La révolution

1. Aliénation :

 « On m'a dépouillé de tout ce que j'avais »

« Je vais encore obéir »

« Vous me le mettrez bien

aliénant, que je sente la laisse quand je veux courir ? »

« Sans consentement. »

« Saccagé, détruire »

Liberté :

« On ne se déclarait nulle part, il n'y avait

pas d'intermittence, il n'y avait pas de monde extérieur au nôtre. »

« On était les rois de ce monde. »

1. Ce qui explique ce passage d’un monde à l’autre est l’arrivée du marketing dans le rock qui a totalement détruit la diversité et les libertés des auteurs en dressant des codes universels à respecter pour vendre. L’auteur dit avoir retrouvé ses haillons en rapport avec sa métaphore de Cendrillon, il évoque une régression vers sa vie normale après avoir connu le succès avec l’apparition de la pédale Fuzz.
2. Ce monde musical est standardisé car il faut suivre les codes dictés par le marketing pour que la musique se vende et se répande au plus vite et au plus fort. Il faut selon l’auteur :

- faire l’éloge du pragmatisme

- utiliser les publicités, les sponsors, les subventions et les partenariats

- Aucune question éthique ne devait gêner le profit

Ce nouveau monde semble être synonyme de souffrance pour l’auteur si on se fie au champ lexical de la guerre employé : détruire, obéir, aliénant, saccagé, dépouillé, tout perdu…

Point synthétique : Ce texte raconte comment le rock est passé de musique populaire à une certaine forme d’élitisme avec l’apparition du marketing venue brider les artistes dans la création de contenu. En effet, l’auteur se remémore l’époque où tout le monde pouvait faire du rock comme il le voulait sans respecter aucune règle : pas de réveil, pas de plan de carrière, pas de sponsors et aucune limite quant aux messages portés par la musique.

Alex Bleach évoque le rock comme une liberté magique que le marketing est venu détruire par la suite en imposant des codes à respecter pour vendre et pouvoir vivre de sa passion.

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