Commentaire de documents : Doc 1 et 2 page 238
Commentaire de texte : Commentaire de documents : Doc 1 et 2 page 238. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Noah Sarfati • 23 Mars 2017 • Commentaire de texte • 982 Mots (4 Pages) • 1 079 Vues
Commentaire de documents :
Doc 1 et 2 page 238
Le premier document est un tableau peint par A.F. Callet en 1778 se nommant « Louis XIV en costume de sacre » représentant Louis XIV debout en costume de sacre sur son estrade devant son Trône doré. Cette œuvre est actuellement au Château de Versailles. Le deuxième document est un extrait de l’article se trouvant dans l’Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers écrit par Diderot et D’Alembert en 1766. Cet article se nomme « Autorité Politique ». Dans celui-ci il remet en cause la monarchie absolue par la religion, il démontre que seul Dieu peut avoir l’autorité de Reigner selon lui. A partir de ces deux documents nous nous demanderons dans quelle mesure l’affirmation de la monarchie absolue entraine-t-elle sa remise en cause par les lumières ? Nous répondrons à cette problématique en montrant en quoi les pouvoirs et l’autorité du roi sont remis en cause par Diderot grâce à la religion, principal facteur de la Révolution Française.
Premièrement dans le tableau on peut voir un trône doré et une estrade qui représentent le roi sacré aux dessus des Hommes. La première phrase de l’article commence par : « Aucun homme n’a reçu de la nature le droit de commander aux autres ». La monarchie absolue est affirmée par le fait que le roi soit placé au-dessus du commun des mortels, il pouvait par exemple grâce aux lettres de cachet envoyer qui il souhaitait en prison, en général à la Bastille. Ce qui est contraire à la liberté de l’Homme. Diderot remet donc en cause cela en commençant son texte par dire la phrase ci-dessus. Il prend pour exemple le fait que la nature n’a nul créé d’homme capable de commander les autres. A l’époque les français étaient très religieux, il veut donc parler de Dieu en disant le mot « nature ». Ce qui remet en cause toute les croyances des Français qui pensaient que le Roi était la parole de Dieu.
Deuxièmement sur le tableau le roi tient en main un sceptre qui est le symbole du fait qu’il peut commander tous les êtres. Diderot est contre cela car selon lui : « […] l’homme ne doit ni ne peut se donner entièrement sans réserve à un autre homme, parce qu’il a un maître supérieur au-dessus de tout, à qui seul il appartient tout entier. » Encore une fois l’absolutisme est affirmé par le fait que le roi puisse décider de tout pour tous les êtres, ce qui peut sous-entendre que l’Homme vit pour lui et lui doit tout car pendant le temps de la monarchie ce que le Roi veut l’Homme le veut. Diderot lui pense en bon croyant que l’homme à un seul maitre, c’est-à-dire Dieu. Il affirme que ce maître est au-dessus de tout, ce qui sous-entend au-dessus du Roi. Ceci peut laisser penser que le fait de se consacrer à un homme peut être un pêché envers la religion car l’auteur affirme que l’homme ne peut se consacrer à un autre Homme mais seulement à Dieu. Ceci encore une fois remet en cause la croyance des êtres donc la monarchie absolue qui dirige leur vie. On peut donc voir grâce à ces deux premiers exemples que la religion va être un des principaux facteurs de la remise en cause de la monarchie absolue.
Troisièmement le roi possède une couronne fermée qui, étant « empereur en son royaume » lui confère tous les droits et pouvoir. Selon Diderot : « C’est Dieu […] qui ne perd jamais de ses droits et ne les communique point ». Le roi possédait à lui seul les trois pouvoirs ; judiciaire, législatif et exécutif, il avait donc tous droits sur tout Hommes. Selon le philosophe, seul Dieu peut avoir la prétention d’avoir tout droits en ce monde, il dit qu’il ne les communique pas, il veut alors peut-être dire que le roi s’est approprié de faux droits et pouvoirs, alors le fondement de la société serait basé sur quelque chose qui est contre la religion et la croyance des Français du XVIII siècle. Le texte oublie aussi de préciser que pour les catholiques de l’époque seul Jésus fils de Dieu était l’héritier de celui-ci donc pouvait disposer de ses droits, on peut donc dire alors que le roi prétend être l’héritier de Dieu donc de ses pouvoirs, ce qui est faux pour Diderot et totalement infondé. Il remet alors en cause tout fondement de la société actuel.
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