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Mémoire de la guerre d'algérie

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Par   •  3 Novembre 2015  •  Cours  •  446 Mots (2 Pages)  •  738 Vues

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Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France

Des mémoires résistantes concurrentes

D’un côté, la mémoire gaulliste s’appuie sur la France libre et le gouvernement de Londres. De l’autre, la mémoire communiste insiste davantage sur la résistance intérieure et les maquis. Le Parti communiste français se surnomme alors « le Parti des 75 000 fusillés », se présentant comme un martyr de la Résistance.

Ce mythe national d’une France largement résistante, appelé résistancialisme, s’appuie sur des figures héroïques comme celle de Jean Moulin, dont les cendres entrent au Panthéon en 1964 alors que le général de Gaulle est président de la République. 

La mémoire de Vichy

Un premier règlement rapide de la mémoire de Vichy...

La Libération s’accompagne de nombreux procès expéditifs ressemblant parfois à des lynchages. On parle ainsi d’épuration.

D’autres procès ont plus d’écho dans l’opinion publique, comme celui de l’ancien chef de l’État Philippe Pétain. Reconnu coupable de trahison, il est condamné à mort mais sa peine est finalement commuée par le général de Gaulle en prison à perpétuité. 

... Mais une mémoire qui resurgit dans les années 1970-1980

Dans les années 1970, des films et des ouvrages d’historiens reviennent sur la période de l’Occupation en montrant que les Français étaient souvent favorables au régime de Vichy.

Un certain nombre de cas éclairent cette période de l’histoire, comme le procès du milicien Paul Touvier en 1994, ou encore les révélations sur la jeunesse vichyste de François Mitterrand.

Si, au lendemain de la guerre, les Français préfèrent « oublier ces temps où les Français ne s’aimaient pas » (Georges Pompidou), les travaux d’historiens font resurgir une vérité plus difficile à admettre, quitte à provoquer des scandales dans l’opinion publique.

 La mémoire du génocide juif

Une mémoire dans un premier temps silencieuse

Au lendemain de la guerre, le génocide juif (ou Shoah, « Catastrophe » en hébreu) n’est pas reconnu en tant que tel. Il est masqué parmi les nombreuses autres déportations de la guerre (résistants, par exemple).

L’opinion française, y compris dans la communauté juive, préfère célébrer dans un premier temps la mémoire des héros (comme ceux de la Résistance), et non celle des victimes.

Une mémoire qui se construit à partir des années 1960

Une prise de conscience s’opère à partir des années 1960 : le procès du criminel de guerre nazi Adolf Eichmann en 1961 fait resurgir la spécificité du génocide juif, d’une population assassinée pour ce qu’elle est.

Des films comme Shoah (1985) de Claude Lanzmann expliquent comment le génocide s’est déroulé et contribuent aussi à sa mémoire. Des procès comme celui de Maurice Papon en 1997 vont aussi dans le sens d’une mémoire du génocide juif.

Enfin, le besoin de faire perdurer cette mémoire de la Shoah est aussi rendu

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