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Mythe du bouclier et de l'épée

Étude de cas : Mythe du bouclier et de l'épée. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2019  •  Étude de cas  •  679 Mots (3 Pages)  •  1 539 Vues

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Étude critique de documents.

 La Seconde Guerre Mondiale marqua l'Histoire comme une période de grandes pertes humaines et de crimes contre l'humanité sans précédent, dont la tragédie nous pousse à en garder la mémoire jusqu'à nos jours. Mais l'authenticité de cette dernière est rendue ambiguë par la multiplicité des témoignages et des points de vue sur les événements. Ainsi, pour l'État français, il est dur de parler d'une mémoire singulière et unique, puisque elle a connu plusieurs transformations depuis la fin du conflit. Ce sujet est montré par la mise en relation de deux documents : le premier est un texte , extrait de "Histoire de Vichy",édition Fayard de Robert Aron datant de 1954, le deuxième est un transcrit textuel du discours de l'historien Robert Paxton , tiré du “procès Papon : les Archives》 , Sud-Ouest, daté du 31 octobre 1997. À l'aide des deux documents, nous allons expliquer en quoi la mémoire du rôle joué par l'État français sous l'Occupation diffère de son histoire. Tout d'abord, nous parlerons de la différence des points de vue sur le régime Vichy présentés dans les deux documents, puis nous verrons en quoi la mémoire du régime a changé à travers le temps. 

Tout d’abord Robert Aron, en 1954, pratiquement juste après-guerre, nous fournit un point de vue similaire à celui du gouvernement pendant le régime de Vichy, qui coopérait avec Hitler dès le début de la guerre. L’auteur dit, qu’il existait deux histoires d’honneur- une de maréchal Pétain, « l’honneur civique » « d’un gouvernement qui a su maintenir les données de son indépendance et protéger les populations », tandis que celle de général De Gaulle- « c’est l’honneur militaire », « pour qui s’avouer vaincu est toujours infamant ». Pourtant, l’historien souligne, que les deux étaient également importants pour la France. Disant cela, Aron affirme que le régime de Vichy était nécéssaire et glorieux.

  En 1997 le ministre public cite Robert Paxton « pour évoquer le régime de Vichy ». Dès les premièrs mots on comprend que ce document veut dénoncer la politique des années 1940. Paxton déclare que Vichy en 1941 « a adopté la politique d’expulsion des Juifs ». C’était le « premier Vichy ». Or le « deuxième Vichy » a mis en pratique « la politique d’extérmination », et « avec en mars 1942’ le premier train de Juifs pour la Pologne », ou se situaient les camps de concentration nazis.

76 000 de 300 000 Juifs, vivant en France, ont été déportés grâce à la coopération du régime. Cela a été fait pour que les français sachent que c’est l’administration française qui gouverne le pays. Paxton critique le comportement du gouvernement et met en évidence les fautes du passé et doonne des informations historiques plus précises.


Comme on a dit précédement, l’affirmation de Robert Aron dans le premier document nous procure une vision globalement positive sur la politique du régime de Vichy et établit Le Mythe du bouclier et de l’épée disant que « selon le mot que l’on prêtera à Pétain et à De Gaulle : « le Maréchal était le bouclier, le Général l’épée » » selon leurs honneurs. Ce mythe est une sorte de l’illusion qui a été créé pendant la Seconde Guerre Mondiale pour montrer et persuader le peuple de la Troisième République que le gouvernement les protègeait afin d’empêcher des pertes humaines plus importantes. Cela a été également fait pour unir de la nation d’après la guerre et pour convaincre le peuple que tout avait été fait pour le mieux et que la conscience de la nation était claire.

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