Le sans culotte

Les révolutionnaires étaient connus sous le nom des sans-culotte. Durant l’été 1793 Le Père Duchesne ( personnage fictif mis en scène par Jacques-René Hébert), a fait le profil général d’un sans culotte pendant la Révolution Française. On se demandera quel est le rôle central, sociale et politique des sans culotte dans la révolution.

Les sans-culotte sont des paysans ou des ouvriers qui travaillent dur pour gagner peu. Ce sont des personnes pauvres qui font parti du Tiers-Etat. Leur nom vient du pantalon qu’ils portent et qui s’oppose à la culotte portée par les nobles.

Dans le texte nous pouvons retrouver la description des sans-culotte comme paysan et ouvrier « il sait labourer un champ, forger, scier, limer, couvrir un toit, faire des souliers. »

D’autres éléments nous montrent que les sans-culotte sont pauvres et n’ont pas de quoi s’acheter une culotte par exemple ou vivent dans un petit logement misérable : « C’est un être qui va toujours à pied, qui n’a pas de millions comme vous voudriez tous en avoir, point de châteaux, point de valets pour le servir, et qui loge tout simplement avec sa femme et ses enfants, s’il en a, au quatrième ou au cinquième étage »

Les sans-culotte avaient un rôle important durant la révolution Française. Ce n’étaient pas juste des représentants du peuple, bien plus que ça, c’étaient les révolutionnaires. C’est eux qui ont été prendre les armes aux Invalides pour se défendre. Ils sont aussi allés prendre la Bastille le 14 juillet 1789. Ils ont arrêté le roi et sa famille à Varennes le 21 juin 1791(qui fuyait la France). Ils se sont battus contre les monarchies européennes à partir du 20 avril 1792 et ils ont gagné (victoire de Valmy le 20 septembre 1792). Le 22 septembre 1792, ils ont proclamé la République. Enfin pour terminer, ils ont guillotiné le roi le 21 janvier 1793.

Grâce à tout ces événements qui sont cités nous pouvons comprendre l’importance des sans-culotte dans la révolution. Sans ses actes de protestations, sans ces victoires, sans la mort du roi, ils n’auraient jamais pu transformer la France d’une monarchie absolue en une République.

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