Immigration en France

- De 1850 à 1914 (avant la guerre)

Entre 1850 et 1914, la France est dans une période de Révolutions politique et industrielle. Elle accueille donc de nombreux migrants venu de pays voisins pour travailler et combler le manque de main œuvre dans l’agriculture, les mines, l’industrie. Elle accueille également de nombreux réfugiés politiques comme les Allemands, les Polonais, les Juifs qui sont attirés par l’image de la France comme terre de libertés. La révolution industrielle provoque une forte immigration frontalière, les immigrés venus pour travailler sont les Italiens, les Suisses et Belges. Après 1970, cette immigration augmente encore en raison de la faible natalité française et de l’exode rural qui crée des pénuries de main d’œuvre. En 1881, les immigrés représentent un million de personnes, c’est-à-dire 3% de la population. Les Italiens deviennent le groupe le plus nombreux. P Pour différencier les Français des migrants, l’Etat fixe, en 1989, le code de la nationalité. Elle impose la nationalité Française aux étrangers nés en France. Tous les hommes nés en France doivent accomplir leur service militaire. De plus, des mesures de contrôles des étrangers sont adoptées : décret de 1888 impose leur enregistrement en mairie pour pouvoir travailler. En 1893, l’immatriculation devient nécessaire pour obtenir la carte à 46 sous, l’ancêtre de la carte de travail. Les immigrés sont surveillés, protégés et régularisés. P a Pendant cette période, les violences xénophobes se multiplient. Notamment contre les paysans italiens qui exercent les postes les plus durs et les plus mal payé. Ils sont accusés de concurrence déloyale par les français, d’être porteur de maladie…En 1983, le lynchage d’Aigues Mortes prouve la haine que les français ont contre eux ainsi que leur maltraitance. Cependant, au début du XXème siècle, c’est à dire durant la « Belle époque, la xénophobie s’atténue puisque le plein emploi facilite leur insertion dans la société.

II- De 1914 à 1945 (pendant la guerre)

Pendant la première guerre mondiale, des immigrés britanniques, canadiens, Russe, Portugais, Italiens ou encore Polonais viennent s’engagés dans l’armée Françaises au côté des Alliés. La France fait aussi appel aux forces coloniales, 172 000 Algériens sont présents ainsi que des Sénégalais, des Malgaches, des Marocains des Indochinois en moins grand nombre. A l’arrière, l’immigration du travail est organisé, plus de 400 000 travailleurs sont recrutés principalement dans le domaine de l’industrie de et de l’agriculture. Les colonies d’Afrique du Nord, de Chine, de Madagascar et du Vietnam sont beaucoup sollicitées dans ses travaux, auxquels s’ajoute de de nombreux réfugiés belges. Durant l’entre -deux-guerres, entre 1919 et 1939, la France a besoin de main d’œuvre car elle perdu beaucoup hommes au combat et il faut aider pour reconstruire. Elle fait donc appel à la main d’œuvre étrangère. Le nombre d’étrangers a presque doublé en 10 ans, ils représentent environ 7% de la population. La France devient le 1er pays d’immigration devant les États-Unis. L’origine des immigrants se diversifie, à côté, des italiens, des Polonais, des Russes, des Arménie, se développe aussi les migrations coloniales, surtout d’Algérie. La crise des années 30, amènent aussi nombreux réfugiés comme les Juifs, les Espagnols. Pendant la seconde guerre mondiale, la France fait de nouveaux appels aux soldats et travailleurs venu des colonies pour défendre la patrie, ils sont environ 120 000 sur le Front. Des étrangers s’engagent également dans la Résistance : les polonais et Italiens sont nombreux, Ils combattent pour la France mais aussi pour la liberté de leur pays. De même, pour les Républicains espagnol qui espèrent la chute du franquisme en cas de victoire des alliés. Les étrangers participent également la Libération du territoire. Puis f Pour faire venir des soldats lors de la première guerre mondiale, le gouvernement Français met en place le recrutement qui est au début volontaire puis qui devient forcé. Durant l’entre-deux-guerres, l’Etat joue un rôle important dans la politique d’immigration : des conventions d’immigration sont signées avec des pays surpeuplé d’Europe, la Pologne, l’Italie... Ces conventions constituent un progrès car elles garantissent l’égalité des salaires et des droits sociaux, elles rendent obligatoire les contrats de travail. La loi de 1927 facilite l’acquisition de la nationalité française, un délai de 3 jours suffit pour pouvoir la demander contre 10 auparavant. Quant au recrutement, l’Etat s’en remet au secteur privé, la société générale d’immigration (SGI), va effectuer le recrutement de manière sélectif. Avec la crise des années 30, la xénophobie

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