La peine de mort

La peine de mort a été abolit en France il y a environ 40 ans, Robert Badinter, ministre de la justice de François Mitterrand a défendu le projet de lois pour l’abolition de la peine de mort face au Parlement qui l’a été adopté en octobre 1981. Travaillant en temps qu’avocat, suite à l’affaire Buffet et Bontems, deux hommes guillotiné en 1972, Robert Badinter décide de défendre tous les condamnés risquant la peine de mort peut importante leurs actes. Entre temps il évitera la condamnation à mort de Patrick Henry et de cinq autres personnes. Le Garde des Sceaux considère que la peine de mort est contraire aux valeurs et principes des pays démocratiques, selon lui l’État ne doit posséder le droit de vie et de mort sur ses citoyens, «Je n’accepte pas une justice qui tue » cette phrase démontre son engagement réel pour l’abolition. Depuis de nombreux pays ont abolis la peine de mort, il y a 54 pays aujourd’hui qui pratiquent la peine capital majoritairement tous des régimes totalitaires. Cette pratique a toujours existé dans toutes les civilisations marqués par les lois religieuses, la peine capitale est une des sanction pénale les plus ancienne, elle apparaît déjà dans le code mésopotamien de Hammurabi (la loi talion), en plus d’être appliqués par les Grecs, Romains et les sociétés du Moyen Age. Cependant jusqu’à l’Ancien régime un individus condamné subissaient de nombreuses tortures avant de mourir, la Révolution a mis en place la guillotine qui respecte plus la dignité du condamné. Avant 1981 de nombreux auteurs, philosophes étaient pour l’abolitionnisme tels que Socrate condamné par Athènes, Victor Hugo dans Un Dernier Jour d’un condamné et Claude Gueux, Beccaria dans Des délits et des peines…

Les premières abolitions ont lieu à partir du 18/19ème siècle avec des pays tels que Toscane (1786), au Venezuela (1863), à Saint-Marin (1865), au Costa Rica (1882), aux Pays-Bas (1878)... On peut définir la peine de mort ou peine capitale est une peine prévenue par le consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d’une faute qualifié de «Crime capital». Ainsi, pourquoi devrait-on rétablir la peine de mort en France. Dans un premier temps nous montrerons les arguments pour le rétablissements de cette pratique dans un second temps nous expliquerons les thèses du maintien de l’abolition puis nous réaliserons une synthèse.

Les arguments pour le rétablissement de la peine de mort sont nombreux. Cette pratique peut diminuer la criminalité dans le pays puisque les criminels seront dissuadés de commettre des crimes. C’est la seule condamnation sévère à l’encontre des crimes très graves, elle fait usage de prévention pour évité les récidivistes. La peine capital permet de rendre justice pour les familles et proches de la victimes, cela évite qu’elles rendent justice elles-mêmes. Donnant également un sentiment de sécurité pour la population. Cette condamnation permet de punir à la hauteur des faits commis par le condamné. De plus pour la justice, la peine de mort peut être un moyen de pression utilisé pour faire pression sur le suspect pour obtenir d’avantages d’informations puisque la pression de la mort imminente est sur ces épaules. Ensuite ce moyen amène les criminels et les d’autres citoyens à réfléchir à leurs actes et aux conséquences que cela engendrera. Ainsi,

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