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La 2ème révolution de 1792

Dissertation : La 2ème révolution de 1792. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2018  •  Dissertation  •  700 Mots (3 Pages)  •  533 Vues

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1792

Au club des Jacobins s'ouvre un débat sur l'opportunité d'une guerre contre les « despotes » européens. Il va déboucher sur une lutte à mort entre deux clans politiques :
- les Brissotins, plus tard appelés Girondins (ainsi nommés parce que leur chef de file est le député Brissot et plusieurs viennent du département de la Gironde): ils veulent sauvegarder les institutions décentralisées mises en place en 1789 ; ils aspirent d'autre part à une guerre qui obligerait le roi à choisir définitivement le camp de la Révolution.
- les Montagnards (ainsi nommés peut-être parce qu'à l'Assemblée, leurs membres siègent dans les travées les plus élevées !) : ils sont menés par 
RobespierreDantonSaint-JustMarat... Ils veulent un pouvoir fort et centralisé pour consolider les acquis de la Révolution et à aucun prix d'une guerre. Ils s'appuient sur les sans-culottes parisiens, toujours prêts à déclencher une émeute.

Le 23 mars 1792, Louis XVI appelle au gouvernement les Girondins. Comme le roi mais pour des raisons opposées, ceux-ci aspirent à la guerre contre l'Autriche. Ils souhaitent exporter les idées révolutionnaires à travers l'Europe ; quant au roi, il souhaite secrètement la défaite des armées françaises afin de rétablir son pouvoir absolu avec l'appui des armées étrangères.

L'hostilité envers Louis XVI grandit chez les Parisiens. Le 20 juin 1792, le peuple envahit le palais des Tuileries et oblige le roi à porter le bonnet phrygien et à boire à la santé de la nation.

Le 10 août 1792, la foule envahit à nouveau les Tuileries et en massacre ses défenseurs. Le roi et sa famille sont alors enfermés dans la prison du Temple. C'est la fin d'une monarchie millénaire ! Le 2 septembre, plus d'un millier de prisonniers soupçonnés d'être monarchistes sont massacrés par les sans-culottes à l'instigation de Marat, un journaliste intransigeant et hystérique de la cause révolutionnaire.

La Convention à l'ombre de la guillotine

Une nouvelle assemblée est élue au suffrage universel (à l'exclusion des femmes) et non plus comme précédemment au suffrage censitaire (seuls avaient le droit de voter et de se faire élire les hommes assez aisés pour payer un minimum d'impôt).

Le 20 septembre 1792, l'assemblée de la Convention (un nom emprunté aux Américains) se réunit pour la première fois. Le lendemain, les députés proclament l'abolition de la monarchie et le 22 septembre 1792, ils décident sur une proposition de Georges Danton, que désormais, les actes publics seront datés de « l'An 1 de la République ». La France se découvre en République.

L'assemblée met sans tarder le roi en accusation. Son procès réveille l'opposition entre deux clans politiques :
- les Girondins ou Brissotins (ainsi nommés parce que leur chef de file est le député Brissot et beaucoup viennent du département de la Gironde) : ils veulent maintenir les institutions décentralisées mises en place en 1789,
- les Montagnards (ainsi nommés parce qu'ils siègent dans les travées les plus élevées de l'Assemblée !) : ils sont menés par Robespierre, Danton, Saint-Just, Marat... Ils veulent un pouvoir fort et centralisé et des mesures radicales pour sauver les acquis de la Révolution et chasser définitivement les armées étrangères menaçant la France. Ils s'appuient sur les sans-culottes parisiens, toujours prêts à déclencher une émeute.

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