cinquante.

- II) Statut actuel du foncier en NC

De nos jours, le partage du foncier semble trouver en apparence un accord. Même si la mise en place du développement foncier (ex : projet Guaro Deva) mène à des désaccord, des solutions de compromis sont trouvées. De plus, les kanaks prennent de plus en plus conscience de la valeur monétaire de la terre qu’il possède et sont ouvert à la mise en valeur de certains espaces dans le cadre du développement économique. Mais dans les revendications des partis indépendantistes on peut distinguer un désire profond de récupération des terres coutumières voire privées.

- III) Quel devenir dans les 2 cas après le référendum

Indépendance

- Même au sein des partis indépendantistes actuels on observe quelques divergences. Le Palika et le FLNKS veulent fonder trois type de foncier. Les terres du domaine public, les terres du domaine privé et les terres coutumières. Un accès prioritaire au foncier sera réservé au ressortissant du nouvel État (ressortissant = ceux admis à voter le novembre 2018.

En revanche l’UC parle peu des réformes foncières à venir. Celui veut tout de même protéger les régimes fonciers actuels mais toutes les propriétaires privés qui occupent des terres considérées comme coutumières ou claniques seront expropriés et les méthodes

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