Fondation des couvents dominicain
Étude de cas : Fondation des couvents dominicain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louis83 • 1 Mai 2016 • Étude de cas • 590 Mots (3 Pages) • 3 684 Vues
Louis
Arena
2nd1 DM d’Histoire !!
Le devoir proposé est un extrait d’un livre sur la fondation des couvents dominicains de la province de Toulouse, écrit par Bernard Gui (un homme connu comme ayant été à la fois dominicain, évêque mais également inquisiteur, il est né en 1261 à Royères et décédera en 1331 à Lauroux). Le récit a été écrit vers 1310, (pendant ce siècle il y a eu un conflit entre le roi de France Philippe le Bel et le pape Boniface VIII, ce qui engendrera un attentat). Le document parle de Bernard Gui qui raconte les étapes de la création d’un couvent de Dominicains à Cahors.
Cet extrait nous montre la vie à l’époque médiéval, très organisés autour de l’église, en particuliers le clergé séculier qui est omniprésent, l’écrivain évoque le mot « évêque » (prêtre de l'Église catholique), Ligne 4: « Guillaume évêque de Cahors », au ligne :1,5,12,18 il y a la répétition du mot « Frère » qui veut dire moine. Pour finir on peut voir que ce texte montre l’un des plus grands rôles dans l’Eglise qui est le sacrement (un sacrement est le signe visible du don de Dieu), on voit cela a la ligne : 4 et 5 « voyant s’approcher la mort, sur les conseils de son médecin, maitre Arnaud de Sirgus ; fit appeler de nuit les frères qui résidaient dans la maison», on voit qu’il s’agit ici du dernier sacrement donné au moment de l’agonie : l’extrême-onction.
Pendant le XIII siècle le clergé connait des nouveautés comme la réforme de l’église parce que leur richesse provoque des abus: des seigneurs laïcs prennent le contrôle de certaines fonctions religieuses, les vendent ou confisquent leurs revenus. Les clercs, souvent mal formés, remplissent mal leurs rôles et ne respectent pas les règles du clergé (comme le célibat). Le pape Grégoire VII lance une réforme grégorienne, il impose une meilleure formation des prêtres et le respect des règles. Il reprend le contrôle des dominations et limite l’influence des seigneurs laïcs (personnes qui ne font pas partis du clergé). Le pape devient l’autorité suprême de l’église et se prête même supérieur au roi.
Pendant ce siècle il y a la création d’un nouvel ordre : Les Dominicains (aussi appelés ordre des Prêcheurs, sont les Religieux et religieuses de l'ordre de Saint-Dominique ou la discipline est rétablie. Les Dominicains s’installent plutôt dans les villes, pour encadrer la population urbaine. Dans le cas du texte l’évêque Guillaume se trouve à Cahors.
La relation clergé et laïc devient plus lourd à cause de la réforme. Les laïcs ont une relation avec le clergé pour l’extrême onction des bourgeois, mais plus généralement pour les encadrés. Les laïcs donnent leur propriété et leur terre avec leurs richesses avant de mourir pour aller au paradis et payer ses péchés et ne pas aller en enfer. De plus il y a un impôt qui est la Dîme (10% des récoltes). Grace aux laïcs, l’Eglise a des revenus considérables. Le texte nous apprend que l’église reçoit « la donation du jardin [Raymond Benoit] », comme nous avons vu précédemment en effet au Moyen-Age, la donation d’un bien à l’église était courant pour assurer son salut et son entrée au paradis
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