Comment la culture républicaine s'est-elle enracinée de 1870 et 1914 ?

Le 4 septembre 1871, c'est la défaite de Napoléon à Sedan, qui marque la fin du Second Empire, et la IIIe République est proclamé en urgence, tout d'abord aux mains des monarchistes. Les Français ne sont donc pas unis et les opinions diverges. La constitution ne sera adoptée qu'en 1875. À partir de là, jusqu'en 1879, les Républicains renforcent les institutions républicaines et conquièrent le pouvoir. Ils tentent alors de rallier les Français à leurs idées, afin de les unir sous des valeurs communes. Il s'agit donc de les faire adhérer à un régime parlementaire, c'est-à-dire, un régime ou le Parlement déteint l'essentiel du pouvoir et contrôle étroitement le pouvoir exécutif, le président et le Conseil des ministres.

Nous allons alors chercher à comprendre, comment la culture républicaine s'est-elle enracinée de 1870 et 1914 ?

Nous verrons, dans un premier temps le ralliement à la république et aux principes fondateurs de la culture républicaine, puis la diffusion de la culture républicaine et enfin nous verrons que la République s'est renforcé par de nombreuses crises qui ont permis sont enracinement. 

Tout d'abord, la république réussie à s’enraciner par la diffusion de ces valeurs. Pour cela, ils utilisent les notions héritées de la révolution française de 1789. Ils font ainsi évoluer le pays en s'accrochant à la Libertés, à l'égalité et à la Fraternité. Le régime parlementaire va chercher à mettre en avant les principes de la révolution afin de rallier le peuple à une idée patriotique. Les libertés fondamentales occupent ainsi une place importante dans cette nouvelle république. 

Ils veulent aussi montrer au Français que la France est devenue un pays fort, grâce aux symboles de la Révolution, qui renvoient aux valeurs de la nouvelles République. Ces symboles connus de tous les Français rappellent un tournant important dans l'histoire. Pour cela, ils reprennent la devise républicaine, à savoir « Libertés, égalité, Fraternité ». Tous les citoyens français doivent connaître, et vivre selon ses mots. Ils vont même jusqu'à reprendre l'hymne national de la révolution français, et donc de la France, La Marseillaise, de Rouget De Lisle. Puis, un des symboles fort de la libertés du peuple est la prise de la Bastille, du 14 juillet, qui deviendra un jour férié, de célébration. Et enfin, ils prennent pour pavillon le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge, symboles de la fin de la monarchie et de la libertés du peuple français. Le bleu, pour la couleur de la ville de Paris, capitale de la France ; le blanc pour les couleurs de la monarchie, que l'on attribue au Roi ; et le rouge la couleur du sang versés pour la liberté.

Pour finir, ils prennent pour allégorie la Marianne, représentés notamment à travers le tableau d'Eugène De La Croix, « La libertés guidant le peuple ». Elle est vêtue du bonnet phrygien, qui était porté à la base par les esclaves affranchies en Grèce et à Rome, il est donc devenu lui aussi un des symboles révolutionnaire. La Marianne est donc un important symbole républicain, des valeurs de libertés et de démocratie. Elle devient l'un des symboles du Triomphe de la République, que l'on retrouve dans les Mairie ou les bâtiments, officiels de la république.

Ensuite, à partir de 1879, la chambre des députés et la présidence de la République sont majoritairement tenues par les Républicains tels que Jules Ferry, Jules Grévy et Léon Gambetta qui gagnent alors les élections de 1881. Ils vont édicter des lois qui renforcent la démocratie. La première loi est la liberté de réunion et d'expression en 1881, permettant aux Français de se réunir et de pouvoir débattre sur leurs opinions. La liberté de presse va pouvoir informer et instruire chaque citoyen. En 1884, est votée la loi Waldeck-Rousseau, qui permet la formation de syndicats accordant un minimum de bien-être et de loisirs au peuple. Puis en 1901, est instauré la loi sur la liberté d'association protégeant ainsi chaque individu. C'est à partir de la loi municipale de 1884, que le suffrage universelle masculin commence à prendre son essor (les femmes étant exclues de la vie politique). En 1905, à lieu la séparation de l’Église et de l’État, permet ainsi de mettre en avant les valeurs et la culture républicaine avant les croyances religieuses.

Dans le même temps, on cherche à faire l'apprentissage de la citoyenneté et de la culture républicaine notamment par l'école, qui devient en 1881 par les lois de Jules Ferry, gratuite, obligatoire et laïque(1882) pour tous les enfants, filles ou garçons, entre 6 et 13 ans. L'instruction civique permet de remplacer l'éducation religieuse. Elle est aussi essentiel pour inculquer les valeurs républicaines de 1789 aux enfants, afin que plus tard, il deviennent des citoyens républicains et donc d'enraciner la culture républicaine. On y apprend

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