La déclaration d'indépendance américaine.

Au 18ème siècle, l'Angleterre est une grande puissance mondiale. Elle possède de nombreuses colonies dont 13, sur la côte est de l’Amérique du nord, entre l'océan atlantique et les montagnes Appalaches. Fondées entre le 17ème et le 18ème siècle par des colons britanniques, ces colonies sont les plus prospères de l'empire britannique. Les colonies du nord on une économie tournée vers l'artisanat, le commerce maritime et la pêche alors que les colonies du sud sont tournées vers l'agriculture de produits destinés à l'exportation comme le tabac ou l'indigo profitant de la main d’œuvre bon marché que leur offre le commerce triangulaire.

Comme toutes les colonies, elles pouvaient élire leurs assemblées mais ce que celles-ci votaient devait être validé par le parlement de Londres. Économiquement, les treize colonies se sentaient entravées, ne pouvant commercer qu'avec la Grande-Bretagne. Toutefois leur mécontentement ne pris pleinement forme que vers la fin du 18ème siècle.

L'Angleterre sort victorieuse mais financièrement épuisée par la guerre de 7ans (1756-1763) qui l’opposât aux français et aux amérindiens sur le continent américain. Georges III, alors roi, décidât en d'interdire aux habitants des treize colonies de s'installer à l'Ouest des Appalaches. Cette interdiction qui avait pour but d’apaiser les tensions avec les amérindiens est vécue par les colons comme une volonté de les cantonner pour mieux les contrôler. En 1764, le « sugar act » marque une séries de mesures et de taxes qui affaiblissent l'économie des colons. Se crée alors le mouvement des « fils de la liberté » mené par Samuel Adams, futur signataire de la déclaration d’indépendance américaine. Ils réclament des places au parlement anglais en utilisant le slogan « Pas de taxes sans representation ». Le « massacre de Boston » où des soldats anglais tuent 5 colons dans des circonstances troubles fini d’installer la méfiance des américains envers les anglais. Un boycott des produits Anglais est organisé, notamment sur le thé. En 1773, une révolte intitulée la « Boston tea party » entraîne la perte en mer de près de 45 tonnes de thé. Le roi George III ordonne alors la mise en place de « l 'acte punitif » qui interdit notamment le droit de rassemblement. Cette mesure calvanise le peuple colon américain et renforce la résistance à l'empire anglais. En 1774, l'organisation d'un premier congrès rassemblant des représentants des treize colonies marque le passage de la contestation à la révolution. Pour la premières fois, le terme d'états est utilisé.

C'est au cours du deuxième congrès dirigé par Georges Washington et qui durera de 1775 à 1781 à Philadelphie que fut rédigé le 4 juillet 1776 la déclaration d’indépendance américaine. Le principal rédacteur en est Thomas Jefferson. Au total, ce sont 56 hommes la qui signeront.

Comment les pères fondateurs, rédacteurs de cette déclaration, se sont-ils parvenus à justifié leur indépendance envers la Grande-Bretagne ?

Si l'introduction et la conclusion sont le vrai fond de la déclaration d'indépendance (I), l'argumentation quand à elle argumentation qui prends un air de plaidoyer contre le roi(II)

I)

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