Fiche de révision : L'expansion européenne au XVIII° siècle

1. Vocabulaire :

Bourgeoisie : Au XVIII° siècle, classe  constituée des habitants d’une ville qui font fortune dans le commerce ou la finance.

Négociant : Marchand qui fait du commerce en très grande quantité et à l’échelle internationale. Les négociants forment un groupe puissant dans les grandes villes.        

Commerce triangulaire : commerce de pacotilles, d’esclaves et de produits tropicaux qui s’effectuent entre 3 continents : l’Europe, l’Afrique et les Amériques.

Traite négrière : commerce d’hommes, de femmes et d’enfants africains capturés puis vendus à des propriétaires esclavagistes.

Economie de plantation : économie agricole très productive qui repose sur une main d’œuvre gratuite, servile.

Marronnage : fuite d’esclaves pour échapper aux conditions très difficiles de la plantation.

1. Repères spatiaux et temporels :

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1. L’essentiel des connaissances :

La traite et le commerce atlantique ont commencé dès le XVI° siècle pour connaître leur apogée au XVIII° siècle. Ces activités étaient concentrées dans les grands ports de la façade atlantique de l’Europe (Nantes, Liverpool, Bordeaux), mais aussi sur la côte ouest de l’Afrique et de l’Amériques et des Caraïbes.

Le négoce transatlantique a permis le développement de grands ports européens et la formation d’une bourgeoisie marchande. L’économie de plantation a offert à l’Europe des produits exotiques : sucre, tabac ; cacao, café ; coton…

Mais devant l’immensité des richesses qu’offrait l’Amérique, les États européens étaient rivaux pour dominer l’Atlantique et n’hésiter pas à employer des pirateries pour perturber la sécurité des voies commerciales.

Au cœur de ce commerce, il y avait  la traite transatlantique et l’esclavage. 8 millions d’esclaves ont été déportés au XVIII° siècle. Leurs traversées se faisaient dans des bateaux négriers. Les conditions de vie dans les plantations étaient terribles. La monarchie française a réglementé le statut des esclaves avec le Code Noir en 1685. Le désir de liberté des esclaves afro-américains étaient une réalité : leur culture, leurs chants, la religion étaient un moyen d’évasion spirituelle. Certains esclaves ont pu fuir dans certaines colonies comme le Surinam ou se révolter collectivement comme Haïti (Saint Domingue) le 22 août 1791.

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