La France d'après-guerre
Cours : La France d'après-guerre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lou256 • 22 Avril 2019 • Cours • 2 927 Mots (12 Pages) • 724 Vues
Chapitre 1 -La France de la IVe République
1.1 La France à la Libération
- situation désastreuse, effort considérable de reconstruction et de redressement
- divisions, tensions et réalisations de la période de l’Occupation → influence sur l'histoire de la France dans le second XXe siècle.
1.1.1 Une lente sortie de guerre
-le général de Gaulle-→ principal chef de la Résistance française, reconnaissance de son autorité par Rési intérieure (1943 dans CNR) + par les Alliés
GPRF (juin 1944 à Alger) proclamat° du rétablissement de la légalité républicaine dès le 9 août 1944.
-9 sep DG → nv gouvernement « d’unanimité nationale » qui réunit des résistants et les dirigeants des principales forces politiques → 2 logiques : D Gaulle : autorité de l’État au plus vite / résistants : une expérience politique nouvelle.
→ programme du CNR (mars 1944) : Résistance s’engagerait à rester unie après la Libération pr
« véritable démocratie économique et sociale ».
-Comités de Libérations (différents mvts de résistance) + direct°FFI. Certains comités (proches du Parti communiste) hésitent à reconnaître l’autorité du GPRF et de De Gaulle → renouvellement politique fondé sur la mobilisation populaire.
1945 : Maurice Thorez, se rallie définitivement à l’option légaliste et demande aux comités de déposer les armes et d’accepter l’autorité du gouvernement gaulliste.
+ l’épuration :administrateurs indispensables à la réussite de la reconstruction + juger et épurer L’épuration « sauvage » : milliers d’exécutions sommaires
DG :discours d’Évreux (8 octobre 1944) : l’indulgence s’impose(rassurer les Alliés + gagner la guerre +réconciliation nationale).
GPRF → procédure d’exception destinée à juger les personnes soupçonnées à des degrés divers d’avoir collaboré(80 à 90 000 condamnations légales)
1945 : attitude combinant impatience et lassitude.
Procès de l’automne 1945 → condamnation à mort de Pétain, de Pierre Laval.
Lors de la loi d’amnistie (6 août 1953) : moins de 1% des condamnés sont encore détenus.
« sortie de guerre » : aspects politiques, sociaux, économiques ou culturels de la démobilisation : conjugue court, moyen et long termes.
Epurat° : objet problématique : les exécutions sauvages, l’épuration légale, les procès → vigueur du besoin de justice.
+ temps d’occultation + une prise de conscience décalée dans le temps = « syndrome de Vichy ».
1.1.2 La situation matérielle : un pays à reconstruire
La guerre et l’Occupation : environ 600 000 morts, dont 44 % de civils et 56 % de militaires.
La guerre a touché le territoire de 74 départements ; un million de familles sont sans abri.
1/2 lignes de chemins de fer en service + le réseau routier (reconstruct° = 20% du budget de l’État pour 1945)
manque charbon + pénurie → forte inflation : les prix augmentent 40% en 1945 → défis éco
+ ravitaillement (jusqu’en 49)
+ situations localement différentes + politique du gouvernement, fort empirique, manque d’efficacité
+ productivisme économique (prgm CNR) → impératif
+ « grande bataille de la production » (CGT 1944) + MT et PCF juillet 1945 → « Retroussons nos manches.»
Ainsi, toutes les forces politiques s’entendent afin de demander à la population des efforts supplémentaires, dans le but de permettre une reconstruction rapide du pays.
+ intervention de l’État dans l’économie : nationalisations (punir, puis tirer profit)
+ Commissariat au plan (janvier 1946) (J Monnet) : encourager certains pôles économiques déterminants
Par les nécessités imposées par la reconstruction, l’État devient donc un acteur économique majeur.
1.1.3 La lente reconstruction du paysage politique français
Trois grands partis : MRP (1945, Résistance, démocrates-chrétiens centre-droit/gauche) + SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) (marxiste mais rejet du modèle soviétique → socialisme réformiste) + PCF + UDSR (Union démocratique et socialiste de la Résistance, 45, centre gauche, Résistance, socialisme non marxiste) + forces de droite décrédibilisées après Vichy + parti radical : force politiquement marginale
GPRF : consultation électorale le 21 octobre 1945 référendum : régime politique à adopter + l’élection d’une Assemblée constituante ou non :96% des Françaises (44 : droit / 45 : premier vote élections municipales) et Français → nouvelle Constitution (- IIIe R)
- novembre 1945 : nvlle Assemblée constituante (PCF SFIO) → DG + 20 janvier 1946 → démission : (exécutif fort + rejet partis) + marginalisat° (+ sondages : doutes opinion publique sur son action)
- PCF propose à la SFIO de former un gouvernement commun mais les socialistes craignent un PCF dominateur → proposent au MRP de participer à ce gouvernement + hésitat° (soutien à DG) Peur de laisser le pouvoir aux communistes → accepter
23 janvier 1946 → charte du tripartisme : trois partis majoritaires (PCF, SFIO et MRP) s’engagent à gouverner ensemble MAIS fragile(débats sur la Constitution)
- SFIO et le PCF : projet de Constitution MAIS rejet en mai 1946 → associat° MRP → nouveau projet constitutionnel accepté en octobre 1946.
1.2 Refonder la démocratie : la IVe République, entre nécessités et limites
1.2.1 La reconstruction politique
GPRF (3 juin 1944)-→ texte constitutionnel d’une nvlle République → volonté des trois partis qui détiennent la majorité à la Constituante : « tripartisme » + principes : DDHC 1789 ; caractère indivisible, laïque, démocratique et social de la République + mission civilisatrice + souveraineté nationale
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