Les défis d'un habitant de la terre
Dissertation : Les défis d'un habitant de la terre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Carovolley • 7 Juin 2017 • Dissertation • 1 596 Mots (7 Pages) • 694 Vues
La littérature du terroir, instaurée en 1846, avait comme but de promouvoir la vie paysanne et l’agriculture en pleine période d’industrialisation. La vie n’a pas toujours été facile et comportait souvent plusieurs grands défis pour les Canadiens Français au début du vingtième siècle. Tel que démontré dans le roman Maria Chapdelaine écrit par Louis Hémon, la famille Chapdelaine doit affronter et surmonter plusieurs grands défis sur leur terre dans le grand Nord du Québec. En premier lieu, il est assez évident que la nature et son rude hiver si redouté par plusieurs, ainsi que les conditions climatiques extrêmes qu'elle peut apporter, représente l’un des défis majeur que les Chapdelaine doivent affronter. De plus, son grand isolement des villages et de la société, ainsi que la restriction que les jeunes filles et garçons ont par rapport à leur choix de partenaire de vie, ont un grand impact sur leur vie sociale. Puis, en dernier lieu, l’agriculture, qui représente toute leur vie, peut amener plusieurs obstacles et labeurs répétitifs .
Dans le roman Maria Chapdelaine, écrit par Louis Hémon, la meilleure amie de la famille Chapdelaine peut parfois aussi être leur pire ennemie. La nature, qui est comme leur deuxième maison, leur fait vivre toute sorte d’émotions et a même un très grand impact sur leur vie. Un des avantages de vivre dans un si majestueux pays comme le Canada, est d’avoir la chance d’expérimenter les quatres saisons; le printemps, l’été, l’automne et l’hiver. L’hiver, une saison si dure et si froide pour les habitants du Nord-du-Québec comme les Chapdelaine, représentait un des plus grand défis qu’ils avaient à affronter. Seul dans les bois, ils étaient emprisonnés quatre à cinq mois par année à défaut de la neige qui rendait les chemins impraticables. Comme par exemple, le jour de Noël, il était impossible pour Charles-Euglène, le fiable cheval de la famille Chapdelaine, de les emmener à la messe de minuit. Pendant ces longs mois d’hiver, leur habitation devenait leur seul point de réconfort. Les murs craquaient a force de retenir le froid aigre qui menaçait à toute heures de la journée. Il était extrêmement difficile pour les hommes de continuer leurs besognes habituelles. Le froid glacial, la neige, et le vent rendaient toute tâche beaucoup plus éprouvante. D’autre part, la nature rendait fréquemment l’agriculture difficile à pratiquer. La sécheresse, le gel, les pluies abondantes ainsi que le vent aussi appelé « norouâ » par les Chapdelaine rendaient parfois les récoltes médiocres. Comme par exemple, à l’arrivée de l’automne enchanteur, la famille Chapdelaine dû affronter les sauts d’humeur de dame nature encore une fois. « Septembre arriva, et la sécheresse bienvenue du temps des foins persista et devint une catastrophe » Pour ces courageux habitants du Nord-du-Québec, c’était une catastrophe, ils n’avaient jamais vu une sécheresse si sévère. L’avoine et le blé jaunissaient avant même d’avoir atteint leur croissance optimale et le soleil ne cessait de rôtir le peu d’herbe et de trèfle qui restait pour nourrir les quelques vaches affamées des Chapdelaine. Donc, pour conclure, la nature ainsi que l’hiver et les conditions climatiques extrêmes représentaient des défis colossaux pour la famille Chapdelaine .
Dans un autre ordre d’idées, vivre dans les bois, loin de tout contact social, peut créer un certain isolement chez les Canadiens Français habitants les forêts du Nord du Québec. Cet isolement, représente un défi considérable pour la majorité d’entre eux. Tout d'abord, habiter loin des villages, des églises, et de la civilisation était un grand obstacle à surmonter pour la famille Chapdelaine car les visites des voisins et la religion représentait tout pour eux. C’était le seul plaisir qu’ils trouvaient au quotidien autre que le travail de la terre pour les hommes, ainsi que les tâches habituelles autour de la maison et des animaux pour les femmes. Vivre isolés de tout, enfoncés creux dans les bois, était difficile pour la mère Chapdelaine en particulier. Elle qui avait grandi dans un village, près des vieilles églises parmi une grande famille qui se côtoyait beaucoup et qui organisait fréquemment de grandes veillées.
Un soupir révéla qu’elle songeait encore à l’animation des vieilles paroisses au temps des fêtes, aux repas de famille, aux visites inattendues des parents qui arrivent en traîneau d’un autre village, ensevelis sous les couvertures et les fourrures, derrière un cheval au poil blanc de givre.
Cet isolement était difficile à vivre pour eux parce qu’ils étaient perçus comme des étrangers à chaque fois qu’ils sortaient des bois. Pour les membres de la famille Chapdelaine, tout comme n'importe quel habitant d’une terre éloignée, les contacts sociaux étaient très restreints. Ils ne connaissaient pas beaucoup de monde et effectuer de nouvelles rencontres pouvait être complexe et difficile. Par conséquent, trouver l’amour était assez ardu pour les jeunes
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