Antoine Prost
Fiche de lecture : Antoine Prost. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lancelot620 • 15 Juin 2022 • Fiche de lecture • 1 232 Mots (5 Pages) • 309 Vues
Baptiste FICHAUX L2 / T1
Fiche de lecture
L’auteur :
Antoine Prost est né le 29 octobre 1933 à Lons-le-Saunier dans le Jura, il est historien et universitaire français. Celui-ci a suivi une formation au lycée du Parc à Lyon puis à l’école normale supérieure pour enfin passer l’agrégation d'histoire en 1957. Il réalise alors en 1975 une thèse du nom : les anciens combattants et la société française (1914-1939). Au niveau de sa Carrière professionnelle, Il débute comme professeur au lycée Pothier à Orléans, avant de devenir assistant, puis maître-assistant à la Sorbonne. Ensuite il devient Professeur à l'université d'Orléans de 1969 à 1979, puis à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne de 1979 à 1998. Il a dirigé également le Centre de recherches sur l'histoire des mouvements sociaux et du syndicalisme, devenu le Centre d'histoire sociale du XXe siècle. Il est président de l'association Le mouvement social et de l'Association des amis du Maitron. Depuis 2012 il est membre du Comité pour l'histoire préfectorale2 et préside le Conseil scientifique de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale3. Il préside également le Conseil scientifique du Mémorial de Verdun4 ainsi que le comité historique et pédagogique de la Fondation de la Résistance.
L’ouvrage :
Il s’agit du texte de la dernière leçon d’Antoine Prost devant ses étudiants de Sorbonne, en 1998. Le sujet repose ici sur cette réflexion : comment l’histoire fait-elle l’historien ? L'analyse distingue l'histoire comme consentement au temps, l'histoire école de civisme, l'histoire comme construction de l'historien.
L’HISTOIRE, CONSENTEMENT AU TEMPS
Une structuration de la temporalité
Le métier d’historien étant lie au temps, Antoine Prost définit donc la structure de la temporalité comme des périodes ayant début, milieu et fin qui s’inscrivent dans une « trajectoire temporelle ». Ainsi il nous apprend que l’histoire ne se répète jamais même si elle peut bégayer et que la nostalgie et les regrets ne sont que vanité. De la sorte il est inutile de chercher à changer le présent.
Devoir d’histoire
Méfiance du devoir de mémoire car même si l’historien en tire « un sentiment flatteur d’une plus grande utilité sociale », la demande de mémoire n’est pas une demande d’histoire. En effet, la mémoire repose sur un fait précis or un événement s’inscrit toujours dans un contexte, ainsi l’historien doit lutter contre la « clôture commémorative » car la sommes des devoirs de mémoire désagrège l’histoire. L’histoire est un récit qui justifie et lie les fait entre eux et non pas une accumulation de fait juxtaposées. De plus la mémoire comporte une dimension affective or l’histoire est du coté de la connaissance et non pas de l’émotion. Il prend alors comme exemple l’affaire Lewis. Puis le devoir de mémoire relève aussi de l’affirmation identitaire, par conséquent il exclue tous ceux qui ne sont pas concerné directement ; ce qui fait de lui un danger pour la cohésion sociale. De plus ces identités font qu’on parle de racines et de valeurs, ce qui est une dichotomie car si les premières sont particulières, les deuxièmes sont universelles
L’HISTOIRE, ECOLE DE CIVISME
Causes et conditions
Etudier l’histoire c’est fournir l’effort de comprendre les événements passer est chercher pourquoi ils ce sont réaliser. Cella implique de comprendre le contexte, ce travaille est plus facile si on cherche les conséquences car celle-ci sont souvent explicite contrairement au cause qui peuvent être multiples et implicite. En réalité, un événement est souvent la conjoncture de plusieurs causes qu’il faut hiérarchiser car celle-ci, s’entrecroisent et son rarement linéaire.
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