Nouvelle France
Dissertation : Nouvelle France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar haha23 • 14 Juillet 2019 • Dissertation • 1 315 Mots (6 Pages) • 776 Vues
Économique :
Malgré le fait que le Canada fut en partie découvert pour des raisons politiques, ce fut en grande partie à cause de raisons économiques. En effet, les Français, y pêchaient déjà la morue sur les côtes de Terre-Neuve. En 1534, Jacques Cartier, envoyé par le roi de France, suivra la voie tracée par la pêche et trouvera le fleuve Saint-Laurent. Il ira ensuite à l’île d’Anticosti, appelé par les Indigènes le Canada, et il essayera d’y passer un hiver. Cinquante personnes de son équipage moururent à cause du scorbut. Cartier retournera ensuite en France. Il essayera en 1535 un deuxième voyage, mais encore une fois, la maladie fera en sorte que ce sera un échec. Les aller-retours se feront ensuite que pour la pêche, car les Européens n’ont pas encore la motivation et les connaissances pour pouvoir s’installer sur le territoire qu’ils ont nommé la Nouvelle-France. Les marins s’installaient donc sur les rives pendant quelques mois, le temps de faire sécher la morue verte. Éventuellement, ces pêcheurs vont faire la rencontre des amérindiens, et découvriront le troc et la fourrure. Cette nouvelle ressource sera importante dans la colonisation du Canada. Par contre, de sa création jusqu’en 1627, la Nouvelle-France sera une colonie-comptoir, ce qui veut dire qu’elle sera très peu nombreuse, car elle existera seulement pour la traite des fourrures. Les habitants se retrouveront donc sur un petit territoire, mais assez éloignés les uns des autres. La traite des fourrures restera un long moment le centre de l’économie, ce qui fera en sorte qu’il y aura un énorme retard démographique. Par contre, la colonie prendra des proportions gigantesques dû à la traite des fourrures. En effet, le territoire se développera au Nord-Ouest, là où on trouve un bassin de fourrures riches. Ils se développeront aussi vers le sud, toujours en cherchant la route vers l’Asie. En 1665, Jean Talon tentera de développer l’agriculture pour que la colonie n’ait plus à dépendre de la métropole. Il tentera d’améliorer non seulement la cultivation des terres, mais aussi la pêche et le commerce, mais la colonie est soumise au mercantilisme. Le but de la colonie n’est donc pas de devenir autonome, mais bien d’enrichir la France. C’est pour cette raison qu’on la compare à un colosse aux pieds d’argile : elle est faiblement peuplée, dépend de la métropole et n’a qu’une seule ressource économique. Le territoire s’expandra un peu à cause de l’occupation des terres, mais pour ce qui est de l’économie, elle restera centrée sur la traite des fourrures tout au long du régime français.
Politique :
La découverte du pays qu’est aujourd’hui le Canada s’est d’une part fait pour des raisons économiques. En effet, les pays d’Europe, à la recherche de nouveaux territoires pour expandre leur pouvoir, se sont mis à coloniser des terrains non-habités. De plus, à la base, l’Amérique fut « découverte » par Christophe Colomb, car les Européens cherchaient un chemin plus rapide vers l’Asie pour obtenir des épices, de la soie et des pierres précieuses, et par accident, ils sont arrivés en Amérique. Par contre, sur le coup, ils n’ont pas voulu la coloniser, car elle n’apportait pas de ressources à la métropole qui lui permettrait de s’enrichir. Plus tard, les Français, vont voir du potentiel avec le troc des fourrures et décideront de s’y installer. En 1608, quelques années après la création de la colonie, Samuel de Champlain s’installera à Stadaconé – appelé de nos jours Québec – qui sera la capitale de la Nouvelle-France. Il sera gouverneur de la Nouvelle-France. Il se liera d’amitié avec les Amérindiens, car c’est avec ceux-ci que la traite des fourrures se fait. Les Français iront même jusqu’à envoyer des délégués chez les indigènes pour apprendre leur langue. Cela fera en sorte que les Hurons, qui seront les alliés des nouveaux arrivants, se feront attaquer par les nations iroquoises ceux-ci seront armés, car les Anglais, qui font affaires