Histoire :L’humanisme et sa diffusion dans l’Europe des XVe et XVIe siècles
Cours : Histoire :L’humanisme et sa diffusion dans l’Europe des XVe et XVIe siècles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lola Boccassini • 18 Novembre 2018 • Cours • 3 203 Mots (13 Pages) • 904 Vues
L’humanisme et sa diffusion dans l’Europe des XVe et XVIe siècles
Médiévaux font le lien avec l’Antiquité (même religion …)
Au MA se font antique à complètement était intégré dans la société.
M’humanisme c’est avant tout la prise de conscience fin 14e que la vraie antique est morte et n’a rien avoir avec le MA, véritable coupure entre l’antiquité et la fin du 15e → retrouver cette antiquité
MA : temps de la décadence, volonté de retour aux sources
Nouvelle ère pensait par les humanistes
Le terme humanisme est rarement utilisé, apparaît d’une façon véritable au 18e, ce n’est pas le même sens qu’on donne au 15 16 : c’est à cette époque un simple enseignant de lettres.
Discours par les hommes du 15e et 16e : ce sont les humanistes eux même qui écrivent leur histoire
Humanistes qui inventent le terme de Renaissance : l’homme renait aussi
Le terme humanisme est très vague, étiquette un peu commode qui cache une vaste diversité d’idée de comportement, de pratique … Ce mouvement H est parcouru par un des haines, tensions → pas un groupe uni et soudé.
Mouvement qui touche essentiellement les élites : d’abord un petit groupe d’élite intellectuelle avant de toucher d’autre élites. IL faut attendre la fin du 16e pour une évolution de la pensée soit diffusée bcp plus largement dans la société
Evolution du mouvement, propres aux pays et accumulations de connaissance nouvelles de création d’un langage, d’un parlé et d’une pensée commune.
Chaque pays a un humanisme et une renaissance bien propre
I- Le retour à l’Antiquité : la restauration
A- L’idéal humaniste
- l’homme : une créature rationnelle : Érasme « on ne nait pas homme, on le devient », Education des enfants.
Société chrétienne, donc on pense que l’homme est à l’image de dieu/créature divine et qu’il est doté d’une raison et du libre arbitre
Vision optimiste de l’homme par les humanistes.
Mais ils considèrent que cette nature rationnelle et libre n’est que virtuelle : l’homme doit la réaliser, la rendre réelle, à force de travail et d’accroissement de la raison et de connaissance l’homme devient homme.
→ on est libre et rationnel si on le réalise
L’humanisme ni n’est athée ni laïque : les humanises ne veulent pas s’affranchir de dieu, il veulent que les hommes réalisent leur nature comme dieu le désirait.
Idéal Cicéronien : un vrai homme est celui qui arrive à conjuguer la contemplation et la vie civique.
- L’humaniste : un maitre de la langue → comment réaliser pleinement sa nature ? Une méthode qui est la pratique des textes antiques, l’humaniste doit lire activement c’est à dire pratiquer la philologie (connaissance de la syntaxe, de la grammaire, du voc, de l’histoire et de la civilisation qui permet d’établir un texte conforme à l’original de l’auteur et d’en comprendre pleinement le sens).
→ Atteindre la vraie connaissance et le savoir moral dans les textes.
→ Maitriser la langue latine, pratique de la langue, l’éloquence (art de convaincre).
→ La philologie peut être appliqué à n’importe quel texte dans n’importe quel domaine : capable de discuter de tout. Est humaniste celui qui est au premier rang de la connaissance.
B- A la recherche des sources antiques
- traquer les textes : cette traque des textes font comprendre le décalage entre réalité des textes redécouverte et les extraits que la tradition médiévales avait réussi à transmettre → remise en cause du savoir acquit.
Cherchent avant tout des textes religieux (biblique, hébreux, grec..).
Que faire des textes retrouvés ? → Il faut les comprendre, ce qui explique l’apprentissage des langues ancienne : le latin, le grec, hébreu…
L’humanisme rend ces textes corrects, notamment grâce à la philologie, véritable travail d’édition.
- D’autres traces de l’Antiquité → des le 15e, les humanistes s’intéressent à l’archéologie. Rendre la forme originelle aux constructions / restaurer les monuments romains (les arènes de Arles / les papes lancent des fouilles à Rome : Domus Aurea).
Montrer l’influence de l’art antique
Ces fouilles sont idéologiquement importantes, elles sont la preuve de la qualité et de l’ampleur romaine dans chaque pays. Facon d’affirmer sa grandeur culturelle des le 16e.
C- De nouvelles idées pour une nouvelle conception de l’homme
Renaissance : amalgame de différents savoirs, dans un corpus toujours homogène, mais toujours au service de la connaissance de l’homme et donc de dieu (connaître la créature pour connaître le créateur).
Les humanistes s’intéressent aux grec (surtout car les romains se disent supérieurs aux grecs : émergence de nouvelles choses inconnues
→ Aristote : la nature est un tout organisée avec les lois rationnelles
- l’importance de l’héritage néo-platonicien :
Marcel Ficin (1433 1499) , l’un des grands humanistes italiens de la fin du15e, excellent helléniste, a édité les textes de Platon ramené de Byzance et de Plotin (auteur 3e, penseur hellénistique qui cherche à rendre cohérent la pensée de Platon et la pensée chrétienne)
Elabore la pensée néo platonicienne : Dieu est le fondement de tout, c’est un être parfait, univers hiérarchisé (grande chaine des êtres). L’homme est au milieu de cette grande chaise des êtres, à la fois mortel et immortel, il peut choisir le bien ou le mal.
Cette connaissance passe par trois modes :
- la raison déductive (logique)
- Les sens
- La
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