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Sécurité alimentaire et libre-échange en Europe contemporaine

Fiche : Sécurité alimentaire et libre-échange en Europe contemporaine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2020  •  Fiche  •  3 934 Mots (16 Pages)  •  465 Vues

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Point sur le cours : Sécurité alimentaire et libre-échange

On va parler d’une ressource particulière qui est la denrée alimentaire ; avant tout une ressource est quelque chose, un produit qui subit une demande ; la ressource extraite et produite.

Définitions : oléagineux,

  • Qui sont les grands producteurs et exportateurs mondiaux ; quelles politiques mènent-ils : liberté de marché ou politiques d’aides.
  • Denrées alimentaires, à quelles lois elles répondent : marché global ou non. Les plus grandes : blé, soja, maïs.
  • La demande : où on en est pour chacun des pays du monde.
  • Les grands accords et la destinée du marché agricole.
  • Le riz marché régional dans la région Asie qui produit et mange, la plupart des pays qui produisent entièrement ce qu’ils consomment. Deux géographies internationale et régionale. Un prix assez global mais des pressions s’exercent.
  • Des notions sur la transition alimentaire : changement des habitudes alimentaires des gens qui s’urbanisent et donc augmentent de niveau de vie davantage de viande, de sucre, de graisse.
  • Et donc amène tout droit à la transition sanitaire : allongement durée de vie, régression des maladies infectieuses, mais aussi maladies chroniques (obésité, diabète). Maladies cardio-vasculaires, cancer.

Grandes firmes agro-alimentaires : Nestlé, Unilever, PepsiCo, Danone, Coca-Cola, Mondelez

Monsanto, Syngenta… elles sont des firmes autres

La sécurité alimentaire ne peut pas résider entre les mains des grandes firmes, du marché alimentaire. La sécurité repose sur autonomie, une certaine indépendance alimentaire.

Loi de King : lorsqu’il y a une offre suffisante sur les marchés alimentaires on ne paiera pas un centime de plus pour acheter à manger, mais s’il vient à manquer les prix peuvent s’envoler

Juste avant ces crises d’élasticité des prix du marché agro-alimentaire on parle de situation tendue. Et aujourd’hui la question du riz en Asie, avec la pauvreté de certaines personnes pour s’acheter cette ressource principale, est un point tendu dans la marché alimentaire à la fois régional asiatique et international.

Paul Berech : (récupérer ce qu’il a dit, sa thèse)

Dans le cas français, années 1820 à 1850 prod agricole crut de 1,3% par an, période de protectionnisme. 1860 traité signé avec Angleterre et période plus libérale. Jusqu’à début 1890, d’avantage libre-échange, taux de cr 0,4%. Pendant cette période, importations nettes de blés venant EU de 0,3% à 19%. Entre 1873 et 1896 (grande dépression). Prix céréales chutent de 40%, alors agriculteurs 50% des actifs, sous-emploi ne peut être absorbé par industrie, pouvoir d’achat donc conso dc cr reculent. Par csq pression envers les élus et alors protectionnisme revient. Productions agricoles et industrielles remontent.

PAC de 1962 à 1994, pendant ces années la CEE privilégie prélèvement variable à l’importation : céréales, viande bovine, produit laitier ; ne peuvent entrer à un prix inférieur au prix rémunérateur suffisant. De leur côté EU privilégient quotas à l’importation. Ils signent GATT pour protéger et subventionner leur agriculture. En 1955 menace et obtiennent une dérogation spéciale qui protègent leur production agriculture, avec le AAA, la loi sur ajustement agriculture. Biais du gel des terres contre subventions. La dérogation temporaire est restée en vigueur jusqu’à OMC en 1995, utilisée pour limiter importations sucre, arachide… Mais EU fait pression, accords bilatéraux avec l’Australie par exemple et sa viande bovine. Dans les années 1980, firmes agroalimentaires qui s’internationalisent. Et à ce moment augmentation des taux directeurs contre l’inflation à la veille de l’élection de Reagan. Donc le dollar à cette période subit une très forte appréciation, elle a des csq sur la balance agroalimentaire. Groupe de Cairns, réunit la plupart des pays développés sauf EU et CEE, et des pays en dev qui sont exportateurs nets agroalimentaires (Australie, Nouv Zel, Inde (protection solide du marché intérieur donc pas trop), Pakistan…). Les Indiens font échouer le cycle de Doha sur les questions agricoles, refusant d’ouvrir davantage leur marché à la viande bovine américaine. Rentrer dans le libre-échangisme du GATT de 1986. Jacques Delors introduit agriculture dans l’Uruguay Round. C’est un secteur qui gagne en importance.

Pendant ce tps EU et CEE réforment parallèlement leurs politiques. Tout en modifiant leur accord AsA. Dans les négociations sur agriculture on classe les soutiens en boîtes : rouge pour les subventions explicites à l’exportation, orange soutien interne couplé, bleu liés aux hectares, dans la boîte verte les subventions découplés. Selon des degrés de distorsion des échanges, donc comment ils déforment le marché et les conditions de concurrence.

La majorité des pays en dév n’avaient pas notifié au GATT en 1914 les soutiens de type orange, ils n’ont eu droit qu’à des soutiens minimum. Les pays développés ont été favorisés, ils ont pu conservés la majorité de leurs soutiens orange et des soutiens minimum. Le FMI et la BM se chargeait de libéraliser par le biais des plans d’ajustement structurels. On conclut de ça que EU, CEE ont modifiés les règles qui leur avaient permis d’atteindre la plus haute compétitivité possible de façon à ce qu’elle ne soit pas accessible aux pays en développement. A partir du cycle de l’Uruguay, les revenus agricoles ne reposaient plus sur une large partie que sur des subventions directes. Baisser les prix minimums, compenser par subventions. Subventions que l’on déclaré sans effet de distorsion pour les échanges. Ainsi les pays dév ont pu encore améliorer leur compétitivité importer moins, exporter plus. AsA négociation d’abord CEE et EU, puis imposées aux 123 pays participants au cycle. Obliger les pays en dev et les pays dev à réduire leur droit de douane agricole alors même que pays en dev n’ont pas les moyens financiers de compenser la baisse des prix par des subventions.

Ainsi ambassadeur de l’île Maurice avoir signé l’accord final la tête sur le billot, au nom des Etats africains. Tous les pays membres obligés de signer tous les accords s’ils sont intéressés par au moins un de ces accord. Inverse de l’UE. Les pays occidentaux donc rejoints par certains pays émergents ont priorisés l’accès au marché des autres pays, considéré comme un droit. Les pays occidentaux ont multiplié les accords bilatéraux ou plurilatéraux. Pour contourner tout cela se sont multipliés les grands accords de libre-échange dits de nouvelle génération donc qui impliquent aussi normes et services. Mais échec des administrations Bush et Clinton pour former grande zone de libre-échange EU + Am latine.

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