avec eux, leur auront donné des armes. En 1627, la population de la Nouvelle-France ne compte qu’une centaine de personnes. Le cardinal de Richelieu veut alors donner un nouveau départ à la colonie et tentera de faire une colonie de peuplement en créant l’entreprise des Cents-Associés. Cette compagnie se fait donner le monopole de tout la Nouvelle-France, mais le seul propriétaire des terres reste le Roi. Cette entreprise sera toutefois un échec, car au même moment, la France et l’Angleterre sont en guerre et les Anglais intercepteront la flotte de colons envoyés par les Cents-Associés. Ils prendront également Québec, mais ce territoire sera redonné aux Français après la guerre. Après ce conflit, les Britanniques estiment que le territoire de l’Acadie leur appartient et le renommeront la Nouvelle-Écosse. Quelques années plus tard, en 1633, la colonie reste très peu peuplée et a perdu le financement qu’elle avait pour essayer de la coloniser davantage. En 1663, la croissance commence à se faire, mais il y a toujours un retard démographique très important. On pense même abandonner la colonie. Par contre, Louis XIV, roi de France, s’imagine un nouveau style de gouvernement : le gouvernement royal. Ce gouvernement apporte avec lui le régime seigneurial, ce qui veut dire que le roi prête des terres à des seigneurs et que ceux-ci peuvent l’exploiter et il imposera qu’un seul code de loi : la coutume de Paris. Il y aura aussi une nouvelle administration. Le pouvoir est maintenant partagé entre deux personnes : le gouverneur et son intendant. Le premier, qui est un noble, est à la haute direction des affaires militaires et des affaires diplomatiques. Le deuxième, qui est un bourgeois, est responsable des affaires civiles. Il y aura également un conseil souverain, qui sera formé du gouverneur, de l’intendant, de l’évêque et d’environs cinq autres membres qui viennent de la haute société. La population sera constituée en partie d’immigrants, car les seigneuries encouragent l’immigration. Le peuplement se fera aussi grâce à l’accroissement naturelle, mais il manquera énormément de femmes, comme au départ la colonie avait été faite pour la traite des fourrures. C’est pour cette raison qu’on enverra les filles du roi, envoyées pour se marier et pour faire des enfants. Alors que tout va bien à ce moment, en 1689, la guerre éclate une fois de plus entre l’empire britannique et l’empire française. Les 13 colonies et la Nouvelle-France aussi tombent en guerre. Le conflit finira seulement en 1713, avec le Traité d’Utrecht. La France va devoir faire des compromis et céder la Baie d’Hudson, Terre-Neuve et une partie de l’Acadie aux Anglais. La Nouvelle-France ne sera donc qu’un long corridor contenant l’axe laurentienne et continuera ses expansions vers l’Ouest, comme ils sont bloqués du sud et maintenant de l’Est par les Anglais. Malgré le fait que la Nouvelle-France perd une partie de son territoire, la population double en nombre tous les 20 ans grâce à l’accroissement naturel. Cela permet donc d’une part d’améliorer le système de défense (la milice), mais aussi d’occuper les terres. Au milieu du XVIIIe siècle, on compte environ 40 000 habitants au Canada. Ceux-ci sont répartis dans trois gouvernement : Montréal, Trois-Rivières et Québec, qui est le siège administratif. C’est donc à Québec qu’on retrouve le gouverneur, l’intendant, l’évêque et le conseil supérieur. On y retrouvera aussi un trésorier général, qui s’occupe de toutes les finances. Pour ce qui est de Montréal et de Trois-Rivières, ils ont tous les deux des gouvernements autonomes avec un gouverneur au pouvoir, mais qui est dirigé par celui de Québec. En 1754, la guerre de Sept Ans se déclenche en Europe. Les colonies suivent peu de temps après. C’est le début de la fin pour les Français en Amérique. En effet, malgré le fait qu’il y ait quelques victoires pour la Nouvelle-France, ils accumulent rapidement les défaites. Le tout fut terminé par le traité de paix, signé en 1763. La perte pour la France est énorme : sa colonie appartient maintenant à la Grande-Bretagne.
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