Ce que j'ai vu à Rennes: Maurice Barrès

Commentaire de texte

Maurice Barrès, ce que j’ai vu à Rennes, 1905(extrait)

Maurice Barres est un Homme politique et écrivain Français née dans les Vosges en 1862, il fréquente Paris assez jeune et commence l’écriture à l’âge de 26 ans. Suite à de nombreux succès littéraire il se lance dans une carrière de politicien, boulangiste par anticonformisme et par rébellion contre l’ordre établi, il défendra des causes traditionaliste et nationaliste, notamment dans le cadre de l’affaire Dreyfus ou il prendra parti en faveur des anti dreyfusards de manière très active.

L’auteur de l’oeuvre que nous allons étudier à travers ce commentaire se range dans des valeurs nationalistes. Maurice Barrès, maître à penser de toute une génération, de part son oeuvre littéraire et son style de vie, vécut l’affaire Dreyfus comme une menace de désintégration de la communauté nationale, et devint l’un des chef de files des anti-dreyfusards. En 1894 il fonde son propre journal « la cocarde », la ligne éditorial de celui ci est fortement nationaliste, xénophobe et défend l’idée d’un état antiparlementaire. À travers cet ouvrage, Barrès retranscrit au peuple français son mépris pour Dreyfus et les juifs. Il montre également ses idéologies nationalistes.

Au lendemain des tourmentes politiques que la France a connu durant le 19ème siècle, la République vient à s’affirmer en tant que régime politique stable et influent. Elle se montre efficace face aux nombreuses attaques aux quelles elle doit faire face, telles que la montée du syndicalisme révolutionnaire ou de l’anarchisme. Elle parvient même a absorber activement les crises nationalistes comme la crise du Boulangisme.

Dans ce contexte va apparaitre une affaire de scandales judiciaires, la plus grande aujourd’hui, connue en France : L’affaire Dreyfus. Elle oppose les dreyfusards, défenseurs des valeurs de justice et de vérité, aux anti-dreyfusards, pour qui la vérité et la justice doivent être subordonnés aux intérêts supérieurs de l’État, dont l’armée est un pilier d’autant plus important  que la revanche contre l’Allemagne est encore à l’ordre du jour. Cette affaire signe ainsi l’émergence définitive d’un nationalisme aux accents antisémites.

        Nous venons ainsi a nous questionner : en cherchant à savoir de quelle manière Maurice Barres est il une figure importante du mouvement anti-dreyfusarde et plus généralement du nationalisme Français ? Pour répondre à cela, nous reviendrons dans un premier temps sur l’affaire Dreyfus et la dimension national de celle ci ainsi que le régime politique du moment. Ensuite nous aborderons la vision nationaliste subordonnées de l’antisémitisme de la part de Maurice Barrès.

L’affaire Dreyfus, un débat au dimensions national

        Nous sentons dès le départ de l’extrait l’importance que Maurice Barrès attache à l’affaire Dreyfus. Il est ainsi essentiel de remettre dans son contexte cet ouvrage et de présenter Alfred Dreyfus, l’homme au centre de tous les débats. Polytechnicien de religion juive, il fait partie de la génération des officiers Républicains contestant le pouvoir monarchiste mis en vigueur au sein de l’armée française de l’époque. En 1894 il est capitaine au seins de l’armé française quant il est accusé suite à une affaire mener par le service de contre-espionnage au sujet d’espionnage et d’intelligence avec l’Allemagne. Jugé rapidement, il est ensuite condamné à la déportation à perpétuité ainsi qu’à la dégradation militaire suite à un constat de haute trahison fondée sur un bordereau retrouvé au sein du service où il est affecté, l'accusant d'être un espion Allemand. Lors de son second procès en aout 1899 Alfred Dreyfus quitte l’île du diable ou il était détenue à perpétuité pour rejoindre la capital bretonne lors de son second jugement.

        L’auteur nous fais par de l’arrivé  de Dreyfus sur le sol Français et de l’état accablant dans lequel se trouve l’accusé. Son accueil est bien représentatif d’une partie de l’opinion français au sujet de la conditions du condamné, cette partie de la population qui se place parmi les anti-dreyfusards est fortement opposé à ce que Dreyfus soit acquitté.

On observe de la part de Dreyfus une certaine crainte, celle ci venant de son jugement en approche et de sa condition en cette période. Il est escorté par l’armée, celle ci ayant une réel haine contre le condamné, un mépris qui va jusqu’à lui tourné le dos pour ne pas avoir à lui rendre les honneurs. e

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