L'affaire Calas

L'Affaire Calas

En 1761 à Toulouse, Jean Calas retrouve son fils, Marc-Antoine Calas pendu.

Cet événement marque le début d'une affaire considérée comme la plus grande méprise de la Justice française. La confession religieuse de la famille, le Protestantisme, leur vaudra le courroux de la société actuelle.

Sans preuves des faits , Jean Calas est accusé d'avoir pendu son fils car le bruit court à l'époque que ce dernier souhaitait se convertir au catholicisme. La population s'enflamme autour de cette idée. La famille entière est accusé de complicité. Quelque mois plus tard Jean Calas est condamné à mort et les autres membres sont acquittés. Il est brûlé vif sur place public après avoir subis tortures et humiliations.

Son fils, Pierre Calas ,exilé, fait la rencontre de Voltaire en Suisse. L'injustice évidente des faits pousse le philosophe à faire sa propre investigation. L'enquête Calas devient une affaire public.

Au départ Voltaire croit en la culpabilité de Jean Calas c'est en faisant la rencontre de son fils qu'il envisage que la famille Calas à simplement été victime du fanatisme religieux de l'époque. Il parle d'ailleurs dans son traité sur la Tolérance de «  Ce peuple superstitieux et emporté; il

regarde comme des monstres ses frères qui ne sont pas de la même religion

que lui. ». Il décide de s'impliquer dans la réhabilitation de Jean Calas et de sa famille. Il utilise d'abord l'ironie et compose ensuite un groupe de personnes influentes qu'il trouve dans son entourage composés d'avocats, de pasteurs, de négociants et de banquiers qui se rallie à son opinion.

Voltaire ne possède pas assez de connaissance juridique c'est pourquoi chacun des membres du réseau qu'il constitue deviennent indispensable. Ils s'occupent de récolter des informations, de faire des recherches, d'obtenir des témoignages et d'accumuler les preuves révoquant la sentence de la cour toulousaine. La communauté protestante d'Europe est très vite informer des actions en cour. Des dons sont envoyés pour soutenir la famille, mais surtout la mère qui a beaucoup souffert de la situation. Comme le dit Voltaire « Cette femme, presque arrosée du sang de son mari, ayant tenu son fils aîné mort entre ses bras, voyant l'autre banni, privée de ses filles, dépouillée

de tout son bien, était seule dans le monde, sans pain, sans espérance, et mourante de l'excès de son malheur. ». L'invraisemblance des faits pousse l'écrivain à se poser de nombreuses question sur l'affaire. Une incohérence portée par la condamnation d'une seule personne qui n'aurait clairement pas pu effectué le crime seul et un condamné qui clame son innocence jusqu'à son dernier souffle.

La prise de position de Voltaire ébranle et réuni l'opinion publique. Il fait appel aux personnes les plus influentes du royaume dans son œuvre qui mènera finalement a la réhabilitation de Jean Calas reconnu par la cour du roi Louis XV.

Cet affaire relève du journalisme car en plus d'effectuer un travail de recherche, il prend soin d'informer l'opinion publique de l'avancé de l'enquête.

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