Le protectionnisme : un outil de guerre economique ingénieux

Chokrane - Le protectionnisme n'empêche pas le déclin, il le masque

Face au protectionnisme américain, l'Europe tarde à trouver une politique commerciale commune. Mais le scandale Volkswagen pourrait rebattre les cartes...

Publié le 05/10/2015 à 10:02 | Le Point.fr

Par Bertrand Chokrane

Le protectionnisme : un outil de guerre économique ingénieux

Cette article de Bertrand chokane nous intéresse sur le fait qu’il rejoint nos deux articles précédant car il nous montre d’une part la volonté américaine de prendre des initiatives internationales et d’autre part il nous montre le degré de retard des européens dans la tendance protectionniste qui règne.

Les américains ont théorisé le protectionnisme chez eux et utilisent par le biais de certaines loi par exemple en 1933 la loi buy american act, une mesure protectionniste qui encourage à consommer national.

L’intervention de l’état n’est pas rare quand la situation le demande par exemple quand la réputation du pays (en l’occurrence technologique pour l’exemple) ou les rachats des entreprises par des étrangés menace le pays. Leurs loi sont assez flexible pour adopter le protectionnisme dans leurs sens et ainsi gêner de manière intelligente les flux entrant.

Dans « un contexte de guerre » économique ou il est important d’anticiper et de gagner du terrain sur la scène internationale, les américains exercent alors une influence sur les politiques européennes afin de faire perdurer les européens dans l’indécision et la désunion. C’est pourquoi il n’est pas rare d’entendre parler d’espionnage politique ou industriel dans le but de défendre les intérêts d’un pays.

Dans une Europe des « 28 » il est difficile de pouvoir mettre en accord la totalité des pays. La désunion du continent se résulte par la divergence des intérêts de chacun. Cependant la force de l’Europe se traduit par une attraction du marché des produits manufacturiers qui leurs permet de proposer un panel de prix très compétitif issues de prix à bas coûts et ouvert au marché extérieur.

Certaines entreprises influentes passent au-delà de ces barrières du protectionnisme de par leurs pressions pour conquérir de nouveaux marchés. Ces entreprises très compétitives reflètent des économies fleurissantes par exemple : les Etats unis, la Chine et l’Allemagne ;  là où la France fait preuve de l’immobilisme car sa compétitivité est affaiblie.

Dans un contexte de mondialisation là ou est prôner le libre-échange, le gain de productivité et la spécialisation, le protectionnisme lui limite l’innovation et affaiblit la concurrence, alors le libre-échange permet aux entreprises compétitives de trouver de nouveaux marchés et au consommateur de trouver les produits au meilleur rapport qualité-prix. L’idée étant d’importer à faible coûts et produire à bon coûts. Cependant le dumping social, fiscal, environnemental n’assure pas la sécurité ni des sociétés, ni des consommateurs car le fait de s’installer ailleurs présente des avantages notamment par l’abaissement des charges social, ect … cependant à moyens termes les salariés ayant leurs revenus sociaux abaisser ne peuvent plus consommer les biens qu’ils produisent. Par conséquent les normes et régulations sont des facteurs de progrès et de richesse.

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